Merci de l'avoir suivi avec nous.

Washington a imposé mercredi des sanctions économiques à l’encontre d’un réseau russe de blanchiment d’argent, qui utilise notamment des cryptomonnaies pour permettre aux élites du pays de contourner les sanctions imposées par les pays occidentaux.

Ces sanctions ciblent des personnes et entités liées au groupe TGR, a indiqué le département américain du Trésor dans un communiqué. Les entreprises concernées sont installées au Royaume-Uni, aux Émirats arabes unis et en Thaïlande, est-il précisé. Une entreprise basée aux États-Unis, dans l’État du Wyoming, est également visée.

« Par l’intermédiaire du groupe TGR, les élites russes ont cherché à exploiter les actifs numériques, en particulier les cryptomonnaies adossées au dollar américain, pour échapper aux sanctions américaines et internationales, s’enrichissant ainsi, de même que le Kremlin », a déclaré Bradley Smith, sous-secrétaire par intérim au terrorisme et au renseignement financier.

L’Ukraine a démenti mercredi soutenir militairement les combattants du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui mène une offensive contre les forces de Bachar al-Assad dans le nord-ouest de la Syrie, comme l’en a accusé Moscou.

Kiev « rejette catégoriquement les accusations infondées de la Russie à l’encontre de l’Ukraine concernant son implication présumée dans l’aggravation de la situation sécuritaire en Syrie », a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga sera lui aussi mercredi et jeudi à Malte. Pour la même réunion de l’OSCE, où doit se rendre son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour son premier déplacement dans l’UE depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.

Andriï Sybiga s’exprimera lors de la session plénière et mènera des rencontres bilatérales avec des représentants « de pays partenaires », a indiqué la diplomatie de Kiev dans un communiqué.

Moscou annonce que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, sous sanctions européennes, se rendra jeudi et vendredi à Malte pour une réunion ministérielle de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), son premier déplacement dans l’Union européenne depuis le début de la guerre en Ukraine.

« Les 5 et 6 décembre, le ministre russe des Affaires étrangères et une délégation russe participeront à la prochaine réunion du Conseil ministériel de l’OSCE » à Malte, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, lors de son briefing quotidien. La dernière visite de Sergueï Lavrov dans l’UE remontait à décembre 2021 en Suède, selon le ministère.

La Russie apporte son « soutien » au programme nucléaire et de missiles de la Corée du Nord, en échange d’armes et de soldats dans sa guerre contre l’Ukraine, a déclaré mercredi le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. « Ces développements peuvent déstabiliser la péninsule coréenne et même menacer les Etats-Unis », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

La « guerre illégale en Ukraine nous menace donc tous », a-t-il ajouté, soulignant le danger global que représente, selon lui, « l’alignement croissant de la Russie, de la Chine, de la Corée du Nord et de l’Iran » dans ce conflit.

Cette information sortie par le média russe indépendant Astra, appuyée par la diffusion sur Telegram d’une vidéo officielle d’une réunion de la Douma donne une idée de l’ampleur des pertes humaines. Lors de cette réunion, une vice-ministre de la Défense, Anna Tsiviliova – présentée par certains médias comme une parente de Vladimir Poutine – a indiqué que la Russie avait reçu quelque 48.000 demandes de tests ADN de membres de la famille de soldats combattant en Ukraine et cherchant un proche.

« Le ministère de l’Intérieur les récolte, gratuitement, à ses frais, et les inclut dans sa base de données, auprès de tous les membres de familles qui en ont fait la demande. Comme je l’ai dit – 48.000 personnes », dit-elle dans cette vidéo.

Après cette déclaration, lors de cette réunion, le chef du comité de la Douma sur la Défense, Andreï Kartapolov, a pris la parole, demandant à ce que « ce nombre ne figure nulle part » dans des documents officiels, car il s’agit d’une « information confidentielle et assez sensible ».

Les alliés de l'Ukraine doivent suffisamment l'aider militairement pour « changer la trajectoire » de la guerre, « une fois pour toutes », estime ce mercredi le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte.

« Nous devons fournir un soutien suffisant pour changer la trajectoire de ce conflit une fois pour toutes », a-t-il déclaré lors d'une conférence de presse à Bruxelles.

