Pas-de-Calais : Il découvre un rarissime trèfle à sept feuilles dans son jardin
INSOLITE Tout a fait par hasard, un habitant du Pas-de-Calais a fait une découverte botanique extrêmement rare qui pourrait lui porter chance toute sa vie
- Un habitant du Pas-de-Calais a découvert un très rare trèfle à sept feuilles.
- Ce signe de chance ne lui a pas permis de gagner au Loto.
- Selon un botaniste, cette trouvaille reste exceptionnelle.
Dimanche dernier, un habitant de Montenescourt, près d’Arras, dans le Pas-de-Calais, a fait une découverte qui, espère-t-il, va changer sa vie. Au beau milieu de son jardin, il est tombé sur une véritable mine de trèfles rares, dont un ne comportait pas moins de sept feuilles. De quoi inciter le plus rationnel des mortels à jouer au Loto. Ce qu’il a fait.
Chauffeur routier de profession, Rémi Beauchamp profitait d’une matinée de repos à chiller au soleil dans son jardin lorsque ses yeux, parcourant l’herbe, se sont arrêtés sur un trèfle à quatre feuilles. « Je l’ai cueilli pour l’offrir à ma femme. Puis j’ai regardé à nouveau et j’en ai trouvé beaucoup d’autres », explique-t-il. Au moins une quinzaine, tous au même endroit, et dont certains comportaient bien davantage que quatre feuilles. Parmi sa récolte, un spécimen sortait particulièrement du lot, celui-ci étant orné de sept feuilles. « J’ai regardé sur Internet. Le dernier à avoir trouvé un trèfle à sept feuilles, c’est un jeune garçon en Angleterre », affirme Rémi.
Mis en vente à cinq millions d’euros sur Internet
Du coup, le routier, qui n’est pas un habitué des jeux de hasard, s’est laissé tenter, motivé par ce signe incroyable de chance. « Je suis allé jouer au Loto et j’ai acheté quelques jeux à gratter », reconnaît-il. Sauf que le miracle n’a pas eu lieu et Rémi a tout perdu. Mais il n’avait pas dit son dernier mot : « Comme c’est très rare, je l’ai mis en vente sur Ebay et sur Market place à cinq millions d’euros. Sur un malentendu, sait-on jamais », plaisante-t-il, reconnaissant toutefois qu’aucun acheteur potentiel ne s’était encore manifesté. Sa femme, elle, préférerait garder ce signe de « prospérité à vie ».
« C’est effectivement extrêmement rare, c’est pour cela que l’on considère que ça porte chance. Personnellement, je n’en ai jamais vu », affirme Emmanuel Catteau, botaniste au Conservatoire botanique national de Bailleul. Selon le scientifique, cela est dû à une mutation génétique de la plante : « C’est juste un accident dans les gènes qui n’a pas de conséquence. De la même manière que l’on peut avoir une touffe de poils blancs dans la barbe », assure le botaniste. Une mutation, certes rare, mais naturelle, que rien ne permet de relier à un éventuel dérèglement climatique.