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Guerre en Ukraine: Zelensky se dit « choqué » par l’absence d’aide internationale après la destruction du barrage
Live Retrouvez les informations sur le conflit en ce mercredi 7 juin 2023
L’ESSENTIEL
- Emmanuel Macron a annoncé l’envoi, « dans les toutes prochaines heures », d’une « aide pour répondre aux besoins immédiats » de l’Ukraine face à la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka dans le sud du pays.
- Près de 5.900 personnes ont été évacuées des zones inondées, ont affirmé les autorités ukrainiennes et celles d’occupation russe, qui contrôlent chacune une rive du Dniepr.
- La Russie a accusé l’Ukraine d’avoir fait exploser un pipeline reliant la ville russe de Togliatti au port ukrainien d’Odessa, essentiel pour l’exportation d’ammoniac et les engrais, désactivé depuis février 2022 mais dont Moscou espérait la remise en route.
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Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déploré ce mercredi l’absence d’aide humanitaire, de la part des Nations unies et de la Croix-Rouge après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud du pays, qui a provoqué une grave crise.
« L’ONU, les Nations Unies et les représentants de la Croix-Rouge ne sont pas là. Toutes ces heures, ils ne sont toujours pas là », a déclaré Volodymyr Zelensky dans une interview diffusée par les médias allemands Welt TV et Bild.
Il s’est dit « choqué » car « ce sont les forces qui doivent être là pour sauver la vie des gens ».
Dans l’interview accordée aux médias allemands, le président ukrainien a accusé les forces russes de prendre pour cible les sauveteurs tentant d’apporter de l’aide. « Dès que nos forces tentent de sortir quelqu’un de là, les occupants leur tirent dessus à distance ». « Depuis les toits des maisons inondées, les gens regardent passer les noyés », a-t-il encore décrit.
« Alors que le mal russe terrorise et détruit tous les êtres vivants, nous faisons et continuerons à faire tout ce qui est en notre pouvoir pour sauver toutes les créatures vivantes ! Des milliers et des milliers d’animaux sont pris au piège dans l’inondation après la destruction du barrage et d’autres structures de la centrale hydroélectrique de Kakhovka par la Russie. Nous nous souvenons que l’humanité consiste à prendre soin non seulement des autres, mais aussi de tous les êtres vivants. Nous, Ukrainiens, sauvons et protégeons des vies. Merci à tous ceux qui nous aident ! », a tweeté le président ukrainien avec une vidéo d’animaux secourus.
Près de 5.900 personnes ont été évacuées des zones inondées à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l’Ukraine, ont affirmé mercredi les autorités ukrainiennes et celles d’occupation russe, qui contrôlent chacune une rive du Dniepr.
« L’évacuation de la population se poursuit dans la région de Kherson. Nos sauveteurs, policiers et bénévoles ont déjà évacué 1.894 citoyens », a indiqué à la télévision le ministre ukrainien de l’Intérieur, Igor Klymenko. Selon lui, 30 localités sont inondées, dont 10 dans la zone sous contrôle des forces russes. Les autorités installées par Moscou ont de leur côté annoncé avoir évacué « plus de 4.000 personnes » à ce stade.
Emmanuel Macron a annoncé mercredi l’envoi, « dans les toutes prochaines heures », d’une « aide pour répondre aux besoins immédiats » de l’Ukraine face à la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka dans le sud du pays.
« La France condamne cet acte odieux qui met en danger les populations », a déclaré le président français sur Twitter après un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky. « J’ai pu dire au président Zelensky ma solidarité envers son peuple après l’attaque du barrage de Kakhovka », a-t-il ajouté.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi avoir évoqué au téléphone avec son homologue français Emmanuel Macron la destruction du barrage hydroélectrique de Kakhovka dans le sud de l’Ukraine et les « besoins urgents » de Kiev pour y faire face.
« Nous avons parlé de la situation actuelle dans la région de Kherson, des conséquences environnementales et humanitaires de l’acte terroriste russe et nous avons souligné les besoins urgents de l’Ukraine pour faire face à la catastrophe », a expliqué M. Zelensky sur Twitter.
