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Guerre en Ukraine : Zelensky arrive aux Etats-Unis pour l'assemblée de l'ONU et rencontrer Biden
conflit Retrouvez toutes les informations sur le conflit en ce lundi 18 septembre 2023
L’ESSENTIEL
- L'Ukraine a affirmé lundi avoir percé la ligne de défense russe en reprenant deux villages près de la ville dévastée de Bakhmout, sur le front oriental
- L'Ukraine a annoncé porter plainte devant l'Organisation mondiale du commerce (OMC) contre la Pologne, la Hongrie et la Slovaquie, qui refusent la levée des restrictions de transit décidée par l'UE.
- L'Allemagne va fournir à l'Ukraine un nouveau paquet d'aide essentiellement militaire pour un montant de 400 millions d'euros mais n'a pas encore tranché sur la livraison de missiles de longue portée Taurus réclamés avec insistance par Kiev, a annoncé lundi le ministre de la Défense.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky est arrivé lundi aux Etats-Unis pour assister à l'assemblée générale de l'ONU puis rencontrer son homologue américain Joe Biden à Washington.
« Olena Zelenska et moi sommes arrivés aux Etats-Unis », a annoncé le président ukrainien sur X (ex-Twitter), faisant référence à son épouse, pour des rencontres à l'ONU à New-York avant de se rendre à Washington.
Le président brésilien va rencontrer son homologue ukrainien mercredi à New York, après leur rendez-vous manqué du sommet du G7 en mai, a indiqué lundi à l’AFP une source au sein de la présidence brésilienne.
« Cette rencontre aura lieu après la réunion bilatérale » de Lula avec le président américain Joe Biden, en marge de l’assemblée générale des Nations unies, a expliqué cette source.
La Géorgie a accusé un haut responsable ukrainien de préparer un coup d’Etat pour renverser le gouvernement de ce pays du Caucase, au moment où les relations entre Tbilissi et Kiev se tendent. La Géorgie est accusée de coopérer avec le Kremlin, même si des soldats russes sont déployés dans les régions séparatistes d’Abkhazie et d’Ossétie du Sud depuis 2008, l’année de l’invasion russe.
Le service géorgien de sécurité nationale a accusé Guéorgui Lortkipanidzé, le chef adjoint du contre-espionnage militaire ukrainien, de « comploter » pour « renverser le gouvernement de façon violente » avec la complicité d’un Etat étranger.
La sécurité nationale géorgienne a aussi nommé, parmi les complices des Géorgiens combattant les troupes russes en Ukraine, un ancien garde du corps de l’ex-président incarcéré Mikhaïl Saakachvili, qui a par le passé occupé des fonctions officielles en Ukraine.
Varsovie maintiendra son embargo sur les céréales ukrainiennes en dépit de la plainte que Kiev a déposée contre elle à l’OMC et malgré la fin des restrictions annoncée vendredi par Bruxelles, a indiqué lundi le porte-parole du gouvernement polonais.
« Nous maintenons notre position, nous pensons qu’elle est juste, elle est aussi le résultat d’une analyse économique et des pouvoirs qui découlent du droit communautaire et international », a déclaré Piotr Müller à la télévision Polsat News, ajoutant la plainte devant l’OMC « ne nous impressionn[ait] pas ».
L’Allemagne va fournir à l’Ukraine un nouveau paquet d’aide essentiellement militaire pour un montant de 400 millions d’euros mais n’a pas encore tranché sur la livraison de missiles de longue portée Taurus réclamés avec insistance par Kiev, a annoncé lundi le ministre de la Défense.
Cette nouvelle tranche d’aide comprend notamment différents types de munitions car c’est « ce dont l’Ukraine a le plus besoin », a indiqué le ministre Boris Pistorius au journal Bild, à la veille d’une réunion des alliés de l’Ukraine en Allemagne. « Le gouvernement n’a pas encore décidé s’il allait envoyer des missiles de croisière Taurus », a ajouté le ministre.
