Pays de la Loire: Comprendre le décrochage scolaire en trois chiffres

EDUCATION L'Insee vient de publier une étude sur le décrochage scolaire dans la région, alors que le gouvernement doit annoncer son plan, ce vendredi...

Julie Urbach
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NANTES, le 02/09/2010 Illustration collège
NANTES, le 02/09/2010 Illustration collège — © Fabrice ELSNER

Vendredi, Najat Vallaud-Belkacem, la ministre de l'Education, doit annoncer sa stratégie de lutte contre le décrochage scolaire, qui affecte chaque année en France 140.000 jeunes quittant l'école sans diplôme ni qualification. Quel est l’état des lieux dans la région Pays de la Loire? Trois chiffres à retenir de la récente étude à ce sujet publiée par l'Insee.

27.000 C’est le nombre de jeunes qui quittent prématurément les bancs de l'école en Pays de la Loire, en 2011. Ce qui place la région au 6e rang pour le nombre de décrocheurs. Certains territoires, comme le pourtour de la Sarthe, une moitié est de la Mayenne ou le sud de la Vendée sont davantage exposés. A l’inverse, les zones périurbaines autour de Nantes, Angers, Laval, Le Mans et La Roche sur Yon semblent plus protégées, même s’il n’y a pas de risque zéro.

2 Deux facteurs déterminants peuvent expliquer le décrochage, explique l’Insee: le sexe et le niveau de diplôme des parents. En région Pays de la Loire, être une fille et avoir des parents diplômés ou en emploi sont des remparts au décrochage. Mais il y a d’autres raisons: la catégorie socioprofessionnelle des parents ou le fait de vivre ou pas en HLM. «Les enfants d’agriculteurs et de cadres sont ceux qui ont le moins de chance de décrocher», signale l'étude.

1.200 C’est le nombre de retours à l'école, en 2013, alors que les plateformes de suivi et d’appui du rectorat ont suivi 4.000 cas. «L’académie de Nantes a ainsi dépassé l’objectif national de 900 retours en formation», note l’Insee. De son côté, la Région mène un plan de lutte contre le décrochage depuis 2012.