Attaque à Nice: Le conducteur connu des services de police... 80 morts dans un acte «au caractère terroriste»...
LIVE Un camion a foncé sur la foule réunie sur la promenade des Anglais à l'occasion du feu d'artifice du 14 juillet...
- Un camion a foncé sur la foule aux alentours de 23h30 à Nice ce jeudi 14 juillet, sur plus de 2 km
- Le bilan provisoire est de 80 morts et 60 blessés dont 18 en urgence absolue
- François Hollande évoque une « attaque au caractère terroriste»
- L'état d'urgence va être prolongé de trois mois
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Le conducteur du camion a tiré à plusieurs reprises avec un pistolet avant d'être abattu par la police, selon des sources proches des enquêteurs. «Au moment où il a été abattu par les policiers, il avait fait feu plusieurs fois», a souligné vendredi le premier adjoint LR de la ville de Nice et président de la région Paca, Christian Estrosi.
Avec une colombe qui pleure.
Et celui d'une lectrice du Monde:
Voici la carte pour trouver le centre près de chez vous.
Le Conseil français du culte musulman (CFCM) et la Grande mosquée de Paris ont condamné l'attaque. «La France vient d'être touchée une nouvelle fois par un attentat d'une gravité extrême», déplore dans un communiqué le CFCM, en condamnant cette attaque «odieuse et abjecte qui vise notre pays le jour même de la Fête nationale qui célèbre les valeurs de liberté, d'égalité et de fraternité».
Egalement dans un communiqué signé de son recteur Dalil Boubakeur, la Gande mosquée de Paris, exprimant «son immense émotion et sa consternation», a «condamné fermement cet odieux et horrible attentat criminel de masse». Elle «appelle à l'unité de tous les citoyens dans cette nouvelle terrible épreuve qui endeuille toute la communauté nationale».
Le Conseil de sécurité de l'ONU a «condamné avec la plus grande fermeté l'attaque terroriste barbare et lâche». Dans une déclaration unanime, les 15 pays membres du Conseil expriment «leur profonde sympathie et leurs condoléances» aux familles des victimes et au gouvernement français.
Selon BFMTV, «le conducteur du camion était connu des services de police pour des faits de violence et d'usage d'armes». Selon les informations de la chaîne, le conducteur disposait d'un pistolet de petit calibre, mais les grenades et les armes de guerre signalées plus tôt était «factices».
Au niveau «alerte attentat».
Un touriste britannique raconte à BFMTV son expérience à seulement «1m50 du conducteur». «Au début, j'ai cru qu'il avait perdu le contrôle de son véhicule», indique-t-il. Et puis il l'a vu «paniqué» sortir une arme, avant que les forces de l'ordre ne réussissent à le neutraliser.
Marisol Touraine, ministre des Affaires sociales et de la Santé, s'est elle aussi rendue à Nice où elle s'est exprimée : «Le plan blanc a été mis en oeuvre immédiatement. Cela veut dire que les victimes ont été orientées vers les hôpitaux en mesure de les accueillir, principalement au CHU. Ce plan a bien fonctionné. Le temps du bilan viendra. A ce stade, je viens saluer les victimes et le formidable travail du service public hospitalier.»
Le ministre de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, s'est exprimé depuis Nice où il s'est rendu en urgence.
Le ministre de l'Intérieur indique que c'est le procureur de la République qui donnera des informations sur l'enquête, et notmament sur l'identité du conducteur.
Le Président de la République, François Hollande, s'est exprimé en direct à la télévision après s'être entretenu en tête-à-tête avec le Premier ministre:
«Un camion a foncé dans la foule avec l'intention de tuer, de massacrer. Nous déplorons 77 victimes dont plusieurs enfants. Cette attaque dont le caractère terroriste ne peut être nié est encore une fois d'une violence absolue et il est clair que nous devons tout faire pour que nous puissions lutter. Le conducteur a été abattu. Nous ignorons s'il avait des complices.