Un habitant de Crimée, péninsule ukrainienne annexée par la Russie en 2014, a été condamné à 15 ans de prison pour espionnage au profit de Kiev et trahison, a annoncé mercredi le parquet local, nouvel exemple des lourdes peines prononcées en plein conflit ukrainien.

Cet homme de 45 ans a été accusé d'avoir envoyé aux services secrets ukrainiens (SBU), via une messagerie, des images vidéo permettant de localiser les systèmes de défense antiaérienne russes déployés à Kertch, en Crimée, selon un communiqué.

La Cour suprême de Crimée l'a reconnu coupable de « haute trahison » et l'a condamné à 15 ans de camp à régime sévère, selon la même source.

L'Ukraine accuse ce mercredi la Russie d'avoir torturé à mort le maire d'une ville du sud du pays, détenu par les forces russes en 2022, et dont le corps a été restitué récemment par Moscou lors d'un échange.

Ievguen Matveïev, le maire de Dniproroudné, « a été retenu en captivité par les occupants pendant deux ans et huit mois et torturé à mort. Lors du dernier échange, son corps a été rendu à l'Ukraine », a écrit sur Telegram Ivan Fedorov, le gouverneur de la région méridionale de Zaporijjia.

La localité de Dniproroudné, dont la population était estimée à 17.700 habitants avant la guerre, se trouve dans la région de Zaporijjia que Moscou a partiellement annexée en 2022.

Ivand Fedorov a décrit l'ancien maire comme un « véritable patriote ». « Pendant l'occupation, il n'a pas quitté la ville ni ses habitants et a tout fait pour assurer la vie de la communauté », a-t-il expliqué dans son message publié sur Telegram.

L'ONU lance ce mercredi un appel humanitaire à hauteur de 47,4 milliards de dollars pour aider 190 millions de personnes l'an prochain dans un monde malmené par les conflits et le changement climatique. « Le monde est à feu et à sang », a déclaré le chef des affaires humanitaires des Nations unies, Tom Fletcher, lors de la présentation de l'appel à Genève, expliquant que « la combinaison des conflits, de la crise du climat et des inégalités a créé un parfait désastre ».

Gaza, Ukraine, Soudan, Liban, Syrie... 2024 a été « l'une des années les plus brutales de l'histoire récente » pour les civils pris dans les conflits selon l'ONU, et « si aucune mesure urgente n'est prise, l'année 2025 pourrait être pire encore ».

L'ambassadeur russe à l'ONU a accusé mardi l'Ukraine de soutenir militairement les combattants du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS) qui mène une offensive contre les forces syriennes dans le nord-ouest de la Syrie.

« Nous voulons attirer particulièrement l'attention sur les traces identifiables pointant vers la principale direction du renseignement ukrainien, le GUR, dans l'organisation des hostilités et dans la fourniture d'armes aux combattants dans le nord-ouest de la Syrie », a déclaré Vassili Nebenzia lors d'une réunion du Conseil de sécurité.

« Nous faisons référence à l'identification dans la province d'instructeurs militaires ukrainiens (...) qui entraînaient les combattants du HTS aux opérations de combat », a-t-il ajouté. « Les combattants du HTS non seulement ne cachent pas le fait qu'ils sont soutenus par l'Ukraine, mais ils en font l'étalage », a-t-il estimé, accusant l'Ukraine de leur avoir fourni notamment des drones.

L’armée russe a encore revendiqué mardi la conquête de deux villages dans l’est et le sud de l’Ukraine, où ses troupes, plus nombreuses que celles de Kiev, gagnent du terrain sur l’ensemble du front à une vitesse inédite depuis mars 2022.

L’Ukraine a mis mardi la pression sur les pays de l’Otan pour être invitée à les rejoindre, mais sans résultat concret à l’issue d’un dîner de travail entre les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance et de l’Ukraine.

Plusieurs pays de l’Alliance, États-Unis en tête, sont réticents à prendre la « décision monumentale » de faire rentrer Kiev dans l’Otan d’autant que cela pourrait ne pas plaire Donald Trump.

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner l’ensemble des informations sur le conflit entre Kiev et Moscou.

L’incertitude demeure sur l’après 20 janvier. C’est en effet à cette date que Donald Trump va officiellement faire son retour à la Maison-Blanche. Le président élu a promis de faire la paix en Ukraine « en 24 heures », mais sans dire vraiment comment il compte s’y prendre. Les pays européens de l’Otan redoutent eux d’être mis à l’écart d’une éventuelle négociation et plusieurs cherchent donc les moyens de s’assurer une place à la table des discussions.

