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Le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, participe à ce qui est sans doute sa toute dernière réunion de l’Otan. S’il peut sans doute s’enorgueillir que l’Alliance atlantique soit renforcée depuis l’invasion russe de l’Ukraine, ce énième déplacement du secrétaire d’Etat américain en Belgique se déroule dans l’ombre du prochain retour de Donald Trump, dont la politique étrangère s’annonce aux antipodes de celle de l’administration Biden.

Pour ce diplomate en corps et en âme de 62 ans, francophile, qui aura parcouru inlassablement le monde ces quatre dernières années, se rendant y compris plusieurs fois à Kiev, la rencontre mardi et mercredi avec ses homologues de l’Alliance atlantique prend un relief très particulier.

« Vous avez été un allié fidèle et les gens vous apprécient beaucoup », lui a glissé le secrétaire général de l’Otan, Mark Rutte, avant leur rencontre mardi au siège de l’alliance, saluant un « leadership […] dont on a toujours besoin ».

Les chancelleries de l’Alliance atlantique restent divisées sur l’adhésion rapide que réclame l’Ukraine pour sa protection. « La seule garantie de sécurité efficace est l’adhésion à l’Otan pour l’Ukraine », a assuré sur ce point le chef de la diplomatie estonienne Margus Tsahkna. Xavier Bettel, le chef de la diplomatie luxembourgeoise n’est pas sur la même ligne : « Je pense qu’une adhésion à l’Otan renforcerait à nouveau la tension et la possibilité de nouveaux conflits demain », a-t-il jugé ce mardi.

Trois personnes sont mortes ce mardi dans la région orientale de Donetsk, à la suite de tirs d’artillerie et des attaques de drones russes, a déclaré le gouverneur local, Vadym Filachkine.

Des frappes ont touché la ville de Kostiantynivka, de Kotliné et de Pokrovsk, toutes trois non loin de la ligne de front.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga a réclamé mardi à Bruxelles que les alliés de l’Otan lui fournissent 20 nouveaux systèmes de défense anti-aérienne, pour contrer les frappes de missiles russes.

L’Ukraine a besoin, selon lui, de « livraisons urgentes de systèmes supplémentaires de type, Hawks, Nasams, ou Iris-T ». « Cela nous aidera à éviter le black-out », a dit le ministre à la presse au siège de l’Otan, alors que les frappes russes s’emploient depuis des semaines à détruire les infrastructures énergétiques de l’Ukraine.

Très prudent, le secrétaire général de l'Otan Mark Rutte s'est contenté de réitérer la position de principe de l'Alliance. Le processus devant conduire à l'adhésion de l'Ukraine est « irréversible », a-t-il ainsi rappelé devant la presse, sans toutefois évoquer un calendrier.

Plusieurs pays de l'Otan, Etats-Unis en tête, sont réticents à prendre cette « monumentale décision », comme l'a qualifiée un diplomate à Bruxelles. Les responsables américains reconnaissent en privé qu'il est peu probable qu'une telle invitation soit lancée à quelques semaines du début de la nouvelle présidence Trump. « Un tel geste avant l'arrivée de la nouvelle administration rendrait Trump furieux et il prendrait le contre-pied immédiatement », reconnaît un diplomate européen de l'Otan.

Cette décision prendra du temps et le sujet ne sera réellement évoqué que l'an prochain, avant le sommet de l'Alliance prévu fin juin à La Haye, estime un autre.

Des nouvelles attaques russes contre des infrastructures en Ukraine ont provoqué de vastes coupures d'électricité dans l'ouest du pays, à des centaines de kilomètres de la ligne de front, ont déclaré mardi les autorités ukrainiennes.

Pendant la nuit de lundi à mardi, un drone russe a frappé un « site des infrastructures électriques » à Ternopil, cité comptant plus de 220.000 habitants, a indiqué son maire, Serguiï Nadal, sur Telegram. Cette ville avait été touchée lundi par une autre attaque de drones, qui a tué un civil et fait au moins trois blessés, et avait connu en novembre d'importantes coupures d'électricité ayant privé de courant des milliers de personnes.

Une autre attaque nocturne de Moscou a visé dans la nuit de lundi à mardi la région voisine de Rivné, a indiqué l'administration régionale sur Telegram.

L'armée russe revendique ce mardi la conquête de deux villages dans l'est et le sud de l'Ukraine, où ses troupes, plus nombreuses que celles de Kiev, sont à l'offensive et gagnent du terrain.

Dans un communiqué, le ministère russe de la Défense a affirmé que ses forces s'étaient emparées de la localité de Romanivka dans la région de Donetsk (est), à environ 9 kilomètres de l'importante ville de Kourakhové, et de celle de Novodarivka, dans la région de Zaporijjia (sud).

Le Kremlin prévient ce mardi qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan constituerait une menace « inacceptable » pour la Russie, alors que Kiev met la pression sur ses alliés occidentaux afin qu'ils l'invitent à rejoindre l'Alliance.

