Guerre en Ukraine : L'eau du barrage continue à refroidir la centrale nucléaire de Zaporojie

direct Retrouvez par ici toutes les informations sur le conflit de ce jeudi 8 juin 2023

X.M., M.L., C.d.S
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La centrale nucléaire de Zaporojie, située à Enerhodar.
La centrale nucléaire de Zaporojie, située à Enerhodar. — Sergei Malgavko/TASS/Sipa USA/SIPA

L’ESSENTIEL

  • Volodymyr Zelensky a réaffirmé qu’il n’était pas impliqué dans l’explosion du gazoduc Nord Stream et ne croyait pas que d’autres responsables ukrainiens aient joué un rôle. Selon un article du Washington Post publié mardi, une agence de renseignement d’un pays européen avait prévenu la CIA en juin 2022 que des forces spéciales ukrainiennes comptaient faire exploser le gazoduc.
  • Emmanuel Macron a annoncé mercredi l’envoi, « dans les toutes prochaines heures », d’une « aide pour répondre aux besoins immédiats » de l’Ukraine face à la destruction du barrage de Kakhovka. Le ministère des Affaires étrangères va acheminer une dizaine de tonnes d’équipements et biens humanitaires d’urgence, notamment des purificateurs d’eau, des kits familiaux d’hygiène, 500.000 tablettes de purification d’eau et plusieurs réservoirs de stockage.
  • Le chef de l’Etat ukrainien a déploré mercredi soir l’absence d’aide de la part des Nations unies et de la Croix-Rouge après la destruction du barrage.

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21h44 : L'eau du barrage continue à refroidir la centrale nucléaire de Zaporojie

La centrale nucléaire de Zaporojie, dans le sud de l'Ukraine, en territoire occupé par les Russes, continue à pomper de l'eau de la retenue du barrage de Kakhovka pour refroidir le combustible, a déclaré ce jeudi soir l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

Après examen, il s'est avéré que l'opération de pompage «devait pouvoir se poursuivre même si le niveau descendait au-dessous du seuil de 12,7 mètres», a expliqué l'instance onusienne dans un communiqué, alors que l'opérateur ukrainien du barrage détruit mardi avait auparavant estimé que l'eau ne permettait plus d'assurer le refroidissement des réacteurs.

21h10 : Biden dit qu’il aura « les fonds nécessaires » pour soutenir l’Ukraine « aussi longtemps qu’il le faudra »

Joe Biden a estimé ce jeudi qu’il disposerait des « fonds nécessaires » pour soutenir l’Ukraine dans sa guerre contre l’envahisseur russe « aussi longtemps qu’il le faudra (it) », lors d’une conférence de presse conjointe avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak.

« Je suis sûr que nous aurons les fonds nécessaires pour soutenir l’Ukraine aussi longtemps qu’il le faudra », a répondu le président à un journaliste qui lui demandait s’il recevrait le soutien du chef républicain de la Chambre des représentants pour voter l’allocation de tels fonds.

19h16 : Kherson inondée visée par une frappe au 470e jour de guerre en Ukraine

La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février 2022. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son récap du conflit russo-ukrainien qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis. 

Ce jeudi, Kiev et Moscou se sont une nouvelle fois accusées mutuellement d’avoir mené une frappe sur la ville de Kherson déjà inondée. Et tout est expliqué par ici :



18h54 : Surveillance sanitaire accrue face au risque de choléra

La surveillance sanitaire été accrue après la destruction d'un barrage en Ukraine, où le bacille du choléra est présent dans l'environnement bien qu'aucun cas n'a pour l'instant été détecté, a indiqué l'OMS jeudi.


