Nantes : Après un été record, les Machines de l’île cherchent « un nouveau souffle »
TOURISME Abandon de l’Arbre aux hérons, changement de direction… Une nouvelle page s’ouvre pour les Machines de l’île, toujours au top de sa fréquentation
- Cet été a encore été synonyme d’affluence pour les Machines de l’île de Nantes, où 247.800 billets ont été vendus en deux mois.
- Après l’abandon de l’Arbre aux hérons et l’arrivée d’une nouvelle directrice, le site touristique doit se « projeter vers le futur ».
Il y a encore eu du monde cet été sur le dos du Grand éléphant, dans la Galerie des machines et dans les étages du Carrousel des mondes marins. A tel point qu’un nouveau record de fréquentation a été battu, annonce ce mardi le site touristique de l’île de Nantes. « Entre le 1er juillet et le 31 août, 247.800 billets ont été vendus, se félicite Pierre Orefice, le directeur des Machines de l’île, qui prendra sa retraite à la fin du mois. C’est 2.500 de plus qu’en 2022 et 4.200 de plus qu’en 2019. Le public étranger était au rendez-vous, passant de 30 à 38 % de nos visiteurs. »
Si la canicule de début septembre a fait un peu fléchir la fréquentation, contrebalancée ces derniers jours par les supporteurs de la Coupe du monde de rugby, c’est désormais autre chose qui préoccupe les équipes des Machines. Après l’abandon récemment confirmé par la métropole du projet phare d’Arbre aux Hérons, l’absence de nouvelle machine à la réouverture en février dernier, et l’arrivée d’une nouvelle directrice Hélène Madec, le site veut ouvrir une nouvelle page.
« L’histoire continue »
« Depuis ce sinistre mois de septembre 2022 [premier renoncement de Nantes métropole au projet d’Arbre aux hérons], on s’est demandé : "que vont devenir les Machines ?", rapporte Pierre Orefice. Mais on ne va pas s’enfermer dans une polémique alors on réfléchit sur la façon dont on va continuer à étonner les Nantais, donner un nouveau souffle à la galerie. On ne peut pas rester sans nouveautés, (…) avec ce lien entre la mécanique et le vivant à conserver. » « On se projette vers le futur, l’histoire continue, assure Hélène Madec, également directrice du développement touristique au sein du Voyage à Nantes. A quel endroit, avec quelles machines, c’est ce qu’il nous faudra définir, avec tous nos partenaires. » Plusieurs scénarios seront mis sur la table.
Alors qu’une réflexion plus globale sur l’avenir du parc des chantiers est lancée, plusieurs réunions doivent avoir lieu ces prochains mois, avant la présentation d’une feuille de route en début d’année prochaine. Sur laquelle le Grand héron, sans son arbre, figurera assurément. « Il a beaucoup pris la pluie donc il faut le remettre en état, juge Pierre Orefice. Mais nous n’avons aucune opposition à ce qu’il soit ici, sur l’île de Nantes. Je suis d’ailleurs sûr qu’il aura le même impact que l’éléphant. »