Guerre en Ukraine : La défense aérienne russe repousse une attaque de missiles au-dessus de la Crimée

Conflit Retrouvez toutes les informations sur le conflit sur la journée du lundi 25 septembre 2023

X.M et O.O
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Sur cette photo satellite, le quartier général de la flotte russe de la mer Noire est touché à Sébastopol, en Crimée, vendredi 22 septembre 2023. (PHOTO D'ILLUSTRATION)
Sur cette photo satellite, le quartier général de la flotte russe de la mer Noire est touché à Sébastopol, en Crimée, vendredi 22 septembre 2023. (PHOTO D'ILLUSTRATION) — /AP/SIPA

L’ESSENTIEL

  • Le refus de Pékin de condamner l’invasion russe en Ukraine « nuit à l’image » de la Chine, a prévenu ce lundi le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis. « Il y a (…) un risque en termes de réputation pour la Chine (…) non seulement vis-à-vis des consommateurs européens, mais aussi des entreprises ».
  • La Russie a de nouveau attaqué la région d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, avec 19 drones et 14 missiles, les autorités faisant état ce lundi matin d’une blessée et de dégâts infligés à une infrastructure portuaire.
  • Les Occidentaux « combattent directement » la Russie en Ukraine, a accusé samedi à l’ONU le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

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A LIRE AUSSI


21h00 : C’est la fin de ce live

Merci à toutes et à tous de nous avoir suivis. La rédaction de 20 Minutes reste mobilisée chaque jour pour vous informer sur le conflit. Le live revient demain et, en attendant, retrouvez tous nos articles sur la guerre en Ukraine sur notre site.

Bonne soirée !

20h56 : La défense aérienne russe repousse une attaque de missiles au-dessus de la Crimée

Les autorités installées par Moscou à la tête de la Crimée ont indiqué lundi soir qu'une attaque de missiles était en cours contre la péninsule ukrainienne annexée en 2014, affirmant que la défense anti-aérienne russe avait abattu un missile.

« Nos militaires repoussent une attaque sur la Crimée. Selon des informations préliminaires, la défense anti-aérienne a abattu un missile près de l'aérodrome de Belbek. Les efforts sont toujours en cours », a déclaré le gouverneur de Sebastopol Mikhaïl Razvojaïev sur Telegram.

20h20 : La Russie a démontré au Karabakh qu’elle n’était pas un « partenaire fiable », selon Washington

Les Etats-Unis ont déclaré lundi que la Russie avait démontré qu’elle n’était pas un « partenaire fiable » après l’offensive de l’Azerbaïdjan au Nagorny Karabakh et les accusations de l’Arménie sur un manque de soutien de Moscou. « La Russie a démontré qu’elle n’est pas un partenaire de sécurité fiable », a dit le porte-parole du département d’Etat, Matthew Miller, interrogé par la presse à ce sujet.

Dimanche, le Premier ministre arménien Nikol Pachinian a implicitement reproché à Moscou son manque de soutien, en qualifiant d'« inefficaces » les alliances actuelles de son pays, notamment avec la Russie, ce que Moscou a contesté. L’armée azerbaïdjanaise a remporté la semaine dernière une victoire militaire éclair contre la « république » autoproclamée du Nagorny Karabakh, une région en majorité peuplée d’Arméniens.

19h30 : La Hongrie pas pressée de ratifier l’adhésion de la Suède, dit Orban

Le Premier ministre hongrois Viktor Orban a estimé lundi qu’il n’y avait « pas d’urgence » à ratifier l’adhésion de la Suède à l’Otan, exigeant d’abord du « respect » de la part du pays nordique. « Je me demande s’il y a quelque chose d’urgent qui nous forcerait à ratifier la candidature de la Suède. Je ne vois pas de telles circonstances », a déclaré le dirigeant nationaliste au Parlement, en ouvrant la session d’automne.

« La sécurité de la Suède n’est pas menacée. En aucune manière », a-t-il insisté. La Hongrie, seule avec la Turquie à ne pas avoir encore procédé à la ratification, a donné son soutien de principe mais elle traîne des pieds depuis des mois.

17h55 : La Russie accuse le Kosovo pour le « sang versé » poussant la région vers un « dangereux précipice »

La Russie a critiqué le gouvernement du Kosovo lundi pour « le sang versé » la veille lors de l'incident meurtrier survenu près de la frontière serbe, et l'a mis en garde contre le risque d'entraîner « toute la région des Balkans dans un dangereux précipice ».

« Il ne fait aucun doute que le sang versé hier [dimanche] est une conséquence directe et immédiate de la politique du soi-disant "Premier ministre Albin Kurti" d'incitation au conflit », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères, prévenant que toute tentative d'aggraver la situation serait susceptible d'entraîner « toute la région des Balkans dans un dangereux précipice ».

