Un black-out sur les rails paralyse le trafic azuréen

Fabien Binacchi
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En gare de Nice, mardi soir.
En gare de Nice, mardi soir. — J.-A. Gallien Lamarche/ANP/20 Minutes


Des retards en cascade et une foule de trains annulés. Mardi, la panne est arrivée en pleine heure de pointe sur les voies ferrées du département. En cause ? « Un problème d'alimentation électrique survenu vers 17 h 30 entre Cagnes-sur-Mer et Saint-Laurent-du-Var », répond la direction de la SCNF. « Un léger affaissement de câbles » a ainsi totalement paralysé le trafic entre Antibes et Nice. Des trains arrêtés en pleine voie, d'autres bloqués en gare, les usagers du rail ont dû prendre leur mal en patience.



Voyageurs excédés



En début de soirée sur les quais niçois de la halte Thiers, le tableau n'affichait ainsi que des mauvaises nouvelles pour des voyageurs, souvent excédés. « J'ai fini mon boulot à 18 h. A 19 h 30, j'y suis toujours et on ne nous dit rien. On sait juste qu'on est bloqués », soufflait David, un quadra Cannois travaillant à Nice. André et Rosetta, eux, devaient partir pour Paris. « On avait déjà changé nos billets à cause de la grève de mercredi [dans la zone de Marseille]. Nous avons dû rechanger [ce mardi]. C'est la galère totale. Même les agents ne sont pas au courant. » Tous les trains grandes lignes ont ainsi du être annulés. « Les voyageurs ont été pris en charge dans des hôtels ou des rames dortoirs », a précisé la SNCF. Vers 21 h 30, la société des chemins de fer envisageait de libérer une des deux voies pour permettre le transfert des usagers. Des travaux sur les câbles devaient se poursuivre dans la nuit pour un retour à la normale ce mercredi.

■ Pannes électriques

En juillet 2012, la coupure d'un transformateur retardait des TGV Nice-Marseille. Plus tard, en 2012, deux pannes de caténaires, entre Nice et Monaco, puis de Toulon aux Arcs, créaient des perturbations.