Covid-19 : Woody Harrelson dézingue les protocoles et la vaccination « forcée »

POLEMIQUE L’acteur estime que la prévention mise en place contre la pandémie est « absurde » puisqu’elle concerne essentiellement les techniciens et pas les acteurs

20 Minutes avec agences
L'acteur Woody Harrelson
L'acteur Woody Harrelson — Cover Images

Woody Harrelson défend les libertés, et de son point de vue, les protocoles mis en place lors de la pandémie de Covid-19 et toujours en vigueur dans le cinéma américain sont dangereux. A cause d’eux, selon lui, l’Amérique « n’est plus un pays libre ».

C’est ce que l’acteur a confié au New York Times à l’occasion de la sortie de son nouveau film Champions et, peu avant son monologue lors du Saturday Night Live Show. A son avis, maintenir ces protocoles est « absurde ». « Je ne pense pas que quiconque devrait avoir le droit d’exiger qu’on vous oblige à faire les tests, à porter le masque et à vous faire vacciner trois ans plus tard », explique Woody Harrelson. « Finissons-en avec cette absurdité », prône-t-il tout en dénonçant un protocole à deux vitesses : l’un pour les équipes, l’autre, bien plus relâché, pour les acteurs.

Anarchiste

« Ce n’est pas juste pour les équipes. Je n’ai pas à porter le masque. Pourquoi le devraient-ils ? Pourquoi devraient-ils être vaccinés ? (…) Cela me met en colère pour eux. Je parle vraiment de l’équipe. Parce que je peux éviter de porter un masque. Je peux faire moins de tests. Je ne suis pas dans la même position qu’eux, et c’est mal. Cela fait trois ans. Stop ! » Woody Harrelson, fils du tueur à gages Charles Harrelson, se définit comme « anarchiste ». « En tant qu’anarchiste, je suis mal à l’aise avec les obligations », dit-il au journaliste en commentaire de l’émission Saturday Night Live du 25 février durant laquelle ses prises de position « antivax » et complotistes ont fait grand bruit.



En effet, sous couvert de raconter un mauvais script qu’on lui aurait soumis, le comédien a évoqué des « cartels de la drogue » qui se seraient alliés pour « acheter tous les médias et les politiciens », afin de « forcer tout le monde à rester chez soi ». « Et les gens ne peuvent sortir que s’ils prennent les drogues du cartel et continuent à les prendre encore et encore », a-t-il, entre autres, lâché. L’acteur a ensuite affirmé avoir « foutu à la poubelle » le scénario. « Je veux dire, qui allait croire à cette idée folle ? Etre forcé de se droguer ? Je le fais volontairement toute la journée », a-t-il conclu son monologue.