Bonne soire à tous, pas de réaction d'Emmanuel Macron ce soir, donc. On se retrouve demain pour la suite de l'enquête.
Attaque à l’arme blanche à Paris EN DIRECT : « Manifestement, c’est un acte de terrorisme islamiste », avance Gérald Darmanin...
LIVE Deux personnes ont été blessées à l’arme blanche à Paris près des anciens locaux de « Charlie Hebdo »
L’ESSENTIEL
- Une attaque a eu lieu ce vendredi en fin de matinée, rue Nicolas Appert, dans le 11e arrondissement de Paris près des anciens locaux de Charlie Hebdo.
- Deux personnes se trouvaient en « urgence absolue », a précisé la préfecture de police de Paris.
- Une cellule de crise a été ouverte au ministère de l’Intérieur, où le ministre Gérald Darmanin s’est rendu « en urgence » avec le Premier ministre Jean Castex.
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La situation qui a abouti à l’attaque ce vendredi appelle une réponse politique d’ensemble et pas seulement sécuritaire, a jugé l’ancien président François Hollande, au pouvoir au moment des attentats de 2015.
« Cela ne peut pas être seulement un discours, a plaidé sur BFM le prédécesseur d’Emmanuel Macron, ce doit être une politique qu’on voit dans toutes ses dimensions : l’éducation, l’emploi, la politique urbaine, mais aussi la sécurité et la lutte contre la radicalisation ».
« C’est un ensemble, n’attendons pas un discours, ou une loi, pour en avoir terminé avec ce qui est en cause et pas simplement en France », a-t-il souligné, alors que le gouvernement prépare une loi contre les « séparatismes », notamment l’islam politique.
« J’ai demandé au Préfet de police de me dire pourquoi nous avons sous-évalué la menace », a indiqué Gérald Darmanin sur France 2. « Vous l’avez sous-évaluée ? », demande Laurent Delahousse. « En tout cas, il y a eu un attentat, donc s’il y a eu un attentat, c’est que nous aurions pu faire mieux », a continué le ministre.
Cinq hommes, nés entre 1983 et 1996, ont été placés en garde à vue ce vendredi dans l'enquête antiterroriste sur l'attaque au hachoir à Paris, devant les anciens locaux de Charlie Hebdo, a appris l'AFP de source judiciaire.
D'après cette source, ces cinq hommes ont été interpellés à Pantin (Seine-Saint-Denis) par les enquêteurs lors d'une perquisition à l'un des domiciles supposés du principal suspect de cette attaque. Ces cinq gardes à vue s'ajoutent à celle du principal suspect et d'un autre homme, interpellées juste après l'attaque.
« Manifestement, c’est un acte de terrorisme islamiste. Ça fait peu de doutes », confirme le ministre. Selon le ministre, les forces de l’ordre ont déjoué 32 attentats depuis 3 ans.
Le ministre de l’Intérieur sera ce soir l’invité de Laurent Delahousse.
Le parquet de Paris ouvre une enquête pour « violation du secret de l’enquête » après « la diffusion de différentes photographies en lien avec l’enquête » sur l’attaque de ce vendredi.
Les investigations ont été confiées à la délégation parisienne de l’Inspection générale de la Police nationale (IGPN).
Le suspect arrêté place de la Bastille a reconnu les faits au moment de son interpellation, selon une source proche du dossier contactée par 20 Minutes, mais il n’a pas encore réitéré ses aveux en garde en vue.
L’entreprise, spécialisée dans le journalisme d’investigation, a été fondée en 2006 par le journaliste Paul Moreira. Son premier documentaire, sur l’Irak, obtient plusieurs prix.
Il est rejoint en 2009 par un autre ancien journaliste de Canal+, Luc Hermann.
L’entreprise est notamment connue dans l’audiovisuel pour être depuis 2011 le producteur du magazine de France 2 présenté par Elise Lucet, « Cash Investigation ». Elle produit également « Vert de rage », des enquêtes sur des sujets environnementaux diffusées sur France 5 et des programmes courts pour le Web. Premières Lignes Télévision a également développé des coproductions avec la BBC, la chaîne américaine HBO, la plateforme Netflix, et noué des partenariats avec des collectifs et d’autres médias d’investigation, notamment dans le cadre de grandes enquêtes collaboratives comme les « Panama Papers ».
Par notre journaliste Emilie Petit.
Le premier suspect, né en 2002 au Pakistan, est connu des services de police pour des affaires de droit commun, notamment pour port d’armes. Le second est un homme né en 1987, a confié une source policière à 20 Minutes. Il a arrêté et placé en garde à vue « afin de procéder à un certain nombre de vérifications » sur « ses relations avec l’auteur principal » présumé de l’attaque.
Le Premier ministre évoquait l'état de santé des deux blessés dans l’attaque de ce vendredi dans le 11e arrondissement de Paris. Ces deux journalistes ont été attaqués pendant leur pause cigarette, a précisé Jean-François Ricard, procureur de la République antiterroriste.
« J’ai voulu témoigner ma solidarité envers les familles des victimes mais également les collègues de travail de ces deux journalistes. Les services de sécurité et de secours sont intervenus très rapidement », a dit le Premier ministre.
