Montpellier: Chèvres, moutons et poneys pour débroussailler le Mas Nouguier

ENVIRONNEMENT Après le parc Malbosc il y a un an, la ville renouvelle l'expérience de l'éco-pâturage...

Nicolas Bonzom
Le troupeau est au Mas Nouguier, à Montpellier.
Le troupeau est au Mas Nouguier, à Montpellier. — N. Bonzom / Maxele Presse

Elles s’appellent Eclair, Danseur, Fringuant, Tornade, Cupidon, et Comète. Ces six chèvres alpines ont rejoint l’Agriparc du Mas Nouguier, avec 50 moutons préalpes et deux shettlands, Appy et Veni. Installée dans le quartier Grisettes durant trois mois, cette petite ménagerie aura pour rôle de débroussailler une superficie de 6 hectares.

« L’éco-pâturage, basée sur des techniques ancestrales de pastoralisme, est une solution alternative à un entretien mécanique des espaces verts, qui peut mobiliser des énergies fossiles », explique la ville de Montpellier, qui renouvelle l’expérience un an après celle du parc de Malbosc, où 90 moutons sont également de retour.

Des chèvres et des moutons cohabitent au Mas Nouguier.
Des chèvres et des moutons cohabitent au Mas Nouguier. - N. Bonzom / Maxele Presse

Réduire les déchets

Autre avantage : en broutant tranquillement les espaces verts, les animaux réduisent les déchets liés à la tonte mécanique, contribuant au passage à une fertilisation naturelle des sols, et permettant à la flore de se développer, et de se diversifier.


« Petit à petit, on déplace le troupeau, indique la jeune bergère qui garde les animaux jour et nuit. Et d’ici le mois de juillet, la superficie totale devrait être atteinte. » A l’avenir, d’autres parcs et espaces verts de Montpellier pourraient avoir droit à ce dispositif innovant, aussi bénéfique pour l’écologie que pour les yeux des riverains.

Et si la mairiemise à fond sur l’éco-pâturage, c’est aussi parce que ce dispositif sert de support d’animations pédagogiques. De nombreux écoliers s’y rendent régulièrement.