16h55 : Les fermiers polonais face à l’afflux massif de céréales ukrainiennes

Wieslaw Gryn, fermier polonais, mâchonne une poignée de grains de blé : « je n’ai pas peur, c’est bon et sain, contrairement à une partie du blé ukrainien importé », dit-il, accusant son gouvernement et l’UE de négliger les intérêts des agriculteurs européens. « Depuis le début de la guerre en Ukraine, notre situation a drastiquement changé », dit cet agriculteur de 65 ans qui cultive blé, colza, betteraves à sucre et maïs dans sa ferme de 900 hectares près de la frontière ukrainienne.

« Avec les importations ukrainiennes, on n’a plus où vendre notre récolte et les prix ont chuté au point de ne plus couvrir les frais de production », déplore-t-il. Ses silos étant pleins, il a dû libérer de la place pour le grain dans ses garages. A trois semaines des élections législatives, la question des céréales est particulièrement sensible en Pologne où le gouvernement en place bénéficie d’un fort soutien dans les zones agricoles.

Depuis la levée des droits de douane par l’Union européenne en mai 2022, après le blocage par la Russie des ports sur la Mer Noire, la Pologne et d’autres pays voisins de Kiev ont vu affluer d’Ukraine des céréales à prix très bas. Cette situation provoque des tensions entre la Pologne et l’Ukraine, dont 20 Minutes vous parlait ici :


16h18 : En Ukraine, une équipe médicale itinérante pour soigner les enfants traumatisés

Une vingtaine de médecins d’une équipe médicale itinérante venus rendre visite aux enfants d’un village ukrainien sautent d’un bus, garé à côté d’une école primaire aux murs de briques. Exécutant une chorégraphie bien rodée, dirigée par la soignante Olga Medvedeva, ils installent leur équipement dans l’établissement scolaire de Myrné pendant que la chanteuse Sofia Yegorova distrait les jeunes patients.

Accéder à des soins médicaux spécialisés relève du défi en Ukraine, où le système de santé déjà sous tension a été mis à genoux par l’invasion russe. Les enfants en portent aussi les stigmates. L’angoisse permanente a des conséquences désastreuses sur leur santé mentale et physique, encore aggravées par le manque de soins médicaux, explique l’équipe de l’hôpital pour enfants d’Okhmatdyt, à Kiev.

En sillonnant la région, « on s’est rendu compte qu’on voyait la même chose partout », confie à l’AFP Olga Medvedeva, 63 ans, directrice d’un service de pédiatrie. « Le plus souvent, il s’agit de troubles de l’alimentation ou psycho-émotionnels, qui, ensemble, provoquent une série d’autres maladies », explique-t-elle. « C’est comme un détonateur. »

15h40 : Le point sur les promesses de chars des Etats-Unis

Les Etats-Unis avaient promis en tout 31 chars Abrams à l’Ukraine, équipés de munitions à uranium appauvri de 120 mm. Ces munitions peuvent percer les blindages mais sont elles aussi controversées en raison des risques toxiques pour les militaires et la population.

Ces premiers chars ont été fournis à Kiev avec « des mois d’avance » par rapport au calendrier initial, a affirmé lundi le journal américain du New York Times, alors que l’armée ukrainienne est engagée dans une course contre-la-montre à l’approche d’un ralentissement attendu de ces opérations ces prochains mois en raison de la détérioration de la météo.

15h04 : Moscou accuse Erevan de faire une « énorme erreur » en s’éloignant de la Russie

La Russie a accusé lundi les autorités arméniennes de chercher à « détruire » les relations bilatérales entre les deux pays, dénonçant une « énorme erreur », en pleine crise au Nagorny Karabakh dont Erevan rejette en partie la responsabilité sur Moscou.

« Nous sommes convaincus que les autorités arméniennes font une énorme erreur en cherchant sciemment à détruire les liens russo-arméniens, qui possèdent de multiples facettes et ont été fondés il y a des siècles, et en faisant de son pays un otage des jeux géopolitiques de l’Occident », a déclaré la diplomatie russe dans un communiqué.

13h36 : Les premiers chars américains Abrams sont arrivés en Ukraine

Les premiers chars américains Abrams sont arrivés en Ukraine, a annoncé lundi le président ukrainien, se félicitant de cette « bonne nouvelle ». « Des Abrams sont déjà en Ukraine et se préparent à renforcer nos brigades », a déclaré Volodymyr Zelensky sur Telegram sans autre précision, alors que les Etats-Unis avaient promis la semaine dernière la livraison de ces blindés.

13h05 : L’Ukraine affirme avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire

L’armée ukrainienne a affirmé lundi avoir tué le commandant de la flotte russe de la mer Noire dans sa frappe vendredi contre le quartier général de la flotte russe à Sébastopol, en Crimée annexée. « Trente-quatre officiers dont le commandant de la flotte russe de la mer Noire sont morts » à la suite de la frappe, ont affirmé les forces spéciales ukrainiennes sur Telegram.

12h44 : Certains discours véhicules dans les médias russes peuvent constituer une « incitation au génocide » selon l’ONU

Un groupe d’enquêteurs de l’ONU a mis en garde lundi contre certains discours véhiculés par les médias russes qui pourraient constituer une « incitation au génocide » en Ukraine.

