Municipales 2020 à Montpellier : Face à une profonde division, Coralie Mantion devrait être désignée tête de liste EELV
POLITIQUE Une assemblée générale du parti se tient ce mardi soir à Montpellier
Ce mardi soir, un nouvel épisode de la folle campagne des écolos se joue à Montpellier. Après l’éviction brutale par le parti, le 18 janvier, de Clothilde Ollier (dissidente EELV), malgré sa désignation par une primaire, une assemblée générale doit décider de la marche à suivre pour les municipales dans la capitale de l'Hérault.
Coralie Mantion (EELV) est la seule candidate. La porte-parole des Verts avait proposé à Jean-Louis Roumégas (dissident EELV), qui a fait acte de candidature pour les municipales malgré son échec à la primaire, de la rejoindre. Il a décliné la proposition.
Une « union des écologistes » ?
« Nous voulions présenter une motion aux militants, pour qu’il soit en seconde place, et il a refusé, indique Coralie Mantion, qui a de grandes chances d’être désignée tête de liste ce mardi. Mais notre motion laisse la porte ouverte. Nous proposerons aux militants de faire l’union des écologistes, y compris avec l’Ecologie pour tous [la liste de Jean-Louis Roumégas]. Il est important que tous les talents soient réunis. » Mais Jean-Louis Roumégas ne sera pas tête de liste, indique Coralie Mantion. « Il a perdu la primaire, les gens veulent du renouveau, de nouveaux visages », a indiqué la militante, le 27 janvier.
De son côté, Jean-Louis Roumégas ne veut plus entendre parler de cette assemblée. « Nous poursuivons notre entreprise de défense de l’économie dans une démarche purement citoyenne, confie l’ancien adjoint de Georges Frêche. Nous avons fait une proposition dans laquelle nous n’exigions pas la tête de liste, nous avons proposé que cette question soit soumise à un vote. Il y a eu un refus catégorique d’avoir un accord avec nous, si nous n’acceptions pas d’emblée que la tête de liste soit Coralie Mantion. »
Par ailleurs, le tribunal de Bobigny s’est déclaré lundi incompétent pour juger en référé le recours de Clothilde Ollier, qui contestait sa suspension par EELV, et a renvoyé l’affaire sur le fond. Chez les écolos, à Montpellier, la division semble insoluble.