La France a été frappée le jour de sa Fête Nationale, le 14 juillet, symbole de sa liberté parce que les droits de lhomme sont niés par les fanatiques et que la France est forcément leur cible. Tous les moyens sont déployés pour venir en aide aux victimes. Le plan blanc a été déclenché.
Après Paris, en janvier puis Novembre, avec Saint-Denis, voilà que Nice est touché. C'est toute la France qui est sous la menace. Nous devons faire la démonstration d'une vigilance absolue et d'une détermination sans faille. Nous devons réhausser encore notre niveau de protection. J'ai décidé que nous allons maintenir à un haut niveau l'opération Sentinelle. J'ai également décidé de faire appel à la réserve opérationnelle, c'est à dire tous ceux qui ont été à un moment sous les drapeaux pour venir soulager les effectifs de policiers et de gendarmes. Enfin j'ai décidé que l'Etat d'Urgence qui devait prendre fin le 26 juillet serait prolongé de 3 mois. Un projet de loi sera soumis au parlement d'ici à la semaine prochaine.
Rien ne nous fera céder et nous allons renforcer nos actions en Syrie comme en Irak et nous continuerons à frapper ceux qui nous attaquent sur notre propre sol dans leurs repaires.
Un conseil de défense se tiendra demain. Il permettra le déploiement de tous les effectifs nécessaires. La France est affligée par cette nouvelle tragédie. Elle est horrifiée par ce qui vient de se produire, cette monstruosité qui consiste à utiliser un camion pour délibérément tuer des personnes qui venaient simplement fêter le 14 juillet. Elle sera toujours plus forte que les fanatiques qui veulent aujourd'hui la frapper.»
Il y a toujours environ 60 blessés dont une quinzaine en urgence absolue.
Le hashtag et les photos de profil, comme celle du maire de Nice, envahissent Twitter.
Des papiers d'identité au nom d'un Franco-Tunisien retrouvés dans le camion, selon une source policière de l'AFP, confirmant une info de Nice Matin. «L'identification du chauffeur du camion est encore en cours», a déclaré vers 03h20 une source policière.
François Hollande s'exprimera lors d'une allocution télévisée vers 03H30 vendredi après l'attentat meurtrier de Nice, a-t-on appris auprès de l'Elysée. Le chef de l'Etat a regagné vers 02H40 le palais présidentiel avec le Premier ministre Manuel Valls pour un nouvel entretien en tête-à-tête après une réunion de crise au ministère de l'Intérieur.
« Des armes lourdes » ont été retrouvées dans le camion a déclaré Christian Estrosi, président du conseil régional PACA. « Si on sait que c’est un camion, si on sait que c’est un chauffeur qui avait une arme à feu, semble-t-il, à la fenêtre au moment où il a été abattu, on peut quasiment confirmer que c’était une action parfaitement préméditée et parfaitement structurée et en faire un certain nombre de déductions », a dit le président de la métropole Nice Côte d’Azur à des journalistes à Nice.
« Il y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes, je ne peux pas m’exprimer au-delà de cela, c’est la responsabilité du préfet et du procureur », a ajouté l’ex-maire de Nice, désormais 1er adjoint (LR) de la municipalité et président de la région Paca. « Nous sommes en état d’urgence, nous sommes dans un plan Vigipirate. Ce n’est pas parce que l’Euro est terminé qu’on doit se relâcher », a encore commenté l’élu de la cinquième ville de France.
« Il y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes, je ne peux pas m’exprimer au-delà de cela, c’est la responsabilité du préfet et du procureur », a ajouté l’ex-maire de Nice, désormais 1er adjoint (LR) de la municipalité et président de la région Paca. « Nous sommes en état d’urgence, nous sommes dans un plan Vigipirate. Ce n’est pas parce que l’Euro est terminé qu’on doit se relâcher », a encore commenté l’élu de la cinquième ville de France.
