Geneviève de Fontenay promet qu'elle se taira désormais sur Luce Auger

Geneviève de Fontenay se sent «droite dans ses escarpins» lorsqu'elle arrive, accompagnée de son fils Xavier, au tribunal correctionnel de Nanterre, ce mardi. Elle est poursuivie par Luce Auger, ex-miss France 1961 (destituée trois semaines après l’élection) pour injures publiques. La gardienne de l’élégance française l’a en effet qualifiée de «salope» et de «perverse» à deux reprises dans la presse après que l’ancienne miss avait tenté de défendre Valérie Bègue (miss France 2008). Celle-ci avait affirmé qu’à l’époque de son élection, Louis et Geneviève de Fontenay obligeaient certaines miss à poser seins nus. Des accusations réitérées pendant l’audience, et ponctuées des «c’est faux!» de la dame au chapeau.  

Quelques minutes avant le procès, Maître Drevet, l'avocat de Luce Auger, demande à sa cliente si elle accepterait des excuses publiques. Son refus est catégorique et sa rancœur... intacte envers la famille de Fontenay. Pour elle, l’aventure miss France reste «un cancer» qu’elle porte depuis 1961. 

Sans excuse ni regret

Pendant l'audience, qui a duré presque deux heures, Geneviève de Fontenay a dit ne pas regretter ses propos et n'a pas présenté d’excuses. Elle estime avoir simplement réagi aux provocations de Luce Auger. Son avocat, Maître Pauvert, assure que si, il y a bien eu provocation de la part de Luce Auger, puisqu'elle n'était pas sans savoir que la directrice du comité Miss France ne supportait pas qu’on mette en doute sa morale. Ou pire, qu’on salisse la mémoire de son défunt mari. Emue aux larmes lorsqu’on évoque son époux, Geneviève de Fontenay affirme en avoir «assez de toutes ces procédures». Et promet, la prochaine fois qu’on lui parlera de Luce Augier, qu’elle se taira. Le juge rendra sa décision le 6 octobre.