Paris: Ils veillent sur l'église Sainte-Rita, vouée à la démolition
REPORTAGE Riverains, élus et amis de l'édifice sont parvenus à stopper les travaux préparatoires à sa destruction...
Rue Bonvin, à deux pas de la station de métro Volontaires, dans le 15e arrondissement de Paris. Ce mercredi, l’ambiance est calme. La tempête est passée, la veille. Riverains, élus et amis de l’église Sainte-Rita sont parvenus à faire stopper les travaux préparatoires à la démolition de l’édifice, qu’ils continuent de protéger.
Mercredi matin, c’était au tour de Valérie Giovannucci, adjointe au maire du 15e arrondissement, de veiller sur le site. - Jane Hitchcock/20 Minutes
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »
Pile devant cette palissade haute de trois mètres et parmi une dizaine de personnes, Valérie Giovannucci, une écharpe tricolore bien en vue par-dessus sa veste. L’adjointe au député-maire (LR) Philippe Goujon annonce : « Nous maintenons la veille jusqu’à vendredi, au moins. Pour qu’aucun chantier illégal ne s’installe ». D’après l’élue, des plaintes pour violences vont être déposées contre les ouvriers arrivés la veille et repartis le même jour : des irrégularités dans les règles d’emprise sur le domaine public ont été constatées.
Il préfère les cloches au projet de l’acquéreur
« Effectivement, les ouvriers ont été contraints de retirer les barrières du trottoir : elles gênaient le passage des piétons, pour qui ils n’avaient rien prévu », raconte un riverain, aux premières loges des travaux. « J’habite juste ici, j’ai vue sur le bâtiment voisin de l’Unesco, en cours de réhabilitation, et l’église, forcément, dit-il en montrant du doigt les fenêtres de son appartement. En deux jours, le chantier de démolition a vite avancé, c’est certain. Mardi, il y avait quasiment tout le conseil municipal du 15e, la police… Beaucoup de monde. Tout a été arrêté », témoigne-t-il, le sourire aux lèvres. « Personnellement, je trouve idiot de détruire l’édifice, qui était archi-plein, avant. On y organisait des messes, des enterrements, des mariages… Je préférais les cloches, même si elles étaient électriques, au projet de logements de l’acquéreur… »
Pour la défendre, ils la squattent
A l’écart du groupe formé devant l’église, David Pastor. Il est le porte-parole du Mouvement du 14 juillet, une organisation « pacifiste. Nous occupons les lieux », annonce-t-il fermement. « On nous impose tout et on ne nous demande rien : nous sommes sur toutes les luttes, dont la préservation de Sainte-Rita. » Un rouleau de sacs-poubelle à la main, il attend de pouvoir rentrer dans l’église, qu’une dizaine de membres du mouvement « est en train de nettoyer. La police a tenté de nous expulser vers 1h du matin mais nous sommes restés. La chaîne sur la porte, c’est nous qui l’avons posée », prévient le nouveau-venu.
Ils réclament la suspension du permis de construire
Le statut particulier de l’église Sainte-Rita - dédiée au rite catholique gallican, elle n’a pas de lien avec le Diocèse de Paris et n’est inscrite à aucun inventaire - n’empêche pourtant pas la mobilisation. « La mairie du 15e défend le symbole culturel. Une église, c’est un marqueur, pour les habitants », confie la porte-parole du premier magistrat de l’arrondissement. « Un véritable repère, pour les riverains et les quelque 300 paroissiens », renchérit Nicolas Stoquer, président délégué des Arches de Sainte-Rita. Considéré comme LA « bible » de cet épineux dossier, le défenseur explique : « Le promoteur a affirmé à l’ancien maire de Paris, Bertrand Delanoë, que le site était dépourvu d’amiante. Or, il y en a et, malgré cela et le fait que le rapport de l’expert ne soit pas encore tombé, il veut commencer à démolir l’église… »
Au risque de gâcher le paysage, Nicolas Stoquer ajoute le risque sanitaire : « Si le désamiantage n’est pas fait dans les règles de l’art, nous déposerons plainte pour mise en danger de la vie d’autrui ». Il demande à Anne Hidalgo de suspendre, à tout le moins, le permis de construire et de s’intéresser au projet immobilier alternatif et « original » élaboré par l’association : construire des logements par-dessus l’église. « Nous avons bien conscience qu’il faut de nouveaux logements à Paris. Mais nous n’opposons pas la solidarité nationale à la charité chrétienne. »