Running: Quels sont les endroits préférés des Parisiens et des Franciliens pour courir?

COURSE A PIED Stades, parcs, bords de fleuves… Coup d’œil sur les spots préférés des Franciliens pour courir

Pierre Cloix
Illustration / Marathon de Paris
Illustration / Marathon de Paris — NICOLAS MESSYASZ/SIPA
  • Les Franciliens courent en moyenne plus que le reste des Français
  • Un « parcours sportif en ville dense » va être mis en place à Paris pour 2020
  • Les Buttes Chaumont, le par de Versailles et les bords de Marne sont très prisés

Run, baby, run. Les Franciliens ont pris les paroles de Sheryl Crow à la lettre : ils sont des milliers à parcourir les trottoirs et les parcs d’Île de France. Une étude du site spécialisé Strava a mis en lumière leurs préférences en analysant près de 20.000 traces GPS utilisant leur application mobile. Alors, il préfère quoi, le coureur francilien ?

Bons élèves

Les Franciliens sont plutôt assidus quand il s’agit de « running » : dans le top 10 des départements français où il y a le plus de déplacements par personne, on en retrouve cinq d’Ile-de-France. La Seine-Saint-Denis occupe la deuxième place du podium avec 1,45 déplacement par personne. Le 93 est suivi par la Seine-et-Marne (3e), le Val-de-Marne (5e), les Hauts-de-Seine (7e) et le Val-d’Oise (8e).

Quels sont les spots préférés des Franciliens ?

A Paris, le lieu de référence est la piste Suzanne-Lenglen, dans le 15e arrondissement avec pas moins de 396.241 tentatives effectuées par 3.238 personnes. Suivent ensuite le parc Monceau (8e) et le parc des Buttes Chaumont (19e), le plus grand segment des trois avec une distance de 2,32 kilomètres par boucle.

En Seine-et-Marne, c’est sans surprise la forêt de Fontainebleau que les joggeurs privilégient. Vient ensuite le chemin de Halage, près de Meaux, le long du canal de l’Ourcq. La troisième place est occupée par un segment du côté de Coulommiers, le long du cours d’eau Le Grand Morin.

Le spot privilégié des Yvelines relève du défi ! Il s’agit en effet de la montée d’une colline à Elancourt : seulement 150 mètres à parcourir, mais 32 mètres de dénivelé. On trouve ensuite, logiquement, le parc de Versailles, puis la côte de Bièvre à Guyancourt.

Retour à la piste dans les Hauts-de-Seine où la piste de Puteaux a la préférence des coureurs, suivie par la côte des Gardes de Meudon et la coulée verte du parc de Sceaux.

En Seine-Saint-Denis, on retrouve le canal de l’Ourcq avec un segment qui le longe de Pantin à Bondy en passant par Bobigny. Le parc forestier de la Poudrerie à Sevran occupe la deuxième place et le podium est complété par l’anneau du parc Georges-Valbon à La Courneuve.

Sans surprise, les bords de Marne font le bonheur des adeptes du « running » dans le, Val-de-Marne. Un segment autour de Saint-Maur-des-Fossés occupe la première place, suivi par les 1.000 mètres du stade Duvauchelle à Créteil et par le tour du lac de Choisy-le-Roi.

Nouveau défi dans le Val-d’Oise avec la marche des douze colonnes à Cergy, 140 mètres seulement mais 31 mètres de dénivelé. Les deux autres favoris sont réservés à une « ambiance plus aquatique » avec le tour du lac d’Enghien et un segment le long des bords de l’Oise entre Auvers et Butry.

Le département champion est…

C’est à Paris où l’on coure les plus longues distances avec une moyenne de 11,88 km. La dernière place, elle, revient à la Seine-et-Marne avec seulement 10,5 km parcourus en moyenne. Cela reste tout de même plus élevé que la moyenne française, qui s’élève à 9,8 km par course.

Du nouveau dans la capitale

Les Parisiens férus de course à pied pourront également bientôt profiter d’un projet lancé par le Conseil de Paris : le premier « parcours sportif en ville dense ». Il s’agit d’un itinéraire de 4,4 km reliant Nation (10e) à Stalingrad (19e) sans aucune coupure. Cette promenade sera également agrémentée d’agrès sportifs et de signalisation au sol. Le tout sera aussi végétalisé. Ce potentiel paradis du joggeur verra le jour en 2020.