Le président biélorusse a gracié la citoyenne russe Sofia Sapega, détenue depuis l’interception spectaculaire il y a deux ans de l’avion de ligne à bord duquel elle se trouvait avec un journaliste biélorusse dissident, ont rapporté mercredi les autorités russes.
Selon l’agence d’Etat biélorusse Belta, Sofia Sapega a été libérée de la colonie pénitentiaire de Gomel en Biélorussie où elle était détenue, et remise à une délégation russe menée par Oleg Kojemiako, le gouverneur de la région de Primorié en Extrême-Orient, d’où elle est originaire.
Le gouvernement britannique est dans l’attente « de tous les éléments (d’information) disponibles » sur la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine, avant de s’exprimer sur le sujet, a déclaré mercredi à l’AFP le chef de la diplomatie britannique James Cleverly.
« Nous ne nous exprimerons pas tant que nous ne disposerons pas de tous les éléments (d’information) disponibles. Nous allons donc faire preuve d’excès de prudence sur cette histoire », a ajouté le ministre, dans un entretien en marge d’une réunion à l’OCDE à Paris.
Londres ne se laissera pas intimider par les « rodomontades » de la Russie concernant les livraisons d’armes occidentales à l’Ukraine, a déclaré mercredi à l’AFP le chef de la diplomatie britannique James Cleverly.
« Nous avons décidé en conscience que la rhétorique d’escalade ou les rodomontades de Vladimir Poutine ou du Kremlin ne nous dissuaderont pas de faire ce qui est juste », a déclaré le ministre dans un entretien en marge d’une réunion à l’OCDE à Paris. « A mesure que les Ukrainiens s’approchent du succès et plus près de la victoire, il faut s’attendre à encore plus de bruits stridents, et plus régulièrement, venant du Kremlin ».
Le Comité international de la Croix-Rouge a alerté mercredi des effets catastrophiques de la dispersion des mines après la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l’Ukraine, qui met en danger les populations et les secours. « C’est catastrophique. Auparavant, nous savions où se trouvaient les dangers. Aujourd’hui, nous ne le savons plus », a déploré le responsable de l’unité Contamination par les armes du CICR, Erik Tollefsen, à l’occasion de la présentation d’un nouveau drone utilisant l’intelligence artificielle pour repérer les mines et autres objets explosifs à partir de la chaleur qu’ils dégagent.
Ce drone - qui peut couvrir en une journée la même surface que le ferait un chien spécialiste du déminage en six mois - n’a pour l’instant été testé que pendant des expériences en Jordanie mais le CICR espère l’utiliser pour la première fois cette année dans les environs d’Alep en Syrie.
En attendant que ce petit appareil puisse peut-être un jour survoler l’Ukraine, le CICR apporte déjà depuis des mois son aide aux équipes de secours chargées du déminage, en soutenant les opérations de cartographie et de marquage et en fournissant du matériel et des formations.
Les députés ont largement adopté mercredi en première lecture un texte pour abonder le budget des armées de 413,3 milliards d’euros sur sept ans (2024-2030), afin de moderniser les forces militaires. Malgré les critiques de l’opposition sur des « effets d’annonce », et sur le report des investissements les plus importants après la fin du quinquennat Macron, le texte a été adopté à l’Assemblée nationale par 408 voix contre 87. Il est désormais attendu au Sénat.
Le président russe a dénoncé mercredi la destruction du barrage de Kakhovka, en zone occupée dans le sud de l’Ukraine, qu’il a qualifiée d'« acte barbare » de Kiev, au cours d’une conversation téléphonique avec son homologue turc Recep Tayyip Erdogan.
« L’acte barbare ayant visé à détruire la centrale hydroélectrique de Kakhovka dans la région de Kherson a conduit à une catastrophe environnementale et humanitaire à grande échelle », a déclaré Vladimir Poutine, selon un communiqué du Kremlin.
Le président ukrainien a indiqué mercredi avoir échangé avec son homologue turc sur « les conséquences humanitaires et environnementales » des inondations provoquées dans le sud de l’Ukraine par la destruction du barrage de Kakhovka.