Kiev a annoncé lundi avoir porté plainte devant l’OMC contre trois pays de l’UE - la Pologne, la Slovaquie et la Hongrie - qui ont prolongé leur embargo sur les importations de céréales ukrainiennes, malgré la levée des restrictions décidée par Bruxelles.
« C’est pour nous crucial d’établir que des Etats membres ne peuvent pas interdire à titre individuel l’importation de biens ukrainiens », a expliqué la ministre de l’Economie Ioulia Svyrydenko dans un communiqué. « C’est pour cela que nous portons plainte contre eux », a-t-elle ajouté.
Le pape François a rencontré lundi le nouvel ambassadeur de Russie auprès du Saint-Siège, selon lequel ils ont discuté des efforts du souverain pontife en faveur de la paix en Ukraine. Ivan Soltanovsky, un diplomate de carrière, a présenté ses lettres de créance au chef de l’Eglise catholique, a souligné le Vatican dans un communiqué.
Le pape et lui ont « en particulier évoqué la mission de l’envoyé spécial du pape pour la paix en Ukraine, le cardinal Matteo Zuppi, qui a pour objectif de résoudre certains problèmes humanitaires », a déclaré le nouvel ambassadeur à l’agence de presse officielle russe TASS. Ils ont convenu de « poursuivre un dialogue honnête et ouvert avec le Saint-Siège, fondé traditionnellement sur le respect mutuel », a-t-il ajouté.
La Russie a dénoncé lundi des restrictions « absurdes » imposées à l’entrée des citoyens russes dans l’Union européenne, qui prévoient notamment que leurs effets personnels puissent être confisqués, rendant leurs voyages « pratiquement impossibles », selon Moscou.
La Commission européenne a rendu publics début septembre des éclaircissements sur la procédure permettant aux ressortissants russes de franchir les frontières de l’UE, leur interdisant ainsi, sous peine de confiscation, d’emmener avec eux leur voiture personnelle, leur téléphone et leur ordinateur portables mais aussi produits cosmétiques ou même vêtements.
Si les recommandations de la Commission européenne ne sont pas juridiquement contraignantes, chaque Etat de l’UE pouvant choisir de les appliquer ou non, les pays baltes, l’un des principaux points de passage à partir de la Russie, ont déjà annoncé leur intention de les suivre.
La diplomatie russe a convoqué l’ambassadeur de France à Moscou pour dénoncer la discrimination dont seraient victimes des journalistes russes, accusant Paris d’avoir rudoyé des correspondants lors du sommet du G20 en Inde.
L’ambassadeur Pierre Levy a été convoqué du fait des « actions discriminatoires et manifestement russophobes des représentants des autorités françaises à l’encontre des correspondants de RIA Novosti et du rédacteur en chef de Russia-News au sommet du G20 à New Delhi, qui se sont vus refuser brutalement l’accès à une conférence de presse du président français [Emmanuel] Macron », a indiqué la diplomatie russe dans un communiqué.
Les troupes ukrainiennes ont percé la ligne de défense russe près de Bakhmout (est), a selon le commandant des troupes terrestres de Kiev, le général Oleksandre Syrsky. Après la reprise ces derniers jours des villages d’Andriïvka et de Klichtchiïvka « la ligne de la défense de l’ennemi a été percée », a-t-il annoncé, cité par le centre de presse de l’armée.
Les services de sécurité russes ont déclaré avoir arrêté dans une région frontalière de l’Ukraine deux membres d’un groupe armé pro ukrainien qui « préparaient des actes de sabotage », au moment où « ils s’apprêtaient à mettre le feu à un bâtiment administratif ». Ce groupe, la Légion « Liberté de la Russie », a été à l’origine de plusieurs incursions armées dans des régions frontalières de l’Ukraine.
Selon la Russie, la CIJ n’a pas compétence car le cas de l’Ukraine n’entre pas dans le champ de la Convention sur le génocide de 1948. Moscou étoffera son raisonnement lundi, Kiev y répondra mardi.
