Loire : Le zoo de Saint-Martin-la-Plaine annonce la naissance de quatre louveteaux

LOUP Les bébés pourront être découverts par les visiteurs qui seront de nouveau autorisés dès mercredi à franchir les portes de ce site situé entre le Rhône et la Loire

Elisa Frisullo
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L'un des louveteaux nés en avril 2021 au parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine, non loin de Lyon.
L'un des louveteaux nés en avril 2021 au parc zoologique de Saint-Martin-la-Plaine, non loin de Lyon. — Espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine

Ils ne sortent encore que rarement leurs museaux de la tanière. Mais ils devraient prendre progressivement leurs marques à l’extérieur pour la plus grande joie des visiteurs. L’espace zoologique de Saint-Martin-la-Plaine, situé entre le Rhône et la Loire, a annoncé samedi la naissance de quatre louveteaux. Une bonne nouvelle pour ce site qui doit rouvrir ses portes mercredi après des mois de fermeture forcée liée à la crise sanitaire.

Le père de ces deux mâles et deux femelles est un loup du Canada arrivé au zoo en 2012. Leur mère a été accueillie à Saint-Martin-la-Plaine en 2019 après son transfert de la réserve zoologique de la Haute-Touche, dans le Centre-Val-de-Loire. « Le loup du Canada [Canis lupus occidentalis] est l’une des 30 sous-espèces de loup », explique l’espace zoologique sur sa page Facebook. Pour cette espèce qui vit dans l’ouest du Canada et l’Alaska, la population est estimée entre 50.000 et 60.000 individus. Ils ne sont pas considérés comme une espèce menacée mais de nombreuses associations militent, au Canada notamment, pour leur préservation.



« Les loups vivant dans des grandes étendues comme au Canada ou en Sibérie ont pu survivre en plus grand nombre que le loup gris en France, qui a totalement disparu en 1940 », ajoute l’espace zoologique de la Loire, rappelant les dommages causés aux loups par la chasse dès le XIXe siècle. Aujourd’hui, des meutes ont commencé à repeupler la France, grâce des programmes de sauvegarde menés en Italie et en Suisse. Mais le loup reste menacé. « Sa présence est source de conflits avec les éleveurs, qui craignent pour leur bétail, et les chasseurs, qui voient dans ce carnivore un concurrent à leur activité », ajoute le parc, rappelant que certains de nos voisins ont su trouver un terrain d’entente pour préserver cette espèce importante pour nos forêts.

Des informations de sensibilisation que le public devrait retrouver dès mercredi en parcourant les allées du parc zoologique qui abrite, sur 12 ha, des primates, félins, loups, hyènes, paon ou encore reptiles.