« Nous avons parlé des conséquences humanitaires et environnementales de l’acte terroriste russe à la centrale hydroélectrique de Kakhovka, y compris les risques pour la centrale nucléaire de Zaporojie », a déclaré Volodymyr Zelensky sur Twitter, disant « avoir remis » à son homologue turc, lors d’un entretien téléphonique, « une liste des besoins urgents pour faire face à la catastrophe. »
Le président turc a suggéré mercredi la création d’une commission d’enquête internationale après la destruction du barrage de Kakhovka, dans le sud de l’Ukraine. Au cours d’un entretien téléphonique avec son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky, « le président Erdogan a déclaré qu’une commission pourrait être créée avec la participation d’experts issus des parties belligérantes, des Nations unies et de la communauté internationale, Turquie comprise », a déclaré la présidence turque dans un communiqué.
Ce partenariat a été officialisé mercredi par le secrétaire général de l’Organisation de coopération et de développement économiques Mathias Cormann et le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal, qui assistait par visioconférence à une réunion ministérielle de l’institution à Paris.
L’accord qualifié de « programme-pays », « viendra étayer le programme de l’Ukraine en matière de réformes, de redressement et de reconstruction », indique l’OCDE dans un communiqué, et il « aidera le pays à progresser sur la voie de l’adhésion à l’OCDE et à l’Union européenne à laquelle il aspire ».
Kiev est engagée dans un dialogue d’adhésion avec l’OCDE depuis octobre 2022, un processus très préliminaire sur la voie d’une adhésion pleine à l’institution qui rassemble 38 pays développés, et impose des critères stricts en matière de transparence fiscale, de corruption ou d’ouverture de l’économie.
Ce « programme-pays » mettra justement « l’accent sur le renforcement des institutions et de la gouvernance, la poursuite de la lutte contre la corruption, l’attraction d’investissements du secteur privé, et l’établissement des bases nécessaires pour assurer le bien-être durable de la population », a affirmé Mathias Cormann mercredi.
La Russie a accusé mercredi l’Ukraine d’avoir fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa, le plus long du monde, en dénonçant un « acte terroriste » qui a fait plusieurs blessés parmi des civils.
« Un groupe de sabotage ukrainien a fait exploser le pipeline d’ammoniac Togliatti-Odessa », d’environ 2.400 km de long, qui relie une ville russe sur les rives de la Volga au port ukrainien de la mer Noire, a affirmé le ministère russe de la Défense dans un communiqué. Cet « acte terroriste » a eu lieu lundi soir, selon la même source.
Le Conseil de l’Europe a qualifié de « parodie de justice » le procès qui doit s’ouvrir jeudi du dissident russe Oleg Orlov, accusé d’avoir « discrédité » l’armée combattant en Ukraine. « Le procès d’Oleg Orlov, qui démarre demain, est une parodie de justice qui révèle un mépris envers les droits humains les plus fondamentaux », a déclaré mercredi dans un communiqué la Commissaire aux droits humains du Conseil de l’Europe, Dunja Mijatovic.
Selon elle, la procédure engagée l’une des figures de l’association Memorial dissoute en 2021 par Moscou, vise à « le punir pour sa dénonciation continue de la guerre d’agression de la Russie en Ukraine ». « Le courage d’Oleg Orlov et sa dévotion aux droits de l’homme sont cruciaux lorsqu’il s’agit de dire la vérité au pouvoir », a estimé Dunja Mijatovic. « Il n’aurait jamais dû faire l’objet de poursuites. »
Les autorités russes ont ouvert une enquête criminelle contre Oleg Orlov, avait annoncé Memorial en mars, précisant que le dissident était poursuivi pour « activités publiques visant à discréditer » les forces armées, un article du Code pénal utilisé contre les détracteurs du conflit en Ukraine.
La Commission européenne a annoncé mercredi avoir lancé contre la Pologne une procédure d’infraction, pouvant mener à une saisine de la justice européenne, à propos de la mise en place d’une commission d’enquête controversée sur « l’influence russe », soupçonnée de viser l’opposition.
