C’est la fin de ce live, merci de nous avoir suivis ! Un article résumant les derniers rebondissements de la soirée est à lire ici. Bonne nuit à tous.
Retrait de Benjamin Griveaux : Agnès Buzyn candidate, Olivier Véran nommé ministre de la Santé
LIVE Revenez avec nous sur les réactions à la candidature d’Agnès Buzyn à la mairie de Paris
L’ESSENTIEL
- Agnès Buzyn a annoncé dimanche 16 février sa candidature à la mairie de Paris. Le député et médecin Olivier Véran a été nommé comme ministre de la Santé pour la remplacer au gouvernement.
- L’ancien candidat LREM Benjamin Griveaux, auteur d’une campagne difficile et à la traîne dans les sondages, a jeté l’éponge vendredi après la diffusion d’une vidéo de lui à caractère sexuel.
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Dans l’équipe Rachida Dati, la démission d’Agnès Buzyn est là encore questionnée. « Nous nous étonnons qu’une ministre engagée sur des dossiers majeurs comme la réforme des retraites, la crise de l’hôpital, le plan grand-âge et surtout la gestion de la pandémie mondiale du Coronavirus, abandonne son poste du jour ou lendemain » a déclaré Nelly Garnier, directrice de campagne de la candidate LR.
Selon Franceinfo, le programme de la candidate à la mairie de Paris sera dévoilé demain, une probable cérémonie de passation de pouvoir avec Olivier Véran aura également lieu ce lundi.
Cédric Villani, candidat dissident LREM à la mairie de Paris avant d’être exclu du parti, a souhaité « bon courage » à Agnès Buzyn. Son entourage a cependant critiqué cette désignation, déclarant que « l’appareil LREM finit par choisir une candidate qui n’aura que quatre semaines pour se plonger dans les dossiers parisiens. Ce choix fragilise l’exécutif en pleine crise sanitaire, au détriment d’un rassemblement et d’une victoire possibles derrière Cédric Villani. Cette décision est une nouvelle fois incompréhensible pour deux tiers des Parisiens qui espèrent l’alternance ».
« Cette ville va mal, elle n'est pas bien gérée » a déclaré Agnès Buzyn, en déplacement un café parisien où LREM a organisé un rassemblement. La désormais ex-ministre de la Santé se lance dans une campagne éclair, à un mois des élections municipales.
Olivier Véran, qui vient donc d’être nommé ministre de la Santé. Le député de l’Isère, également neurologue, est un macroniste de la première heure. On vous donne quelques éléments supplémentaires par ici.
« Madame Buzyn disait vendredi dernier qu’elle ne pouvait pas être candidate parce qu’elle était très occupée par les dossiers du coronavirus et de l’hôpital public de manière plus générale, a pour sa part réagit Ian Brossat sur Franceinfo. Cela donne le sentiment qu’elle y va à reculons. » Pour le porte-parole du PCF et maire adjoint à la mairie de Paris chargé du logement, « la mairie de Paris, c’est une grande affaire, et cela suppose beaucoup de préparation ». « Je ne pense pas qu’on puisse s’improviser maire de Paris en un mois. »
Sur LCI, Patrick Pelloux, président de l’association des médecins urgentistes a quant à lui fait part de son incompréhension quant à la démission d’Agnès Buzyn. « On nous enlève le commandant du navire en pleine tempête » a-t-il notamment déclaré.
Olivier Véran n’entend pas faire de la politique plus d’un ou deux mandats : « Hors de question que ma femme sacrifie sa carrière ! », assure ce défenseur du non-cumul. Et puis, « la classe politique n’est pas aimée ; quand je porte ma blouse blanche, j’ai une cote de confiance de 84 %, quand je mets l’écharpe tricolore, ça tombe à 6 % ! Il faut renouveler la vie politique et être plus proches des gens ».
Sa candidature, validée dimanche soir par les instances de la majorité, « est à même de rebattre les cartes et est une candidature de rassemblement », à « un moment particulier de la campagne », a-t-il déclaré, à quelques jours de la date limite de dépôt des listes à Paris, le 27 février.
« On écrit une nouvelle histoire. Le candidat LREM a été mis à terre par des gens qui ont voulu voler l’élection aux parisiens », mais, a ajouté le numéro un du parti présidentiel, « l’équipe de campagne a fait la démonstration de sa solidité ». « Elle n’est pas dans les clivages, mais dans la construction », a-t-il encore fait valoir.
Le député et médecin Olivier Véran remplace Agnès Buzyn comme ministre de la Santé, annonce l’Elysée.
Issu des rangs du PS, ce député suppléant PS en 2012 puis député LREM depuis 2017, a été le rapporteur du budget de la Sécurité sociale et co-rapporteur de la loi sur la réforme des retraites.
Dans le volet judiciaire de l'affaire, les gardes à vue de Piotr Pavlenski et de sa compagne, soupçonnée d'avoir été la destinataire des vidéos intimes de Benjamin Griveaux, ont été prolongées ce dimanche soir, indique à 20 Minutes, le parquet de Paris.
Hugo Huon, le président du collectif Inter-Urgences, a réagi à la candidature d’Agnès Buzyn : « C’est une belle forme de mépris d’avoir le culot de quitter le ministère alors que, après 11 mois, tout reste à faire à l’hôpital. (…) Ça montre qu’elle aura préféré choisir depuis le début sa carrière politique à la santé des malades et c’est probablement pour cela qu’elle n’a pas appuyé assez fort ses dossiers ».
Pour l’occasion, je vous invite à vous plonger dans l’interview complète qu’Hugo Huon a a accordée, vendredi, à Oihana Gabriel, spécialiste Santé à 20 Minutes. C’est ici
Tête de liste dans le 12e arrondissement de Paris, Emmanuel Grégoire rappelle, sur Twitter, qu'Agnès Buzyn avait démenti vouloir être candidate à la mairie de Paris, il y a deux jours à peine.
Agnès Buzyn annonce qu’elle va remettre sa démission à Edouard Philippe « dès ce soir ». Elle est d’ailleurs à l’hôtel de Matignon en ce moment même pour le rencontrer. Selon plusieurs journalistes sur Twitter, elle pourrait effectuer un premier déplacement de campagne dans Paris dans la soirée.
Dès lors qu’elle sera officiellement investie, Agnès Buzyn assure qu’elle quittera ses « fonctions ministérielles tant le surcroît d’activité intense, notamment liée à la gestion du coronavirus, demande une implication totale », a-t-elle indiqué dans une lettre d’intention.
Son investiture semble une formalité compte tenu de l’urgence pour le parti de la majorité présidentielle d’avoir un candidat, à un mois du premier tour prévu le 15 mars.
« J’y vais pour gagner », a déclaré la nouvelle candidate à l’AFP. « J’en ai envie ».
Vendredi sur France Inter, la ministre disait ne pas pouvoir être candidate à cause d'un agenda trop chargé.