S’adressant au Conseil des droits de l’homme de l’ONU à Genève, le président de la Commission d’enquête sur l’Ukraine, Erik Mose, s’est dit préoccupé « par les allégations de génocide en Ukraine », avertissant que « certains propos transmis par les médias russes et d’autres médias peuvent constituer une incitation au génocide ».

12h37 : Moscou émet un mandat de recherche visant le président de la CPI

La Russie a ajouté lundi le président de la Cour pénale internationale (CPI), le Polonais Piotr Hofmanski, sur sa liste de personnes recherchées, sans pour autant préciser le motif.

« Recherché dans le cadre d’une enquête pénale », a indiqué le ministère de l’Intérieur dans sa base de données des personnes recherchées, selon les agences d’Etat Tass et Ria Novosti. La CPI a elle émis au printemps un mandat d’arrêt visant Vladimir Poutine pour son rôle dans la déportation d’enfants en Ukraine.

11h59 : Le Kremlin déplore les critiques arméniennes sur les forces russes

Le Kremlin a balayé lundi les critiques visant les troupes russes déployées au Nagorny Karabakh, répondant au Premier ministre arménien Nikol Pachinian qui a qualifié dimanche d'« inefficaces » les alliances actuelles de son pays, notamment avec Moscou.

« Nous sommes catégoriquement contre les tentatives de faire porter une responsabilité sur la partie russe et les forces russes de maintien de la paix (au Nagorny Karabakh, N.D.L.R), qui font preuve d’héroïsme », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, rejetant tout « reproche » sur des manquements supposés.

11h55 : Le Kremlin juge la situation au Kosovo « potentiellement dangereuse »

Le Kremlin s’est inquiété lundi de la situation « potentiellement dangereuse » au Kosovo, exprimant son soutien aux Serbes après un incident armé durant le week-end ayant nourri les tensions entre Pristina et Belgrade.

« La situation est vraiment, vraiment tendue et potentiellement dangereuse », a dit le porte-parole de la présidence russe, Dmitri Peskov, « ce n’est un secret pour personne que des provocations visant les Serbes sont organisées très souvent ».

06h50 : Le commissaire européen au Commerce met en garde la Chine

Le refus de Pékin de condamner l’invasion russe en Ukraine « nuit à l’image » de la Chine, a prévenu ce lundi le commissaire européen au Commerce. « Il y a (…) un risque en termes de réputation pour la Chine (…) non seulement vis-à-vis des consommateurs européens, mais aussi des entreprises », a déclaré Valdis Dombrovskis, s’exprimant face aux étudiants de l’université Tsinghua à Pékin.

« L’intégrité territoriale a toujours été un principe clé pour la Chine dans la diplomatie internationale », mais « la guerre menée par la Russie constitue une violation flagrante de ce principe », a-t-il souligné. « En outre, la Chine a toujours plaidé pour que chaque pays soit libre de choisir sa propre voie de développement ». Il est donc, selon lui, « très difficile pour nous de comprendre la position de la Chine sur la guerre de la Russie contre l’Ukraine, car elle viole les principes fondamentaux de la Chine ».

06h40 : Nouvelle attaque russe sur Odessa

La Russie a de nouveau attaqué la région d’Odessa, dans le sud de l’Ukraine, avec 19 drones et 14 missiles, les autorités faisant état ce lundi matin d’une blessée et de dégâts infligés à une infrastructure portuaire.

Moscou « a attaqué la région d’Odessa avec des drones offensifs et deux types de missiles », a expliqué sur Telegram le gouverneur Oleg Kiper, mentionnant plusieurs « frappes » dont l’attaque d’une « infrastructure portuaire ».

Selon l’armée ukrainienne, la Russie a mené l’assaut avec 19 drones Shahed de fabrication iranienne, deux missiles supersoniques Onyx et 12 autres missiles Kalibr. Un sous-marin était également mobilisé. La totalité des drones et 11 Kalibr ont été abattus par les défenses aériennes, a poursuivi l’armée, indiquant que la station balnéaire d’Odessa avait subi des dégâts « importants » et qu’un incendie, rapidement éteint, s’était déclaré dans un immeuble hôtelier.

06h30 : Bienvenue dans ce nouveau Live

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Après la visite de Volodymyr Zelensky aux Etats-Unis, avec à la clef un discours à l’ONU et une rencontre avec Joe Biden, Sergueï Lavrov a accusé samedi les Occidentaux de combattre « directement » la Russie en Ukraine. « Nous l’appelons guerre hybride, mais ça ne change pas la réalité », a-t-il ajouté en marge de l’Assemblée générale des Nations unies, évoquant l’aide financière, les armements et des « mercenaires » venus de pays occidentaux. Les Etats-Unis et les pays européens qui fournissent des systèmes d’armement à Kiev depuis l’invasion russe de février 2022 martèlent par contre qu’ils ne sont pas en guerre avec Moscou mais qu’ils aident l’Ukraine à se défendre.