Cannes: Pour l'ancienne volleyeuse Victoria Ravva, «les calendriers ne remplissent pas les gymnases»
VOLLEY-BALL Quand elle était joueuse, Victoria Ravva prenait la pose...
Janvier et ses calendriers approchent. Les shootings photos pour les illustrer avec. Jeudi, les volleyeuses du sont passées devant l’objectif pour illustrer les mois de l’année de leur plastique. Attirer les regards avec des poses sexy plutôt qu’avec des exploits sportifs, c’est l’un des choix de communication du club cannois depuis neuf ans. L’ancienne capitaine et l’une des manageuses du calendrier, , s’explique.
En quoi consistait le shooting ?
Le studio se situe dans une belle maison de Cagnes-sur-Mer. Les photos seront glamour et mettront en avant la féminité des sportives. Ça fait partie de notre communication.
Pourquoi avoir fait ce choix ?
Les sportives peuvent être très fortes, battantes et à la fois glamour, très sexy. Au début, c’était pour la provocation, car on ne parlait que très peu de volley-ball. On a essayé d’attirer les regards des journalistes. S’ils ne viennent pas pour nos résultats, ils viendront peut-être pour autre chose.
Trouvez-vous cela normal ?
C’est étonnant que les gens ne viennent pas nous interviewer pour nos résultats ou pour nos bonnes actions. On a beaucoup plus de facilités à les attirer avec ce genre d’actions. Ça nous désole énormément. Mais ce n’est pas le calendrier qui remplit des gymnases.
Alors, vous entrez dans leur jeu …
Non. Ce n’est jamais trop. On ne voit pas de choses très gênantes. Les filles se prêtent au jeu. Et à la fin, ce sont les joueuses qui acceptent ou refusent la publication.