Mantes-la-Jolie : L’homme retrouvé mort par le Raid blessé par arme à feu

ENQUETE L’affaire avait débuté dimanche après-midi, quand un homme a affirmé à un passant avoir été séquestré dans un pavillon avec un ami par plusieurs individus armés

20 Minutes avec AFP
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Des camions de police à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines. (photo d'illustration)
Des camions de police à Mantes-la-Jolie dans les Yvelines. (photo d'illustration) — Céline AGNIEL / AFP

L’homme retrouvé mort dimanche soir lors d’une intervention du Raid dans un pavillon de Mantes-la-Jolie (Yvelines) avait été « blessé par arme à feu au niveau de l’épaule », a indiqué ce lundi le parquet de Versailles. Alors que les circonstances du décès étaient « encore inconnues » dimanche soir, les enquêteurs de la police judiciaire ont trouvé dans la nuit « une trace de tir par arme à feu au niveau de son épaule, ce qui pourrait avoir entraîné une atteinte aux poumons », a expliqué la procureure. « L’autopsie nous le dira », a-t-elle ajouté.

Un passeport algérien a également été retrouvé sur le corps, indiquant un âge de 25 ans. L’enquête, ouverte pour « homicide volontaire » et « association de malfaiteurs », se poursuit lundi. La garde à vue d’un homme, âgé de 31 ans et de nationalité algérienne, était encore en cours dans la matinée, tandis que les enquêteurs s’attellent à l’exploitation de la vidéosurveillance du quartier.

Un corps retrouvé dans un squat

L’affaire avait débuté dimanche après-midi, quand un homme a affirmé à un passant avoir été séquestré dans un pavillon avec un ami par plusieurs individus armés. Cet homme a également raconté que son ami était toujours retenu. Le passant a alors prévenu les forces de l’ordre locales qui, suspectant la présence d’armes, ont demandé l’intervention du Raid. Après être entré dans le pavillon, le Raid y a retrouvé le corps d’un homme. L’individu, qui avait affirmé avoir été séquestré, a lui été interpellé et placé en garde à vue.

Ce pavillon, situé à une cinquantaine de kilomètres au nord ouest de Paris, est connu localement pour être un squat. Concernant les armes qui y ont été découvertes, la procureure de Versailles Maryvonne Caillibotte a estimé « qu’on ne pouvait pas parler d’arsenal : ces armes relèvent plutôt d’une collection ». « Un lance-roquette, qui est une arme très ancienne, des armes longues qui peuvent être des armes de chasse ou de collection, très peu de munitions et un vieux pistolet-mitrailleur », a-t-elle énuméré.