L’Ukraine a démenti mercredi soutenir militairement les combattants du groupe islamiste radical Hayat Tahrir al-Sham (HTS), qui mène une offensive contre les forces de Bachar al-Assad dans le nord-ouest de la Syrie, comme l’en a accusé Moscou.

Kiev « rejette catégoriquement les accusations infondées de la Russie à l’encontre de l’Ukraine concernant son implication présumée dans l’aggravation de la situation sécuritaire en Syrie », a indiqué le ministère ukrainien des Affaires étrangères dans un communiqué.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga sera lui aussi mercredi et jeudi à Malte. Pour la même réunion de l’OSCE, où doit se rendre son homologue russe, Sergueï Lavrov, pour son premier déplacement dans l’UE depuis le début de l’invasion de l’Ukraine.

Andriï Sybiga s’exprimera lors de la session plénière et mènera des rencontres bilatérales avec des représentants « de pays partenaires », a indiqué la diplomatie de Kiev dans un communiqué.

Moscou annonce que le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov, sous sanctions européennes, se rendra jeudi et vendredi à Malte pour une réunion ministérielle de l’OSCE (Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe), son premier déplacement dans l’Union européenne depuis le début de la guerre en Ukraine.

« Les 5 et 6 décembre, le ministre russe des Affaires étrangères et une délégation russe participeront à la prochaine réunion du Conseil ministériel de l’OSCE » à Malte, a déclaré la porte-parole de la diplomatie russe, Maria Zakharova, lors de son briefing quotidien. La dernière visite de Sergueï Lavrov dans l’UE remontait à décembre 2021 en Suède, selon le ministère.

La Russie apporte son « soutien » au programme nucléaire et de missiles de la Corée du Nord, en échange d’armes et de soldats dans sa guerre contre l’Ukraine, a déclaré mercredi le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte. « Ces développements peuvent déstabiliser la péninsule coréenne et même menacer les Etats-Unis », a-t-il dit lors d’une conférence de presse à Bruxelles.

La « guerre illégale en Ukraine nous menace donc tous », a-t-il ajouté, soulignant le danger global que représente, selon lui, « l’alignement croissant de la Russie, de la Chine, de la Corée du Nord et de l’Iran » dans ce conflit.

Cette information sortie par le média russe indépendant Astra, appuyée par la diffusion sur Telegram d’une vidéo officielle d’une réunion de la Douma donne une idée de l’ampleur des pertes humaines. Lors de cette réunion, une vice-ministre de la Défense, Anna Tsiviliova – présentée par certains médias comme une parente de Vladimir Poutine – a indiqué que la Russie avait reçu quelque 48.000 demandes de tests ADN de membres de la famille de soldats combattant en Ukraine et cherchant un proche.

« Le ministère de l’Intérieur les récolte, gratuitement, à ses frais, et les inclut dans sa base de données, auprès de tous les membres de familles qui en ont fait la demande. Comme je l’ai dit – 48.000 personnes », dit-elle dans cette vidéo.

Après cette déclaration, lors de cette réunion, le chef du comité de la Douma sur la Défense, Andreï Kartapolov, a pris la parole, demandant à ce que « ce nombre ne figure nulle part » dans des documents officiels, car il s’agit d’une « information confidentielle et assez sensible ».

L'Ukraine accuse ce mercredi la Russie d'avoir torturé à mort le maire d'une ville du sud du pays, détenu par les forces russes en 2022, et dont le corps a été restitué récemment par Moscou lors d'un échange.

Ievguen Matveïev, le maire de Dniproroudné, « a été retenu en captivité par les occupants pendant deux ans et huit mois et torturé à mort. Lors du dernier échange, son corps a été rendu à l'Ukraine », a écrit sur Telegram Ivan Fedorov, le gouverneur de la région méridionale de Zaporijjia.

La localité de Dniproroudné, dont la population était estimée à 17.700 habitants avant la guerre, se trouve dans la région de Zaporijjia que Moscou a partiellement annexée en 2022.

Ivand Fedorov a décrit l'ancien maire comme un « véritable patriote ». « Pendant l'occupation, il n'a pas quitté la ville ni ses habitants et a tout fait pour assurer la vie de la communauté », a-t-il expliqué dans son message publié sur Telegram.