C’est la première fois qu’un représentant russe s’adresse au tribunal dans cette affaire. Moscou a auparavant snobé les audiences, affirmant ne pas avoir eu suffisamment de temps pour préparer ses arguments. Plus de 30 autres pays - tous des alliés occidentaux de l’Ukraine - auront également l’occasion d’intervenir en faveur de Kiev.
Moscou s’en est pris lundi à Kiev devant la Cour internationale de justice (CIJ) où les deux pays s’affrontent dans une procédure lancée par l’Ukraine qui accuse la Russie d’avoir utilisé à tort des allégations de génocide pour justifier son invasion en 2022. L’un des représentants de Moscou, Gennady Kuzmin, a reproché à Kiev de ne pas pouvoir être « plus éloigné de la vérité » en prétendant que la Russie a invoqué la Convention des Nations unies sur le génocide comme raison pour lancer sa guerre contre son voisin en février de l’année dernière.
Le président russe Vladimir Poutine avait en partie justifié l’invasion lancée le 24 février 2022 de l’Ukraine voisine par des accusations de « génocide » orchestré par Kiev dans l’Est russophone de l’Ukraine. Deux jours plus tard, le 26 février 2022, Kiev avait saisi la juridiction, « niant catégoriquement » cette affirmation et arguant que l’utilisation comme prétexte par la Russie d’un « génocide » allait à l’encontre de la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.
De simples « déclarations » sur le génocide ne peuvent être retenues en vertu du droit international, y compris de la Convention sur le génocide, a soutenu Gennady Kuzmin, premier diplomate russe à s’adresser au tribunal dans cette affaire, qualifiant le gouvernement ukrainien de « russophobe et néonazi ». « Quant aux préoccupations exprimées à l’égard de la menace de génocide, comme je l’ai indiqué, elles ne sauraient surprendre compte tenu des politiques menées par le régime de Kiev, fermement ancrées dans l’Histoire, les doctrines et les pratiques nazies », a déclaré Gennady Kuzmin, devant les juges et séparé de seulement quelques mètres de hauts responsables ukrainiens.
La situation des droits humains « s’est significativement dégradée » en Russie depuis l’invasion de l’Ukraine, a souligné lundi le premier rapport de l’experte mandatée par le Conseil des droits humains de l’ONU.
« La situation était déjà en déclin constant au cours des deux dernières décennies, en partie à cause des deux guerres en Tchétchénie qui ont pris fin en 2009 », précise la rapporteure Mariana Katzarova.
L’Ukraine a revendiqué lundi la libération de 7 km2 dans l’Est et le Sud occupés par l’armée russe, de petites avancées que Kiev espère tôt ou tard convertir en percée des lignes adversaires, après plus de trois mois de contre-offensive.
La vice-ministre de la Défense Ganna Maliar a indiqué que les forces ukrainiennes avaient repris 2 km2 la semaine passée dans la zone de Bakhmout, notamment les villages d’Andriïvka et Klichtchiïvka. Dans le Sud, elles ont repris 5,2 km2. Au total, depuis le lancement de la contre-offensive, Kiev dit avoir repris 51 km2 aux abords de Bakhmout, et 261,7 km2 dans la partie méridionale du front.
L’armée ukrainienne a annoncé lundi avoir abattu 18 drones et 17 missiles lancés par la Russie lors de nouvelles attaques nocturnes contre son voisin. « Dix-huit drones ont été abattus » sur un total de 24 lancés en direction des régions de Mykolaïv et Odessa (sud), a indiqué l’armée de l’air sur Telegram. Les 17 missiles de croisière ont également été détruits, selon la même source.