« Il y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes, je ne peux pas m’exprimer au-delà de cela, c’est la responsabilité du préfet et du procureur », a ajouté l’ex-maire de Nice, désormais 1er adjoint (LR) de la municipalité et président de la région Paca. « Nous sommes en état d’urgence, nous sommes dans un plan Vigipirate. Ce n’est pas parce que l’Euro est terminé qu’on doit se relâcher », a encore commenté l’élu de la cinquième ville de France.
« Il y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes, je ne peux pas m’exprimer au-delà de cela, c’est la responsabilité du préfet et du procureur », a ajouté l’ex-maire de Nice, désormais 1er adjoint (LR) de la municipalité et président de la région Paca. « Nous sommes en état d’urgence, nous sommes dans un plan Vigipirate. Ce n’est pas parce que l’Euro est terminé qu’on doit se relâcher », a encore commenté l’élu de la cinquième ville de France.
« Il y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes, je ne peux pas m’exprimer au-delà de cela, c’est la responsabilité du préfet et du procureur », a ajouté l’ex-maire de Nice, désormais 1er adjoint (LR) de la municipalité et président de la région Paca. « Nous sommes en état d’urgence, nous sommes dans un plan Vigipirate. Ce n’est pas parce que l’Euro est terminé qu’on doit se relâcher », a encore commenté l’élu de la cinquième ville de France.
« Il y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes, je ne peux pas m’exprimer au-delà de cela, c’est la responsabilité du préfet et du procureur », a ajouté l’ex-maire de Nice, désormais 1er adjoint (LR) de la municipalité et président de la région Paca. « Nous sommes en état d’urgence, nous sommes dans un plan Vigipirate. Ce n’est pas parce que l’Euro est terminé qu’on doit se relâcher », a encore commenté l’élu de la cinquième ville de France.
« Il y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes, je ne peux pas m’exprimer au-delà de cela, c’est la responsabilité du préfet et du procureur », a ajouté l’ex-maire de Nice, désormais 1er adjoint (LR) de la municipalité et président de la région Paca. « Nous sommes en état d’urgence, nous sommes dans un plan Vigipirate. Ce n’est pas parce que l’Euro est terminé qu’on doit se relâcher », a encore commenté l’élu de la cinquième ville de France.
« Il y avait des armes dans ce véhicule et des armes lourdes, je ne peux pas m’exprimer au-delà de cela, c’est la responsabilité du préfet et du procureur », a ajouté l’ex-maire de Nice, désormais 1er adjoint (LR) de la municipalité et président de la région Paca. « Nous sommes en état d’urgence, nous sommes dans un plan Vigipirate. Ce n’est pas parce que l’Euro est terminé qu’on doit se relâcher », a encore commenté l’élu de la cinquième ville de France.
Le parquet s'est saisi d'une enquête pour «assassinats et tentatives d'assassinats en bande organisée en lien avec une entreprise terroriste» et «association de malfaiteurs terroriste criminelle», a précisé le parquet. Les investigations sont confiées aux enquêteurs de la direction centrale de la police judiciaire (DCPJ) et de la direction générale de la sécurité intérieure (DGSI).
La cellule de crise de la section antiterroriste du parquet a été activée. Aucune information n'était disponible dans l'immédiat sur les motivations de cette attaque.
Le président des Etats-Unis Barack Obama a fermement condamné jeudi soir «ce qui semble être une horrible attaque terroriste» à Nice, en France, où plus de 70 personnes ont été tuées lorsqu'un camion a foncé sur la foule qui assistait au feu d'artifice du 14 juillet.
«Nous sommes solidaires de la France, notre plus vieil allié, au moment où elle fait face à cette attaque», a déclaré M. Obama dans un communiqué, offrant l'aide des Etats-Unis dans l'enquête pour retrouver les responsables de cette tragédie.
Un site gouvernemental est en place.
Une cellule de soutien est active: 0493722222
On rappelle qu'il y a aussi le téléphone 04 93 72 22 22
C'est le sous-préfet qui l'indique, selon Nice Matin.
