Grippe aviaire : Quelles précautions pour la réouverture de la Réserve africaine de Sigean ?

OISEAUX Le parc avait été fermé, le 6 novembre, après la découverte d’un cas

N.B.
Des flamants roses, à la Réserve africaine de Sigean.
Des flamants roses, à la Réserve africaine de Sigean. — LODI FRANCK/SIPA
  • La Réserve africaine de Sigean rouvre au public, ce lundi, dans l’Aude.
  • Le parc animalier avait été fermé, après la découverte d’un cas de grippe aviaire.
  • Des mesures ont toutefois été prises. Certains espaces du parc ne seront, notamment, pas accessibles, et certaines espèces seront mises à l’écart.

La Réserve africaine de Sigean rouvre aux visiteurs, lundi, dans l’Aude. Le parc animalier avait fermé ses portes, le 6 novembre, après la découverte d’un pélican mort, touché par la grippe aviaire. Les 14 et 15 novembre, deux autres cadavres d’oiseaux, également atteints par le virus, avaient été retrouvés. Aucun autre cas n’ayant été constaté depuis, le site pourra donc à nouveau accueillir des visiteurs, lundi, dès 9 heures.

Que les visiteurs se rassurent, la grippe aviaire ne représente pas de danger, pour eux. Il y a très, très peu de chances qu’un humain soit contaminé par la grippe aviaire, et les cas qui ont été recensés dans le monde sont la conséquence d’un contact long et rapproché avec les oiseaux infectés. « Il n’y a donc pas de risques à ce que les visiteurs fréquentent la Réserve africaine de Sigean », confie-t-on, au service vétérinaire de la préfecture. En revanche, la maladie est particulièrement redoutable pour certaines espèces d’oiseaux. Des précautions ont donc été prises à la Réserve africaine de Sigean, en lien avec la préfecture de l’Aude, pour protéger les centaines de volatiles qui vivent dans le parc.



Les autruches et les émus seront à l’écart du public

Ainsi, l’ensemble du site rouvrira, lundi, sauf « la Grande volière et le chemin bordant l’étang du parc à pied », qui resteront provisoirement fermés aux badauds, indique la Réserve africaine de Sigean, à 20 Minutes. Par ailleurs, deux espèces, « les autruches, ainsi que les émeus, resteront momentanément à l’écart du public ». Si ces mesures ont été mises en place, c’est parce que le virus de la grippe aviaire « peut être transporté par les semelles des chaussures [des visiteurs] ou les roues des véhicules », poursuit le parc animalier. Ces précautions seront toutefois levées « dès que la situation le permettra ».

Par ailleurs, une partie des départements de l’Aude et des Pyrénées-Orientales reste sous surveillance accrue. Les populations d’oiseaux captifs et sauvages seront scrutées, dans les prochains jours, dans une quarantaine de communes. Et les détenteurs de volailles, professionnels comme particuliers, sont invités à rester vigilants, et à continuer à appliquer les mesures en vigueur, notamment le confinement de leurs animaux.