Moscou et Kiev s’affrontent à partir de lundi à la Cour internationale de justice (CIJ) dans une procédure lancée par l’Ukraine, qui accuse la Russie d’avoir utilisé à tort des allégations de génocide pour justifier son invasion en 2022. Des représentants des deux nations en guerre présenteront leurs arguments devant des juges au siège de la cour, au somptueux Palais de la Paix à La Haye, dans un contentieux autour de la légitimité ou non de la plus haute juridiction de l’ONU à ordonner la fin de l’opération militaire russe en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a en partie justifié l’invasion le 24 février 2022 de l’Ukraine voisine par des accusations infondées de « génocide » orchestré par Kiev dans l’est russophone de l’Ukraine. Deux jours plus tard, le 26 février 2022, Kiev a saisi la juridiction, « niant catégoriquement » cette affirmation et arguant que l’utilisation par la Russie d’un « génocide » comme prétexte allait à l’encontre de la Convention des Nations unies sur le génocide de 1948.
En mars 2022, la CIJ s’est rangée du côté de l’Ukraine, ordonnant à la Russie de « suspendre immédiatement » ses opérations militaires, toujours en cours en Ukraine.
L’essentiel de son existence, Alexandre Fiodorov l’a passé dans les prisons russes. Il purgeait une énième peine quand une chance de liberté inespérée est apparue : partir combattre en Ukraine pour le groupe Wagner. Pendant six mois, il a participé et survécu à l’infernale bataille pour la ville de Bakhmout. Et, comme promis, il a été amnistié, médaillé et libéré.
« Tout était impeccable, j’ai aimé, mais pour l’instant je ne veux plus combattre », dit l’ex-taulard. Il est désormais aidé par « l’Union des vétérans de l’opération militaire spéciale » en Ukraine, qui milite pour un suivi social et psychologique des soldats revenus du front. Cette organisation, indépendante du ministère de la Défense mais dans la ligne du Kremlin, souligne que la réinsertion de ces militaires souvent traumatisés est un enjeu primordial pour la société, mais qu’elle est balbutiante en Russie.
Ces derniers mois, la presse russe a déjà rapporté des incidents impliquant des militaires revenus des combats. « Un individu problématique sera un problème dans nos rues avec de possibles crimes. Il peut commencer à violer les principes de notre vie et c’est pour ça qu’il faut encadrer chaque personne », prône Oleg Pantchourine, 32 ans, président de « l’Union des vétérans de l’opération militaire spéciale ».
La Russie a affirmé dans la nuit de dimanche à lundi avoir abattu plusieurs drones ukrainiens en Crimée annexée, dans la région de Moscou ainsi que celles de Belgorod et Voronej, proches de l’Ukraine.
Trois drones ont notamment été détruits dimanche soir au-dessus du sud-ouest de la Crimée et un autre dans la région de Belgorod, selon des mises à jour du ministère de la Défense russe. Ces appareils portent à 13 le nombre de drones abattus par les défenses russes dimanche, dont neuf en Crimée selon la Défense, qui n’a pas fait état de victimes ou de dégâts à ce stade.
Kim Jong-un a exprimé ses « sincères remerciements » à Vladimir Poutine, lors de son voyage retour après une visite de près d’une semaine en Russie, ont rapporté les médias d’Etat ce lundi.
Centré sur la défense, le déplacement du numéro 1 nord-coréen dans l’Extrême-Orient russe, qui s’est achevé dimanche, a révélé des liens militaires potentiels entre les deux pays, Kim Jong-un ayant passé en revue nombre d’équipements comme des fusées spatiales russes ou des sous-marins. Les deux hommes sont allés jusqu’à symboliquement s’offrir mutuellement un fusil. Ce voyage a aussi ravivé les craintes de l’Occident selon lesquelles ce pays isolé et doté de l’arme nucléaire pourrait fournir à Moscou des armes pour son attaque contre l’Ukraine.
Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. A partir de ce lundi, Moscou et Kiev vont également s’affronter sur le terrain judiciaire. L’Ukraine et la Russie ont en effet rendez-vous à la Cour internationale de justice (CIJ) dans une procédure lancée par Kiev, qui accuse le Kremlin d’avoir utilisé à tort des allégations de génocide pour justifier son invasion en 2022. Selon la Russie, la CIJ n’a pas compétence car le cas de l’Ukraine n’entre pas dans le champ de la Convention sur le génocide de 1948. Moscou étoffera son raisonnement ce lundi, Kiev y répondra mardi.