Le camion a parcouru 2 km avant d'être arrêté
«A la lumière de la terrible attaque à Nice»
C'est le dernier bilan, toujours provisoire
04 93 72 22 22
Il n'y a pas encore de renvendication officielles, mais selon le Site Group, qui surveille les milieux djihadistes, les réactions sont comparables aux attentats de Paris et de Bruxelles, que Daesh avait rapidement revendiqué.
« C’était une soirée cool. L’ambiance était bonne, le feu d’artifice plutôt chouette, les gamins jetaient des galets dans l’eau et le réseau plantait. Bref, c’était une soirée cool », entame le journaliste, «Au loin, un bruit. Des cris. Ma première pensée: un malin a voulu faire son petit feu d’artifice de son côté et ne l’a pas maîtrisé… Mais non. Une fraction de seconde plus tard, un énorme camion blanc filait à une allure folle sur les gens donnant des coups de volant pour faucher un maximum de personnes. Ce camion de la mort est passé à quelques mètres de moi et je n’ai pas réalisé. J’ai vu des corps volaient comme des quilles de bowling sur son passage».
Un témoignage à lire ici
« Ce soir à 22h30 un camion fou a foncé à vive allure, sur la Promenade des Anglais sur la foule qui regardait le feu d'artifice organisé pour la fête nationale. Il s'agit du pire drame de l'histoire de Nice car plus de 70 victimes sont déjà à déplorer face à ce chauffard qui tirait à vue en fonçant sur la foule. Nous sommes terrifiés et nous voulons présenter à toutes les familles concernées nos sincères condoléances. Aujourd'hui, l'heure est à la mobilisation. Nous faisons actuellement le point avec les services de l'Etat qui ont à charge la gestion de la situation de crise », a écrit le maire de Nice.
Selon le procureur de Nice Jean-Michel Prêtre, il s'agit d'un premier décompte réalisé par les pompiers. Une foule très nombreuse était venue participer à une soirée festive et regarder les feux d'artifice du 14 juillet.
Le plan d’Organisation de la réponse de sécurité civile (Orsec), créé en 1952, a vocation à secourir les personnes, protéger les biens et l’environnement en situation d’urgence. Depuis 2004, le dispositif Orsec peut se déclencher au niveau départemental.
Initiée le 13 novembre à Paris par le réseau social Facebook, la fonctionnalité permettant d'indiquer qui se trouve en sécurité a été actionné à Nice.
« Nous étions avec des amis au niveau du Negresco. J’ai vu passer le camion à une vitesse folle, sans doute 90 km/h. Il est passé en une seconde. Il y avait beaucoup de corps sur la chaussée après. Des gens avec les jambes écrasées, la tête écrasée...100 ou 200 mètres plus loin, j’ai entendu des coups de feu. J’ai vu passer un policier qui disait « Je vais le tuer » et puis il y a eu peut-être cinq ou dix coups de feu. Il va y avoir énormément de victimes. La promenade des Anglais est une chaussée à trois voies. Et dessus, il n’y avait que des gens allongés par terre. J’espère que certains vont s’en sortir. Le bilan risque d’être très lourd.»
Ensuite, on s’est réfugié dans un immeuble. J’ai tapé à la première porte. Je suis chez eux à ce moment…"
Comme le soir du 13 novembre à Paris, un mot-clé #PortesOuvertesNice propose d'héberger les niçois coincés dans les rues et qui ne peuvent pas rentrer chez eux.
Le président François Hollande, qui se trouvait à Avignon, rentre à Paris, où il se rendra directement à la cellule de crise mise en place au ministère de l'Intérieur, a indiqué l'Elysée à l'AFP.
« Le président s'est entretenu avec (le Premier ministre) Manuel Valls et (le ministre de l'Intérieur) Bernard Cazeneuve. Il rentre à Paris et se rendra directement place Beauvau à la cellule de crise », a-t-on précisé de même source.
Le camion aurait roulé sur une longue distance. Le chauffeur a été abattu.