VIDEO. Liban: Beyrouth croule sous les poubelles
SOCIETE Les riverains de la principale décharge du pays en bloquent l'accès et réclament sa fermeture...
Déjà écrasées par la moiteur, les ruelles de Beyrouth (Liban) sont assaillies par des effluves nauséabonds au fur et à mesure que s’y entassent poubelles et détritus depuis que des habitants bloquent la principale décharge de la ville.
Les déchets de Beyrouth (et ceux de la moitié du pays) sont habituellement entassés dans la décharge de Naameh, basée dans la montagne au sud-est de la ville. Mais il y a quelques jours, des Libanais vivant à côté de la décharge ont exprimé leur ras-le-bol. Après avoir fermé les portes du site, les habitants en colère ont prévenu qu’ils ne partiraient pas avant que le dépotoir ne soit définitivement fermé.
Déjà écrasées par la moiteur, les ruelles de Beyrouth (Liban) sont assaillies par des effluves nauséabonds au fur et à mesure que s’y entassent poubelles et détritus depuis que des habitants bloquent la principale décharge de la ville.
Les déchets de Beyrouth (et ceux de la moitié du pays) sont habituellement entassés dans la décharge de Naameh, basée dans la montagne au sud-est de la ville. Mais il y a quelques jours, des Libanais vivant à côté de la décharge ont exprimé leur ras-le-bol. Après avoir fermé les portes du site, les habitants en colère ont prévenu qu’ils ne partiraient pas avant que le dépotoir ne soit définitivement fermé.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.
Marseille : La grève des éboueurs est terminée
Un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs
Depuis, dans les rues de la capitale, les piétons se fraient un chemin à travers les bennes débordant de détritus, un bout de chemise ou un foulard sur le nez pour se protéger des odeurs. Le Liban, une « République-poubelle », résume le quotidien francophone L’Orient Le Jour. Et si les tas d’ordures ont été recouverts d’une poudre blanche afin de faire fuir les rats et les insectes, cela ne suffit pas à combattre la puanteur.
« A Beyrouth, cela fait seulement quatre ou cinq jours que les poubelles inondent les rues et les gens en ont assez, nous, ça fait dix-sept ans que nous supportons les poubelles de tout le Liban », enrage Youssef Halabi, un habitant du village de Aramoun situé près la décharge. « Nous ne pouvons pas ouvrir nos fenêtres à cause des odeurs », poursuit ce Libanais de 28 ans, sous le regard approbateur d’habitants rassemblés sous une tente montée sur la route qui mène à la décharge. « J’ai invité les ministres à venir chez moi pour voir s’ils peuvent supporter », lance encore Youssef.
Des poubelles fumantes dans une rue du nord de Beyrouth, le 23 juillet 2015 - Jospeh Eid/AFP
Djerba, d’île paradisiaque à île poubelle
Conçue pour recevoir 2 millions de tonnes de déchets, elle en absorbe 15 millions
La décharge de Naameh, située à l’extérieur de Beyrouth au cœur d’une vallée verdoyante, a été ouverte en 1997. Conçue pour recevoir les détritus de la capitale et de la dense population des montagnes pendant quelques années seulement, en attendant qu’une solution globale soit trouvée, elle est toujours en activité dix-huit ans plus tard.
Le Parlement, divisé et paralysé, n’ayant jamais réussi à voter de loi adéquate, la vallée qui devait accueillir deux millions de tonnes de détritus en a finalement reçu quinze. Les habitants décrivent un quotidien insoutenable et soutiennent que les vapeurs produites par les détritus entraînent des problèmes sanitaires.
Cancers, maladies de peau et couacs dans le contrat
« Cette localité enregistre un fort taux de cancers, les habitants ont des maladies graves, des maladies de peau, des problèmes respiratoires », souligne Raghida Halabi, 41 ans, habitante d’Abey, un autre village proche de la décharge.
L’an dernier, des habitants avaient déjà manifesté et fait fermer la décharge. Mais la fronde avait cessé lorsque le gouvernement s’était engagé à fermer définitivement le site avant… ce 17 juillet. A cette révolte s’ajoute un autre problème : le contrat souscrit par les autorités avec la compagnie de gestion des ordures Sukleen a également expiré le 17 juillet, et le gouvernement n’a pas précisé s’il allait le renouveler ou faire appel à une nouvelle compagnie.
Le ministre de l’Environnement, qui n’a pas souhaité commenter l’affaire, a exhorté les municipalités à gérer les détritus comme elles le pouvaient, craignant que de plus en plus de poubelles soient déversées dans des décharges illégales. Des habitants ont, eux, commencé à brûler les tas de déchets.