Pays de la Loire: Philippe de Villiers crie à la «trahison», Bruno Retailleau lui répond

POLITIQUE Le président du Mouvement de la France (MPF) qualifie de «trahison» la candidature de son ex-dauphin vendéen à l'élection régionale en Pays de la Loire sous l'étiquette UMP...

Frédéric Brenon
Philippe de Villiers a été président du conseil général de Vendée pendant 22 ans, de 1988 à 2010..
Philippe de Villiers a été président du conseil général de Vendée pendant 22 ans, de 1988 à 2010.. — Frank Perry AFP/Archives

Le président du Mouvement pour la France (MPF), Philippe de Villiers, a très peu apprécié la candidature de son ex-dauphin et successeur au Conseil général de Vendée, Bruno Retailleau, aux élections régionales en Pays de la Loire. Davantage que cette candidature, c'est le renoncement du sénateur vendéen UMP à briguer un nouveau mandat à la tête du département de Vendée en mars prochain qui irrite le double candidat à l'élection présidentielle. Et celui-ci l'a fait savoir sur Twitter:

 @BrunoRetailleau quitte la Vendée. C'était bien la peine... La Vendée n'était donc qu'un tremplin. Trahir un jour, trahir toujours.
— Philippe de Villiers (@PhdeVilliers) 6 Janvier 2015

 

En marge de sa déclaration de candidature, le nouveau candidat de la droite en vue des  élections régionales a répondu. «Moi, ce qui m'habite c'est l'intérêt général. Je ne suis ni dans l'amertume, ni dans la haine. Ce qu'attendent les gens aujourd'hui, c'est qu'on ne perde pas d'énergie dans ce genre de querelles.»

Longtemps proches politiquement et professionnellement (notamment au Puy du Fou), Philippe de Villiers et Bruno Retailleau sont en froid depuis le départ de ce dernier du Mouvement pour la France (MPF) en 2010, suivi de la démission surprise du premier au Conseil général de Vendée la même année. Bruno Retailleau a ensuite rallié l'UMP en 2012.