Les inondations massives causées par la destruction du barrage de Kakhovka.
Les inondations massives causées par la destruction du barrage de Kakhovka. - Maxar Technologies/SIPA

A la suite des inondations massives causées par la destruction du barrage de Kakhovka situé sur le fleuve Dniepr, dans le sud de l'Ukraine, «la surveillance épidémiologique des maladies transmises par l'eau est renforcée», a déclaré une responsable des opérations d'urgence à l'Organisation mondiale de la santé, Teresa Zakaria, en conférence de presse. Selon l'OMS, aucun cas de choléra n'a été observé en Ukraine depuis le début de l'invasion russe le 24 février 2022. Toutefois, a indiqué Zakaria, «les échantillons prélevés dans l'environnement montrent que l'agent pathogène y est présent, ce qui constitue un risque».

18h32 : Le chef de l'Otan appelle à un soutien « rapide » de l'Ukraine

Le secrétaire général de l'Otan Jens Stoltenberg a exhorté jeudi les pays de l'Alliance à «apporter rapidement» un soutien aux victimes des inondations en Ukraine au cours d'une réunion avec le chef de la diplomatie ukrainienne. Dmytro Kouleba est intervenu en visio-conférence devant les ambassadeurs des 31 pays de l'Otan au cours d'une réunion de la Commission Otan-Ukraine convoquée à sa demande.

Il a fourni aux alliés les informations sur la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud du pays, et a détaillé les besoins pour venir en aide aux victimes, a précisé un compte rendu de la réunion présidée par Jens Stoltenberg.

18h23 : Le réservoir d'eau du barrage ne suffit plus à refroidir les réacteurs de la centrale nucléaire

Le niveau du réservoir d'eau du barrage de Kakhovka, dans le sud de l'Ukraine, ne permet plus d'assurer le refroidissement des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporijjia, a annoncé jeudi l'opérateur du barrage.

Le niveau de l'eau, «sous le seuil critique de 12,7 mètres», ne suffit désormais plus à alimenter «les bassins de la centrale nucléaire de Zaporijjia» pour les opérations de refroidissement, a expliqué le patron de l'opérateur ukrainien Ukrhydroenergo Igor Syrota.

17h47 : L’Afrique du Sud prête à accueillir des pourparlers de paix

L’Afrique du Sud s’est déclarée jeudi prête à accueillir des pourparlers de paix pour résoudre le conflit entre la Russie et l’Ukraine, Pretoria ayant annoncé le mois dernier une prochaine médiation menée par six dirigeants de pays africains à Kiev et à Moscou.

« Nous devons être ouverts à la possibilité que l’Afrique du Sud accueille le sommet pour la paix ici », a déclaré la ministre auprès de la présidence, Khumbudzo Ntshavheni, lors d’une conférence de presse à Pretoria à l’issue d’une réunion du cabinet.

Le pays d’Afrique australe a annoncé le mois dernier une médiation en Russie et en Ukraine pour « trouver une solution pacifique » à la guerre. La mission doit commencer dans les prochaines semaines. Outre Pretoria, la délégation comprend les chefs d’Etat du Congo-Brazzaville, d’Égypte, du Sénégal, d’Ouganda et de Zambie.


16h02 : « Pas de risque imminent à ce stade » mais la situation doit être « surveillée » à la centrale de Zaporojie
15h59 : L’Ukraine demande à l’Europe d' « augmenter » sensiblement ses livraisons d’électricité

L’Ukraine demande à l’Europe d'« augmenter » sensiblement ses livraisons d’électricité après les attaques russes « contre les infrastructures énergétiques du pays » et la destruction du barrage de Kakhovka qui a provoqué des inondations massives, a déclaré le ministre ukrainien de l’Energie Guerman Galouchtchenko jeudi à l’AFP.

« Nous demandons à l’Europe d’augmenter » le plafond d’importation d’électricité pour le porter à 2 gigawatts au lieu d’un gigawatt actuellement, a-t-il dit, assurant par ailleurs que la centrale nucléaire de Zaporojie ne présentait « pas de risque imminent à ce stade » mais exigeait d’être « surveillée ».