« Une telle décision potentielle est pour nous inacceptable, car cela constituerait un événement menaçant pour nous », a jugé lors d'un briefing le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, s'exprimant le jour d'une réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères de l'Otan.

L'armée ukrainienne affirme mardi avoir empêché les forces russes de franchir la rivière Oskil près de la ville de Koupiansk, à l'est du pays, une barrière naturelle qui fait office de ligne de front dans cette zone.

« A la suite d'une opération réussie, l'ennemi a été détruit. La rive droite de la rivière Oskil est sous le contrôle des forces » ukrainiennes, a affirmé l'état-major de l'armée dans un communiqué.

La « seule véritable » garantie de sécurité pour l'Ukraine est l'adhésion « pleine » à l'Otan, a martelé la diplomatie ukrainienne, alors que se réunissent mardi à Bruxelles les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance.

« Nous sommes convaincus que la seule véritable garantie de sécurité pour l'Ukraine, tout en étant un moyen de dissuasion contre toute nouvelle agression russe contre l'Ukraine et d'autres États, est l'adhésion pleine et entière de l'Ukraine à l'Otan », a indiqué la diplomatie ukrainienne dans un communiqué.

Le mois dernier, les États-Unis avaient annoncé une première livraison de mines antipersonnels à l'Ukraine, une décision critiquée par des organisations de défense des droits de l'Homme.

Les mines antipersonnel sont des engins explosifs qui continuent à tuer et à mutiler des personnes longtemps après la fin des conflits.

Le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, a déclaré que cette décision était rendue nécessaire par le fait que les forces russes menaient leurs opérations avec des unités d'infanterie à pied plutôt qu'avec des véhicules. Les Ukrainiens « ont besoin de choses qui peuvent aider à ralentir cet effort de la part des Russes « , avait jutsifié Lloyd Austin le mois dernier.

Washington a annoncé lundi une aide militaire supplémentaire pour l’Ukraine, évaluée à 725 millions de dollars et comprenant notamment des missiles et des mines antipersonnel, selon le secrétaire d’Etat américain Antony Blinken.

Kiev met la pression sur les pays de l’Otan pour être invitée à les rejoindre, mais les ministres des Affaires étrangères de l’Alliance, qui se retrouvent ce mardi à Bruxelles, devraient temporiser. « L’invitation de l’Ukraine à adhérer à l’Otan est nécessaire à notre survie », a martelé ce week-end le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « Mais nous n’avons pas d’illusions, il y a encore des pays sceptiques », a-t-il reconnu. Son ministre des Affaires étrangères Andriï Sybiga entend toutefois rappeler ce message ce mardi soir, lors d’un dîner de travail avec ses 32 collègues de l’Otan à Bruxelles.

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner l’ensemble des informations sur le conflit entre Kiev et Moscou.

Du fait du retour à la Maison-Blanche de Donald Trump le 20 janvier prochain, la perspective de négociations de paix est une hypothèse de plus en plus envisagée par les deux camps. L’Ukraine met donc la pression à ses alliés pour aborder les possibles discussions avec la Russie en position de force et avec des garanties de sécurité suffisantes.

Trois personnes sont mortes ce mardi dans la région orientale de Donetsk, à la suite de tirs d’artillerie et des attaques de drones russes, a déclaré le gouverneur local, Vadym Filachkine.

Des frappes ont touché la ville de Kostiantynivka, de Kotliné et de Pokrovsk, toutes trois non loin de la ligne de front.

Le chef de la diplomatie ukrainienne Andriï Sybiga a réclamé mardi à Bruxelles que les alliés de l’Otan lui fournissent 20 nouveaux systèmes de défense anti-aérienne, pour contrer les frappes de missiles russes.

L’Ukraine a besoin, selon lui, de « livraisons urgentes de systèmes supplémentaires de type, Hawks, Nasams, ou Iris-T ». « Cela nous aidera à éviter le black-out », a dit le ministre à la presse au siège de l’Otan, alors que les frappes russes s’emploient depuis des semaines à détruire les infrastructures énergétiques de l’Ukraine.

Le Kremlin prévient ce mardi qu'une adhésion de l'Ukraine à l'Otan constituerait une menace « inacceptable » pour la Russie, alors que Kiev met la pression sur ses alliés occidentaux afin qu'ils l'invitent à rejoindre l'Alliance.

« Une telle décision potentielle est pour nous inacceptable, car cela constituerait un événement menaçant pour nous », a jugé lors d'un briefing le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, s'exprimant le jour d'une réunion à Bruxelles des ministres des Affaires étrangères de l'Otan.

La « seule véritable » garantie de sécurité pour l'Ukraine est l'adhésion « pleine » à l'Otan, a martelé la diplomatie ukrainienne, alors que se réunissent mardi à Bruxelles les ministres des Affaires étrangères de l'Alliance.

« Nous sommes convaincus que la seule véritable garantie de sécurité pour l'Ukraine, tout en étant un moyen de dissuasion contre toute nouvelle agression russe contre l'Ukraine et d'autres États, est l'adhésion pleine et entière de l'Ukraine à l'Otan », a indiqué la diplomatie ukrainienne dans un communiqué.