Triangle de Gonesse : Les travaux de la ligne 17 du Grand Paris Express en passe d’être suspendus
INFO «20 MINUTES» La rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris recommande la suspension des travaux de la ligne 17, qui doit desservir une gare implantée sur le Triangle de Gonesse
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.
C’est une bataille qui oppose défenseurs et défenseuses de l’environnement et la Société du Grand Paris. La ligne 17 du Grand Paris Express, qui doit relier en d’ici 2030 l’aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle à l’aéroport de Paris-Orly, fait l’objet de critiques, accusée de menacer les terres agricoles du Triangle de Gonesse. Après le recours intenté par le Collectif pour le Triangle de Gonesse et France Nature Environnement (FNE) Ile-de-France, la rapporteuse publique de la cour administrative d’appel de Paris semble aller dans leur direction. Elle a recommandé, au cours d’une audience qui s’est tenue jeudi 9 septembre, la suspension des travaux de la ligne.
« L’argument principal utilisé par la rapporteuse, c’est que l’étude d’impact menée par la Société du Grand Paris est incomplète, parce qu’il n’y a pas d’étude du projet global. C’est ce que disait le tribunal de Montreuil et c’est ce que dit l’Autorité environnementale dans ses trois avis successifs », explique Maxime Colin, juriste chez FNE, qui a monté le recours.
Le tribunal administratif de Montreuil a en effet ordonné une première fois le 15 novembre 2019 la suspension des travaux pendant un an, mais cette décision a été annulée pour un problème de forme, ce qui a obligé l’association à recommencer tout le processus. Dans son avis de janvier 2018, l’Autorité environnementale a pointé des « lacunes importantes » dans l’étude d’impact de la Société du Grand Paris.
Suspension des travaux
« L’autre ligne rouge c’est l’impact sur les espèces protégées… 37 espèces sont menacées en Ile-de-France », explique à 20 Minutes Maxime Colin. La rapporteuse a estimé qu’en l’état, les mesures prises par la Société du Grand Paris pour la conservation des espèces protégées étaient insuffisantes.
La magistrate a donc demandé un sursis à statuer, qui entraînera de fait une suspension des travaux pendant une période de neuf à dix mois pour que la Société du Grand Paris révise son étude d’impact et ses mesures de compensation. Les avis des rapporteurs publics sont généralement suivis par la juridiction administrative, qui doit rendre sa décision le 30 septembre. « On est confiant sur le fait que la justice va suivre l’avis de la rapporteuse », estime Bernard Loup, responsable du Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG).
Contactée par 20 Minutes, la Société du Grand Paris s’est refusée à tout commentaire, estimant que la procédure était « en cours ».
« Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix »
La ligne 17 du Grand Paris Express était censée desservir le projet de mégacomplexe EuropaCity, projet abandonné par le gouvernement fin 2019. « L’objectif n’est pas de remettre en cause la ligne 17 », assurait à l’époque l’Elysée. Mais ses opposants et opposantes arguent qu’en l’état, la gare desservira… des champs.
« On parle de zéro artificialisation des sols et on continue à faire des lignes de train dans les champs ! » déplore ainsi Bernard Loup, qui ajoute : « Cette ligne 17 était déjà aux limites de la rentabilité, on est aujourd’hui sûrs qu’elle sera déficitaire. Il faut arrêter de vouloir la faire à tout prix, et plutôt se concentrer sur les améliorations attendues par les habitants sur le RER D ». Le projet de nouveau terminal à Roissy, le « T4 », ayant également été abandonné cette année, cette ligne 17 a décidément de sérieux obstacles sur sa route.
- Une marche pour la sauvegarde des terres agricoles est prévue les 9 et 10 octobre, à l'initiative de la FNE.