Confinement dans l'Hérault : La Ligue de protection des oiseaux en pétard après le braconnage d'espèces protégées

ANIMAUX Trois nouveaux oiseaux ont été retrouvés morts ces dernières semaines

Nicolas Bonzom
Une buse variable (illustration)
Une buse variable (illustration) — CHANTELAT/SIPA

Le 11 octobre dernier, un jeune gypaète barbu avait été retrouvé criblé de plombs, au bout d’une piste forestière du Parc national des Cévennes, en Lozère.

Alors même que le confinement restreint la chasse, la liste des volatiles protégés braconnés s’allonge ces dernières semaines : selon la Ligue de protection des oiseaux de l'Hérault (LPO), deux buses variables et un autour des palombes morts ont été recueillis depuis le début du mois de novembre, au Centre régional de sauvegarde de la faune sauvage, à Villeveyrac (Hérault).


Une vingtaine de cas en 2019

« Criblés de plombs de chasse, ces rapaces protégés n’ont pas survécu », gronde l’association. Une vingtaine de cas de braconnage avaient déjà été signalés par la LPO en 2019. « 2020 semble être encore une triste année malgré les restrictions d’accès à la nature dans le cadre des mesures sanitaires prises par le gouvernement », note la LPO.

La destruction d’espèces protégées est passible de deux ans de prison et de 150.000 euros d’amende.