Pyrénées-Orientales: Dix-sept cas de virus liés à une piqûre de moustique tigre depuis le printemps
SANTE Malgré la fin de l’été, la bestiole n’a pas déserté la région. Les professionnels conseillent de supprimer toutes les eaux stagnantes…
Le tigre a décidé de prolonger ses vacances. Malgré la fin de l’été, la bestiole, susceptible de transporter des maladies tropicales comme la dengue, zika ou le chikungunya, reste très active, notamment dans les Pyrénées-Orientales.
Depuis le 1er mai, la stratégie de surveillance mise en place par l’, structure régionale chargée d’endiguer la progression des moustiques, a permis de repérer dans les Pyrénées-Orientales dix-sept cas de personnes qui ont contracté un virus hors de France. « Mais nous n’avons pas eu un moustique qui a piqué une personne malade et qui en a contaminé une autre avec une piqûre », martèle Grégory L’Ambert, entomologiste médical, cité par .
Huit départements surveillés de près
Les 17 personnes ont suivi un traitement, et des opérations de démoustification ont été mises en place dans les secteurs concernés. Huit départements d’Occitanie vont être surveillés étroitement jusqu’à la fin du mois de novembre.
Comme l’explique l’EID Méditerranée, « durant le mois d’octobre, avant la diapause et l’hivernation de l’insecte, les nuisances (et d’éventuelles transmissions vectorielles) dues aux moustiques tigres sont encore possibles » : 80 % des gîtes de reproduction se trouvent à l’intérieur des domiciles privés, sous la forme de toutes petites collections d’eaux stagnantes, sales comme propres.
La structure invite donc les habitants à supprimer ces vases, fûts d’eau de pluie, pneus usagés, pièges à sable des bouches d’égouts ou creux d’arbres en eau pour empêcher les moustiques d’y accéder. Car la femelle adore y pondre ses œufs.