« Je garde mes convictions et je ne m'arrêterai pas »
Dimanche soir, il a perdu le duel. Opposé à David Lisnard (UMP), Philippe Tabarot, du même parti, s'est fait devancer de plus de 30 points par le nouveau maire de Cannes. Un résultat qui fait baisser le nombre de sièges au conseil municipal (de 9, en 2008, à 6) qu'occuperont ses colistiers, au sein d'une opposition qu'il espère « active et constructive ». Avant de retenter sa chance dans six ans.
Comment expliquez-vous l'écart si important qui vous sépare de David Lisnard (58, 97 %, contre 26, 08 %) ?
Il a bénéficié de la vague nationale qui a porté les têtes de liste de l'UMP. Il a probablement été considéré par les électeurs comme le candidat du parti. Il a d'ailleurs joué une campagne très nationale en affichant ses soutiens. Pour moi, le résultat est certes une déception, mais pas une claque. Mon électorat reste stable et solide.
Vos colistiers élus siégeront-ils tous sur les bancs du conseil municipal ?
Non, Paul Simonet [5
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sur sa liste] a souhaité démissionner et d'autres ajustements sont encore en cours. Il y aura un certain renouvellement. Mais tous, en tout cas, restent des soutiens, ils me suivront d'une manière ou d'une autre. L'équipe demeure très très soudée.
Vous repartirez en campagne dès samedi, lors du premier conseil ?
Je garde en tout cas toutes mes convictions. J'ai des responsabilités par rapport aux milliers de Cannois qui ont voté pour moi. Nous formerons une opposition active et constructive. Il n'est pas question de s'opposer systématiquement à tous les projets de la majorité. On les soutiendra s'ils représentent le meilleur pour notre ville. En tout cas, j'ai plus que jamais envie de travailler aux côtés de mes colistiers. Je ne m'arrêterai pas.