15h54 : Des soldats ukrainiens formés par la Suède « prêts pour le front »

La Suède a indiqué jeudi avoir achevé la formation de soldats ukrainiens à l’utilisation des 50 chars légers CV90 donnés par Stockholm à Kiev, et affirmé qu’ils étaient « prêts pour le front. » Stockholm n’a pas précisé combien de soldats ukrainiens ont participé à cette formation.

« Pour des raisons de sécurité, nous ne divulguerons pas à ce stade, des détails sur l’étendue ou la durée de la formation », a déclaré à l’AFP une porte-parole des forces armées suédoises.


14h56 : La Russie affirme avoir contré une offensive ukrainienne dans la région de Zaporojie

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou, a dit que ses troupes avaient contré jeudi une offensive ukrainienne dans la région de Zaporojie, dans le sud de l’Ukraine, à l’heure où Kiev se dit prêt à lancer un assaut pour reconquérir les territoires occupés par Moscou.

« Aujourd’hui à 1h30 du matin dans la zone de Zaporojie, l’ennemi a tenté de percer nos défenses avec (…) jusqu’à 1.500 hommes et 150 véhicules blindés », a affirmé Sergueï Choïgou dans un communiqué. « L’ennemi est stoppé et recule avec de lourdes pertes », a-t-il ajouté.


14h28 : Début du procès d’un responsable de l’ONG Memorial pour « discrédit » de l’armée russe

Le procès de l’un des responsables de l’ONG Memorial, Oleg Orlov, accusé d’avoir « discrédité » l’armée russe et qui risque jusqu’à cinq ans de prison, s’est ouvert jeudi à Moscou, a constaté une journaliste de l’AFP.

Figure de Memorial, co-lauréate du prix Nobel de la paix, Oleg Orlov, 70 ans, qui a critiqué à plusieurs reprises l’offensive russe en Ukraine, rejette toutes les accusations le visant.


14h07 : Des morts dans une frappe russe à Kherson, touchée par les inondations

Une frappe russe sur le centre de Kherson (sud), ville touchée par des inondations importantes après la destruction d’un barrage en amont du fleuve Dniepr, a fait des morts et des blessés, a indiqué un responsable de l’armée ukrainienne.

« A la suite des bombardements de l’artillerie russe, il y a des civils blessés et tués dans le centre-ville de Kherson. Leur nombre est en cours de clarification », a indiqué à l’AFP Serguiï Sergueïev, un attaché de presse dans la zone.


13h57 : Russie et Chine ciblées par la commission d’enquête parlementaire sur des ingérences étrangères

La députée Renaissance Constance Le Grip fustige les ingérences russes et chinoises en France, dans le rapport de la commission d’enquête parlementaire sur le sujet, où elle recommande des règles plus strictes pour la reconversion des personnalités politiques et une meilleure protection des chercheurs français.

Publié jeudi, ce rapport avait déjà fuité la semaine dernière pour la partie consacrée au Rassemblement national, que Constance Le Grip accuse d’avoir été une « courroie de transmission efficace » du discours du Kremlin. Marine Le Pen avait aussitôt fustigé un rapport « malhonnête » et « politisé ». Au-delà du RN, l’élue des Hauts-de-Seine décrypte les méthodes d’ingérences en France comme les « cyberattaques », les « manipulations de l’information », les « atteintes au patrimoine scientifique » ou le « recrutement d’anciens responsables ».

Elle fait de la Russie la « principale menace » en la matière et pointe du doigt une « russianisation » de la Chine qui a, selon elle, de « plus en plus recours à des manœuvres agressives et malveillantes ».


13h24 : Les images de Zelensky à Kherson

« Du gouvernement et du service d’urgence de l’État aux autorités régionales et aux communautés locales, tout le monde est impliqué au maximum pour sauver et protéger le plus grand nombre de personnes possible, a tweeté le président ukrainien. Et je remercie tous ceux qui sauvent et aident ! Prenons soin les uns des autres et de l’Ukraine ! »




13h11 : Le bilan de la destruction du barrage passe à six morts

La destruction du barrage de Kakhovka a, selon l’Ukraine, inondé plus de 600 km2 dans la région de Kherson (sud) où s’est rendu jeudi le président Volodymyr Zelensky, les autorités ukrainiennes et d’occupation russe recensant six morts à ce stade.


