Nantes: Malgré un possible blocage, les étudiants invités à se rendre à la fac vendredi

UNIVERSITE Des étudiants mobilisés contre la Loi Vidal bloquent les accès à certains bâtiments depuis trois jours...

F. B et J. U.
Le campus du Tertre de l'université de Nantes.
Le campus du Tertre de l'université de Nantes. — F.Brenon/20Minutes

Pour la quatrième journée consécutive, le campus du Tertre de l’université de Nantes pourrait être bloqué par des étudiants ce vendredi matin. C'est en tout cas ce qui a été décidé en assemblée générale, à laquelle moins d'une centaine d'étudiants a participé ce jeudi matin. Mais cette fois, les cours pourraient tout de même reprendre: c'est en tout cas le souhait du président de l'université.

Plutôt que de décider d'une fermeture administrative des bâtiments, comme il l'a fait à plusieurs reprises ces derniers temps, Olivier Laboux appelle les étudiants et les personnels à se rendre sur le campus, «dès le début des cours».


Trois jours de blocage

Une prise de position alors que depuis trois jours, l'accès aux bâtiments Tertre, langues, Censive et Igarun sont empêchés par des barrages. Les cours prévus n'ont donc pas se pu se tenir. Les facultés de Droit et de sciences économiques, l’IAE et les bibliothèques universitaires sont, pour l’heure, accessibles.

Les étudiants, rassemblés derrière le collectif Université en lutte, sont mobilisés contre le dispositif Parcoursup et contre la loi « Orientation et réussite des étudiants» (loi Vidal). Ils dénoncent aussi les expulsions, la semaine dernière, des migrants hébergés au sous-sol du bâtiment Censive et au sein du château du Tertre. Une manifestation a d'ailleurs eu lieu ce jeudi après-midi.

Des temps d’échange plutôt que des blocus ?

Certains étudiants réclament aussi la démission du président de l’université, Olivier Laboux. Ce dernier, qui a réuni ce mercredi matin des administrateurs, vice-présidents et directeurs de composantes de l’université, a exprimé sa « condamnation ferme des blocages qui sont opérés depuis plusieurs semaines », « demande que les blocages cessent immédiatement afin de permettre une reprise des activités » et sa « volonté de pouvoir redonner à l’université de Nantes sa capacité à être un lieu ouvert au débat et à l’échange sur l’ensemble des sujets ».

En parallèle, de plus en plus d'étudiants expriment leur opposition au blocage sur les réseaux sociaux.