Paris: Autopartage, vélos, trottinettes, scooters… La Ville présente les nouvelles offres de mobilité
TRANSPORTS Des véhicules de mobilité en autopartage, vélos, trottinettes et scooters électriques en free-floating, déjà présents ou prochainement disponibles à Paris, ont été présentés ce jeudi…
- La mairie de Paris n’ayant pas d’accord «exclusif» avec Renault pour son offre de mobilité électrique, de nombreux acteurs arrivent sur le marché.
- Du côté des vélos, aussi, ça se bouscule au portillon.
Les stands s’alignent les uns après les autres, sur le parvis de l’église Saint Gervais (IVe arrondissement). Ce jeudi matin, la mairie de Paris a présenté un aperçu des véhicules de mobilité en autopartage - mais aussi des vélos, trottinettes et scooters électriques en free-floating - déjà présents ou prochainement disponibles dans la capitale. Et ils sont nombreux à se lancer sur ce marché des alternatives aux véhicules individuels. Notamment depuis la fin du service Autolib’.
Sans « contrat exclusif », « ça nous laisse la possibilité de venir »
La mairie de Paris n’ayant pas d’accord « exclusif » avec Renault pour son offre de mobilité électrique, combinant VTC électriques et voitures en autopartage, qui sera proposée à partir de septembre 2018, d’autres acteurs commencent à s’immiscer. A l’image d’Ubeeqo, Communauto, Zipcar ou encore PSA et son « Free 2 Move », présents ce jeudi.
« Étant donné qu’il n’y a plus de contrat exclusif, ça nous laisse la possibilité de venir », se réjouit Olivier Guasch, responsable du développement de l’autopartage pour Free 2 Move. « Nous allons donc déployer dans les rues de Paris en fin d’année, 500 véhicules électriques. Il sera possible de prendre un véhicule en voirie et de le restituer de la même façon sur des places disponibles », ajoute-t-il. Pour quel prix ? « On travaille dessus », conclut-il. Du côté des vélos, aussi, ça se bouscule au portillon.
« Il y a de la place pour tout le monde »
Après Mobike, OFO, Obike, Donkey Republic, un nouvel opérateur du vélo en libre circulation va tenter sa chance dans les rues parisiennes : Oribiky. « Nous arrivons dans la capitale le 1er octobre avec un service de haute qualité, en proposant aux citoyens un vélo partagé et électrique », détaille Yann Poincloux, directeur général de la société, qui va déployer une flotte de 400 vélos. Mais comment se démarquer avec autant de concurrents ?
« C’est très bien de voir autant d’offres, car c’est ainsi que nous allons changer les habitudes des gens. Après, nous n’avons pas de concurrents, notre offre est différente », assure-t-il en présentant son vélo bleu-blanc-rouge. Celui-ci est à assistance électrique et les utilisateurs paieront à « la minute consommée ». Soit 10 centimes, « sans charge additionnelle ».
Pour les scooters, étaient notamment présents Cityscoot, Coup. Enfin, Lime présentait son offre de trottinettes électriques, lancée il y a trois semaines à Paris. Autant de « solutions de mobilités partagées » qui « s’inscrivent dans le cadre de la lutte contre la pollution dans la ville et du développement des mobilités alternatives à la possession d’un véhicule individuel polluant », note la mairie. Christophe Najdovski a lui salué la pluralité des offres. « La mobilité évolue aujourd’hui à grande vitesse », souligne-t-il. Selon lui, « elle sera toujours plus partagée et il y a de la place pour tout le monde ».