13h02 : L’occupation russe accuse Kiev d’avoir tué deux civils dans une frappe sur un point d’évacuation

Les autorités d’occupation russe en Ukraine ont accusé jeudi Kiev d’avoir tué deux personnes dans une frappe sur un point d’évacuation, où les secours installés par Moscou aident les civils à quitter les zones inondées, près du barrage de Kakhovka détruit.

« (Les forces ukrainiennes) ont commis aujourd’hui un crime odieux. Ils ont bombardé le point d’évacuation des civils à Gola Pristan. Deux personnes sont décédées, dont une femme enceinte de 33 ans », a affirmé Vladimir Saldo, un responsable de l’occupation russe dans la région de Kherson. « Deux autres personnes sont blessées et ont été transportées à l’hôpital », a-t-il ajouté sur Telegram.


12h40 : L’accord céréalier remis en question après l’explosion d’un pipeline ?

Ce jeudi, le Kremlin a prévenu que l’explosion d’un pipeline d’ammoniac en Ukraine, survenue lundi, risque d’avoir un « impact négatif » sur l’avenir de l’accord céréalier, crucial pour l’approvisionnement alimentaire mondial.

Le fonctionnement de cette infrastructure, essentielle pour l’exportation des engrais, avait été arrêté en février 2022. Depuis, la Russie ne cesse de demander sa réactivation dans le cadre de négociations, avec l’ONU, sur la prolongation de l’accord céréalier qui a permis l’exportation de millions de tonnes de céréales ukrainiennes.

12h20 : Trois civils morts et cinq autres blessés dans une frappe russe à Oukraïnsk

Un garçon de quatre ans, son père et son grand-père ont été tués dans une frappe russe dans la région de Donetsk, dans l’est de l’Ukraine a annoncé, ce jeudi, la police locale sur Telegram. Cette même source fait aussi état de cinq autres blessés, dont quatre enfants, après le bombardement de ce quartier résidentiel d’Oukraïnsk avec de l’artillerie.

12h10 : Les Russes confondent char ennemi et engin agricole

A défaut de prendre des vessies pour des lanternes, l’armée russe prend des tracteurs pour des chars. Sur Twitter, depuis mercredi, de nombreux internautes se moquent du ministère de la Défense russe qui avait affirmé, sur ce même réseau social, avoir détruit un char Léopard 2 par une frappe d’hélicoptère.

En observant la vidéo postée par le ministère de la défense, des observateurs avisés ont relevé une certaine ressemblance entre le soi-disant char et une moissonneuse-batteuse. Le plus dramatique dans tout ça, c’est que l’agriculteur aux commandes de son engin est certainement mort.




11h02 : La Russie rejette la destruction du barrage sur Kiev

Ce jeudi, devant la Cour internationale de justice (CIJ), la Russie a accusé l’Ukraine d’avoir détruit le barrage à l’aide de frappes d’artillerie « massives », rejetant les affirmations de Kiev selon lesquelles Moscou est responsable.

« Le régime de Kiev a non seulement lancé des attaques d’artillerie massives contre le barrage […] mais il a aussi délibérément porté le niveau d’eau du réservoir de Kakhovka à un niveau critique », a déclaré le diplomate russe Alexander Shulgin.

10h38 : Cinq morts après la destruction du barrage dans la zone occupée par les Russes

Selon plusieurs agences russes, au moins cinq personnes ont été retrouvées mortes dans les territoires occupés par Moscou impactés par les inondations résultant de la destruction du barrage de Kakhovka.

« Cinq personnes qui faisaient paître le bétail sont mortes noyées », a en effet déclaré Vladimir Leontiev, le maire de la ville de Nova Kakhovka, installé par la Russie.


