150 millions, des arbres, des Canadair… Emmanuel Macron veut une « stratégie nouvelle » contre les feux de forêt
AU FEU Le président veut adopter une « stratégie nouvelle » face à la recrudescence des feux de forêt
La France doit adopter une « stratégie nouvelle » de lutte et de prévention contre les incendies après les feux de forêt gigantesques qui ont marqué l’été, a déclaré ce vendredi Emmanuel Macron. Pour ce faire, le président a annoncé 150 millions d’euros supplémentaires de l’Etat pour les services de secours en 2023.
Le nombre de Canadair passera aussi de 12 à 16 en 2027, promet Emmanuel Macron. « Nous allons investir massivement pour que d’ici la fin du quinquennat ces douze » Canadair déjà en service « soient remplacés et que leur nombre soit porté jusqu’à 16 », a déclaré le chef de l’Etat. Emmanuel Macron a également indiqué que deux hélicoptères lourds seraient prochainement acquis, après un été marqué par de gigantesques feux en France.
« Un milliard d’arbres »
Il souhaite aussi qu’« un milliard d’arbres » soient plantés d’ici dix ans. Le président Emmanuel Macron a promis vendredi « la plantation d’un milliard d’arbres » sur le territoire français « d’ici dix ans », soit « 10 % de notre forêt », pour compenser notamment les incendies de forêts.
« C’est faisable », a estimé le chef de l’Etat en évoquant « un formidable chantier écologique et d’aménagement de notre territoire ». Il a indiqué que serait mis en place « un dispositif de financement public » pour arriver à cette fin, souhaitant en parallèle une « large mobilisation ».
« Plan de soutien au volontariat »
Le chef de l’Etat a prévenu que cet « été exceptionnel » ne « le sera peut-être pas autant » à l’avenir en raison du changement climatique, lors d’une cérémonie d’hommage, dans la salle des fêtes de l’Elysée, aux acteurs de la lutte anti-incendie.
Le chef de l’Etat a également indiqué lors d’une cérémonie d’hommage à l’Elysée qu’un « plan de soutien au volontariat » dans les Sdis allait être mis en place. L’objectif est d'« allonger la durée pendant laquelle les entreprises pourront libérer leur sapeur-pompier volontaire », en indemnisant « mieux les entreprises citoyennes ».