Bretagne : Le mazout découvert sur la plage n’en était pas

Des promeneurs pensaient avoir découvert des traces d’hydrocarbures sur une plage à Saint-Cast-le-Guildo (Côtes d’Armor) en début de semaine. Alertée, la mairie a dépêché un spécialiste sur place, afin de s’assurer qu’il ne s’agissait pas d’une énième pollution résiduelle de la frégate Laplace, un navire qui a coulé en 1950 et rejette de temps à autre quelques boulettes. Cette fois-ci, les conclusions semblent claires. Il ne s’agit pas de mazout mais bien des vestiges d’une ancienne tourbière, qui apparaît quand le sable se retire. « On peut même observer des morceaux de bois et des coquilles de noix », a expliqué le directeur de l’aménagement du territoire au site Actu.fr.

L’homme rappelle qu’une forêt était implantée ici il y a bien longtemps, ce qui explique la présence de ce mélange de matière quand le sable se retire. Des phénomènes similaires avaient été observés dans la commune proche d’Erquy il y a quelques années.

Cette observation écarte l’hypothèse d’une nouvelle fuite de la frégate, dont le reste du mazout a été pompé en 2010. A quelques dizaines de kilomètres à l’ouest, ce sont bien des boulettes d’un navire coulé en 1980 qui ont été découvertes en fin d’année dans le Finistère Nord. Quarante ans après le naufrage, le Tanio continue de vomir son mazout.