Baisse généralisée de la délinquance à Paris et sa proche banlieue
L'ORDRE REGNE Dans l’agglomération parisienne, les atteintes aux biens ont baissé de plus de 20 % entre 2019 et 2021
Et si l'ensauvagement de la société, chère à Gérald Darmanin, était victime, lui aussi, de la pandémie de coronavirus ? Cette audacieuse hypothèse (non scientifiquement prouvée) se base sur les derniers chiffres de la délinquance fournie par la préfecture de police (PP) de Paris. Et entre 2019 et 2021, la baisse est notable. « Les atteintes aux biens baissent ainsi de 22 % et celles relatives aux violences contre les personnes de 3 % », indique la PP dans un communiqué.
Dans le détail « le nombre de cambriolages diminue de 14 % dans l’agglomération parisienne, les vols de véhicules de près de 8 % et les vols de deux-roues de 20 % », ajoute le texte. Ce qui est tout de même impressionnant. Mais pas autant que le nombre de vols à la tire qui a chuté de 27 % en deux ans. « A Paris, ces chiffres représentent pratiquement un tiers de vols à la tire en moins par rapport à 2019, soit plus de 18.000 victimes épargnées », se félicite la PP. Seul point noir, la hausse de 5 % des escroqueries, liées selon la police, à la hausse de la cyber-délinquance.
Hausse des faits de violence sexuelle
Enfin concernant les violences aux personnes, « les violences physiques crapuleuses diminuent de -24,3 % par rapport à 2019 », avec deux fortes baisses à Paris (-27 %) et en Seine-Saint-Denis (-24 %) tandis que le taux d’homicide reste stable. Par ailleurs « les faits de violences sexuelles sont en hausse constante depuis l’année 2019 et connaissent, en 2021, une hausse de +25 %. Les violences intra-familiales, comme les violences conjugales augmentent de 17 % », précise le communiqué. Pour la PP, cette hausse s’explique par « la libération de la parole des femmes, notamment en matière de violences conjugales, qui s’accompagne d’une hausse des plaintes ».