Wissous : Nouvelle altercation du maire, Richard Trinquier, avec des gens du voyage
FAITS DIVERS Le maire de cette commune de l'Essonne s'est rendu dimanche sur un campement illégal de gens du voyage. Le ton est rapidement monté
Bis repetita… ou presque. Richard Trinquier, le maire Debout la France de Wissous, dans l’Essonne, s’est rendu dimanche matin sur le parking de la crèche Câlins Mâtins pour y déloger un campement illégal de gens du voyage, rapporte ce mercredi Le Parisien. En novembre dernier, l’élu à la réputation sulfureuse a été condamné à six mois de prison avec sursis et 1.500 euros d’amende pour avoir brandi un sabre japonais lors d’une altercation avec des gens du voyage qui venaient de s’installer illégalement sur un parking de sa commune. Un pistolet Glock 43 avait également été retrouvé dans son véhicule.
Cette fois, il n’était muni d’aucune arme mais entouré d’une dizaine de policiers municipaux et nationaux. Selon le quotidien, la situation s’est rapidement tendue. La maire affirme qu’il aurait été la cible d’insultes et de menaces. Il rapporte avoir porté plainte pour menaces de mort, injures à caractère raciste, outrage à une personne chargée d’une mission de service public et installation de caravanes en dehors des terrains aménagés. Les caravanes sont parties en apercevant les dépanneuses qu’a fait venir l’édile.
Lors de son procès, en octobre dernier, l’élu n’avait eu de cesse de se faire passer pour un justicier. « Il faut du courage pour faire ce que je fais », affirmait l’élu, se comparant à un « soldat qui défend sa Nation ». Le procureur, lui, avait fustigé un comportement à la Kill Bill, qui donnait à la fonction de maire un « côté guignolesque ». Le magistrat avait notamment rappelé à Richard Trinquier que la fonction d’officier de police judiciaire qu’occupent automatiquement les maires ne l’autorise en rien à se faire justice soi-même.