10h27 : La situation « est catastrophique » a constaté Volodymyr Zelensky



« Il est impossible d’établir avec certitude combien de personnes dans le territoire temporairement occupé de la région de Kherson pourraient mourir sans secours, sans eau potable, sans nourriture, sans soins médicaux », a déclaré le président ukrainien sur Twitter.

10h20 : Le président ukrainien se rend dans la région de Kherson

Selon une source officielle ukrainienne, le président Volodymyr Zelensky se rend dans la région de Kherson, touchée par les inondations après la destruction du barrage de Kakhovka.

«Voyage de travail dans la région de Kherson. Réunion de coordination pour faire face aux conséquences de l'explosion du barrage de Kakhovka», a-t-il indiqué sur ses réseaux sociaux, affirmant vouloir notamment «indemniser les habitants touchés par la catastrophe».

08h48 : Plus de 600 km2 inondés après la destruction du barrage

La destruction du barrage de Kakhovka a inondé une zone de plus de 600 km2 dans le sud de l’Ukraine a annoncé, jeudi, un gouverneur ukrainien. Elle impacte autant la rive droite du fleuve Dniepr, contrôlée par les Ukrainiens, que la rive gauche, occupée par les Russes.

« Six cents kilomètres carrés sont inondés dans la région de Kherson. 32 % se trouvent sur la rive droite et 68 % sur la rive gauche », a déclaré le gouverneur de la région de Kherson, Oleksandr Prokudin, sur les réseaux sociaux.

06h55 : Zelensky redit ne pas être derrière l’explosion de Nord Stream

Volodymyr Zelensky a réaffirmé mercredi qu’il n’était pas impliqué dans l’explosion le 26 septembre du gazoduc Nord Stream et ne croyait pas que d’autres responsables ukrainiens aient joué un rôle. « Je n’ai rien fait de tel, je ne ferais jamais cela », a affirmé le président ukrainien dans une interview diffusée par les médias allemands Welt-TV et Bild qui l’interrogeaient sur le mystère entourant l’explosion du gazoduc. « Je pense que notre armée et nos services de renseignement n’ont rien fait de tel, sinon j’aimerais voir des preuves, nous ne savons rien de tout cela, à cent pour cent ».

Selon un article du Washington Post publié mardi, une agence de renseignement d’un pays européen avait prévenu la CIA en juin 2022 que des forces spéciales ukrainiennes comptaient faire exploser le gazoduc. Le quotidien cite des informations issues des nombreux documents confidentiels publiés en ligne par le jeune militaire américain Jack Teixeira arrêté mi-avril.

06h45 : La France va envoyer de l’aide après la destruction du barrage

Emmanuel Macron a annoncé mercredi l’envoi, « dans les toutes prochaines heures », d’une « aide pour répondre aux besoins immédiats » de l’Ukraine face à la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka.

« La France condamne cet acte odieux qui met en danger les populations », a déclaré le président sur Twitter après un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien. « J’ai pu dire au président Zelensky ma solidarité envers son peuple », a-t-il ajouté.

Le Centre de crise du ministère français des Affaires étrangères va acheminer une dizaine de tonnes d’équipements et biens humanitaires d’urgence, a indiqué peu après le Quai d’Orsay. L’aide comprend notamment « des purificateurs d’eau, des kits familiaux d’hygiène, 500.000 tablettes de purification d’eau et plusieurs réservoirs de stockage ».

06h40 : Bienvenue dans ce nouveau Live

Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Hier, Volodymyr Zelensky a déploré l’absence d’aide humanitaire après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud du pays. « L’ONU, les Nations Unies et les représentants de la Croix-Rouge ne sont pas là. Toutes ces heures, ils ne sont toujours pas là », a déclaré le président ukrainien dans une interview diffusée par les médias allemands Welt TV et Bild. Il s’est ainsi dit « choqué » car « ce sont les forces qui doivent être là pour sauver la vie des gens ».