JO de Paris 2024 : Pécresse demande à l’Etat d’investir 600 millions d’euros dans les transports

Mobilité La présidente LR de la région Ile-de-France, Valérie Pécresse, alerte sur le manque de ressources financières pour garantir le bon fonctionnement des transports pendant les JO 2024

20 Minutes avec AFP
Valérie Pécresse (Illustration).
Valérie Pécresse (Illustration). — ROMUALD MEIGNEUX/SIPA

Valérie Pécresse réclame plus d’argent pour garantir le bon fonctionnement des transports pendant les Jeux olympiques. Dans une lettre adressée mardi dernier au ministre des Transports Clément Beaune, elle alerte sur le déficit de ressources financières, et réclame des engagements de l’Etat.

« Nous avons la charge d’élaborer le plan de transport qui permettra le bon déroulement des transports pendant les Jeux olympiques et paralympiques », a rappelé la présidente d’Ile-de-France Mobilités (IDFM), l’autorité chargée d’organiser les transports dans la région francilienne.

7 millions de voyageurs attendus pendant les JO

« C’est une charge immense compte tenu du nombre de visiteurs attendus et de la multiplicité des sites à desservir », a-t-elle écrit dans sa lettre, dont le contenu a été révélé vendredi par la publication spécialisée Mobilettre. IDFM prévoit de transporter 7 millions de voyageurs pendant les deux semaines des Jeux olympiques (du 26 juillet au 11 août 2024) et 3 millions pendant les paralympiques (28 août au 8 septembre 2024).

Valérie Pécresse réclame donc « des ressources pour financer à la fois l’exploitation des lignes nouvelles de métro et de RER, et les transports des Jeux olympiques et paralympiques ». D’après IDFM, qui a organisé des assises de financement le 23 janvier, il manquerait 800 millions d’euros pour boucler son budget l’an prochain.

IDFM demande 600 millions d’euros à l’Etat

L’autorité demande donc à l’État des ressources à hauteur de 600 millions d’euros : 200 millions pour l’offre de transport supplémentaire liée aux JO et 400 millions pour l’exploitation des nouvelles lignes : extension du RER E, de la ligne 14 et pré-exploitation des lignes du Grand Paris Express.


« Vous ne pouvez pas d’un côté nous dire qu’il est urgent de prendre votre relève, arguant que les Jeux olympiques et paralympiques démarrent dans 18 mois, et de l’autre surseoir encore et toujours au règlement des questions financières », a tancé la présidente de région.