Loire-Atlantique: Le parc éolien maritime de Saint-Nazaire repoussé à 2021
ENVIRONNEMENT EDF annonce que les 80 éoliennes qu'elle doit construire au large de Saint-Nazaire sont retardées par des recours...
Les éoliennes au large de La Baule et Saint-Nazaire, ce n’est pas pour tout de suite. Le groupe EDF a en effet prévenu mardi qu’il ne pourra pas mettre en service avant 2021 le parc éolien maritime qu’il doit développer au large de la Loire-Atlantique, du fait de recours déposés par des anti-éoliens et des écologistes. Deux autres parcs éoliens français, l’un au large de Fécamp (Seine-Maritime), l’autre dans la Manche au niveau de Courseulles-sur-Mer (Calvados), sont dans la même situation.
Les recours déposés contre ces projets « font perdre encore une année supplémentaire (…) les premières éoliennes pourront être en mer en 2020, et les parcs mis en service en 2021/2022 », a déclaré Béatrice Buffon, directrice générale adjointe d’, la filiale d’EDF dédiée aux énergies renouvelables.
« Il n’y aura rien avant 2020 », date initialement prévue pour la mise en service de ces trois parcs d’une capacité totale de plus de 1.400 mégawatts (MW), a-t-elle ajouté.
Impact visuel, danger pour les navires
Les trois projets concernés ont été , en association avec le constructeur Alstom, lors d’un appel d’offres national. Ils ont obtenu cette année le feu vert des préfectures concernées pour pouvoir lancer les chantiers, mais ces arrêtés préfectoraux ont été attaqués par des , qui critiquent notamment l’impact visuel des éoliennes, leur impact sur le milieu marin et la sécurité des navires.
La cour administrative d’appel de Nantes, seule compétente sur les recours concernant l’éolien en mer, a un an pour se prononcer.
80 éoliennes au large de Saint-Nazaire
En Loire-Atlantique, le projet de se compose de 80 éoliennes en mer d’une capacité unitaire de 6 MW pour une puissance totale de 480 MW. Les éoliennes seront localisées à plus de 12 km au large de la Côte d’Amour, sur une surface globale de 78 km². La production envisagée équivaut à couvrir la consommation électrique annuelle moyenne de 700.000 habitants, soit 54 % des habitants de Loire-Atlantique.