Cette attaque est survenue « dans un lieu symbolique et au moment même où se déroule le procès des auteurs des actes indignes contre Charlie Hebdo », a souligné le chef du gouvernement. « C’est l’occasion pour le gouvernement de la République de rappeler son attachement indéfectible à la liberté de la presse, sa volonté résolue par tous les moyens de lutter contre le terrorisme », a-t-il ajouté.
Les parents vont pouvoir venir chercher leurs enfants confinés depuis le début de l’attaque, confirme la préfecture de police de Paris.
Pour savoir comment s'est passé ce confinement pour les élèves parisiens, c'est par ici, dans l'article de notre journaliste Delphine Bancaud.
Notre journaliste Hélène Sergent est sur place.
Une prise de parole doit avoir lieu dans l'après-midi.
Le président du Conseil européen Charles Michel, le Premier secrétaire du Parti socialiste Olivier Faure et la députée LFI Danielle Obono adressent leurs pensées « aux victimes et aux familles ».
Marine Le Pen, présidente du Rassemblement national a également réagi. Bien que les motivations des auteurs de l’attaque ne soient pas encore connues, Marine Le Pen s’en prend à « l’islamisme » dans une réaction publiée sur Twitter. Le parquet antiterroriste s’est saisi de l’enquête ouverte notamment pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste ».
Le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, avait évoqué au micro de France Inter, mercredi, les menaces qui pèsent sur Charlie Hebdo après la republication des caricatures de Mahomet à l’occasion de l’ouverture du procès des attentats de janvier 2015.
« [Il y a] une protection [de l’hebdomadaire] très forte parce que les menaces sont élevées. J’ai demandé d’ailleurs qu’on puisse réévaluer les menaces qui pèsent sur les journalistes et les collaborateurs de Charlie Hebdo. » Et d’ajouter : « La police met aussi des moyens considérables pour protéger le procès et les magistrats. »
L’enquête de flagrance est ouverte pour « tentative d’assassinat en relation avec une entreprise terroriste » et « association de malfaiteurs terroriste criminelle », a-t-il précisé. La DRPJ Paris et la DGSI sont chargés de l'enquête.
Le parquet de Paris a ouvert ce vendredi une enquête pour « tentative d’assassinat » après l’attaque à l’arme blanche qui a fait deux blessés près des anciens locaux de l’hebdomadaire Charlie Hebdo, a indiqué à l’AFP le procureur de Paris Rémy Heitz. Cette enquête a été confiée à la brigade criminelle de la police judiciaire.
Selon des sources policières contactées par 20 Minutes, le suspect interpellé à proximité de la place de la Bastille est un jeune de 18 ans. Il avait des traces de sang sur lui. Il a été interpellé par les policiers du 11e arrondissement qui vont le remettre aux enquêteurs de la brigade criminelle, saisie pour – l’instant – des investigations.
« On est en train de mettre en place une cellule de soutien psychologique pour la population » dans la mairie, a annoncé le maire du 11e François Vauglin.
« C’est quelqu’un qui était dans la rue avec une sorte de hachoir et qui s’est attaqué à deux personnes qui étaient devant le bâtiment. Il n’est pas entré dans le bâtiment », raconte-t-il sur BFM TV.
La journaliste de Cash Investigation, émission produite par Premières Lignes, était interviewée au JT de France 2. Elise Lucet a confirmé que les deux blessés avaient été pris en charge « très rapidement ». « Ils revivent un traumatisme », a-t-elle ajouté.
« Il ne faut pas aller chercher des enfants à l’école, les écoles sont bouclées, donc ils sont en sécurité », a précisé sur BFMTV le maire du 11e arrondissement, François Vauglin.
« Nos quartiers sont maintenant bien protégés avec un dispositif de sécurité qui est très efficace », a ajouté François Vauglin. « La concordance à la fois du procès de Charlie Hebdo puis de la situation ravive de bien tristes souvenirs », a-t-il déploré.
« Des milliers d’élèves », de la crèche au lycée, ont été confinés par précaution dans trois arrondissements du centre de Paris après l’attaque à l’arme blanche qui a fait au moins deux blessés près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo, a indiqué à l’AFP le maire de Paris Centre Ariel Weil.
« Cinq écoles du 11e arrondissement et toutes les écoles des 3e et 4e arrondissements ont été confinées. Ça représente des milliers d’élèves, de la crèche au lycée. On se met en sécurité. On est en train de fermer les équipements municipaux et les gymnases aussi », a ajouté Ariel Weil.
Pour rappel, le secteur à éviter, c’est le boulevard Richard-Lenoir, dans le 11e arrondissement de Paris, jusqu’à la place de la Bastille.
Il est soupçonné d’avoir blessé deux personnes à l’arme blanche à Paris ce vendredi dans des circonstances encore indéterminées près des anciens locaux du journal Charlie Hebdo, rue Nicolas Appert, en plein procès des attentats meurtriers qui l’avaient notamment visé en janvier 2015.
Retrouvez aussi les éléments connus jusqu'à présent sur cette attaque dans cet article.