Salon du tatouage à Montpellier : C'est quoi les tattoos tendances du moment ?

STYLE De vendredi à dimanche, le Parc Expo accueille 180 tatoueurs et des tas d'animations...

Nicolas Bonzom
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Strasbourg le 24 avril 2015. Convention internationale
du tatouage de Strasbourg, la tatto world 2015 à la Coop au Port du Rhin
Strasbourg le 24 avril 2015. Convention internationale du tatouage de Strasbourg, la tatto world 2015 à la Coop au Port du Rhin — G. Varela / 20 Minutes

Le gentil dauphin sur la nuque ou le tribal sur le biceps ont fait leur temps. A l’occasion du 6e Salon du tatouage de vendredi à dimanche au Parc Expo de Montpellier, avec 180 tatoueurs, des spectacles burlesques, des DJ sets et des expositions, 20 Minutes défriche les nouvelles tendances avec les organisateurs de l’événement.

Le prénom. Graver le prénom de ses enfants ou de son conjoint sur sa peau, c’est toujours l’une des demandes les plus fréquentes dans les boutiques. « On essaie de proposer aux clients de partir, plutôt, sur un tatouage plus figuratif, comme un dessin qui leur rappelle cette personne, car c’est la base du métier ! », assure Thomas, tatoueur à Montpellier et organisateur du salon. La citation (« Carpe diem » en premier lieu) a également la cote. Même si, c’est vrai, c’est un poil ringard tout de même.


Le tattoo japonais. « C’est un type de tatouage qui est bien revenu à la mode, note David, qui gère la communication du salon. Ils s’inspirent des estampes traditionnelles japonaises. » Pivoines, samouraïs, dragons, carpes koi ou autres geishas figurent parmi les motifs les plus appréciés par les clients qui optent pour un tattoo nippon.

Le tradi’. D’après Sam, tatoueur et organisateur du salon, les amateurs de tattoo ne s’embarrassent plus de fioritures : dans le choix des motifs, ils vont à l’essentiel. « On est sur un trait, une couleur. Un tatouage simple, sans trop de détails. »

L’inscription maori. Ce type de tatouage a quelque peu éclipsé le tribal, véritable star des années 1990 (et c’est pas plus mal, non ?). Ces motifs, inspirés de la culture néo-zélandaise, sont plus détaillés, plus arrondis, moins agressifs que leurs grands frères. « C’est un type de tatouage qui existe depuis la nuit des temps, mais revient pas mal à la mode », note Thomas, qui a un salon de tatouage à Montpellier.


Les symboles. Signe de l’infini ou trio d’étoiles, les symboles ont toujours la cote en boutique. Les chiffres romains aussi. « Pour ça, merci Rihanna ! », sourit Thomas.