« Le collège [des commissaires] a décidé de lancer une procédure d’infraction en envoyant une lettre de mise en demeure » aux autorités polonaises, a annoncé le commissaire européen au Commerce, Valdis Dombrovskis. Bruxelles a décidé de sévir malgré l’annonce vendredi par le président polonais Andrzej Duda d’un amendement modifiant partiellement la loi instaurant cette commission spéciale.
Le musée du Louvre accueille 16 œuvres d’art, dont de précieuses icônes byzantines en provenance de Kiev, afin de les protéger de la guerre en Ukraine, a-t-on appris ce mercredi auprès de sa présidente. « Dès le début de la guerre, comme d’autres grandes institutions muséales, notre préoccupation a été de voir comment apporter notre soutien à nos confrères ukrainiens. A l’automne, face à l’intensité du conflit, nous avons décidé de ce sauvetage », a précisé Laurence des Cars, confirmant une information du journal Le Monde.
« C’est peu de chose dans un océan de tristesse et de désolation mais c’est tout un symbole », a-t-elle ajouté, « consciente de l’importance de sauver ce patrimoine millénaire au cœur de l’Europe et de la nécessité de le transmettre ». Parmi ces œuvres, dont le plus grand musée du monde a piloté l’évacuation : cinq icônes byzantines provenant du musée Bohdan et Varvara Khanenko, musée national des arts de Kiev. Elles seront exposées au public à partir du 14 juin et jusqu’au 6 novembre.
Onze autres œuvres, « parmi les plus emblématiques et les plus fragiles » du musée ukrainien, sélectionnées en vue d’une collaboration scientifique sur la restauration des œuvres au Louvre, seront hébergées dans les réserves, a détaillé le Louvre.
La justice européenne a rejeté mercredi un recours de l’oligarque biélorusse Alexandre Vassilievitch Chakoutine contre les sanctions de l’UE qui lui avaient été imposées en 2020 pour son soutien à la répression menée par le régime d’Alexandre Loukachenko. « Les éléments factuels produits par le Conseil (l’instance qui réunit les Etats membres de l’Union européenne) sont suffisamment concrets, précis et concordants pour établir que M. Chakoutine tire profit du régime de Loukachenko et soutient celui-ci », a estimé le tribunal de l’UE dans un arrêt publié mercredi.
Alexandre Vassilievitch Chakoutine, 64 ans, est « l’un des principaux hommes d’affaires opérant en Biélorussie, avec des intérêts commerciaux dans la construction, la fabrication de machines et l’agriculture », avait souligné le Conseil en annonçant les sanctions en décembre 2020. Ces sanctions faisaient suite aux élections présidentielles de la même année jugées incompatibles avec les normes internationales et ternies par la répression de manifestations pacifiques.
La Russie a provoqué « l’une des pires catastrophes environnementales de ces dernières décennies », a affirmé mercredi le Premier ministre ukrainien Denys Chmygal après la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l’Ukraine.
« Des dizaines de villes et de villages vont se retrouver aux prises avec les problèmes de l’eau potable, de l’accès aux provisions d’eau pour l’irrigation », a souligné le dirigeant ukrainien dans un discours donné en ligne au cours d’un événement à l’OCDE, qualifiant cet acte que Kiev impute à la Russie de « crime contre l’humanité » et d'« écocide ».
Plus de 2.700 personnes ont été évacuées des zones inondées à la suite de la destruction du barrage de Kakhovka dans le sud de l’Ukraine, ont affirmé mercredi les autorités ukrainiennes et celles d’occupation russe, qui contrôlent chacune une rive du Dniepr dans cette région.
« Plus de 1.450 personnes ont été évacuées », a indiqué à la télévision ukrainienne un porte-parole des services d’urgence, Oleksandre Khorounejiï. Les autorités installées par Moscou, citées par les agences russes, ont annoncé avoir évacué « 1.274 personnes » à ce stade.
« Le coût humain et environnemental de la destruction du barrage de Kakhovka est une énorme catastrophe humanitaire », s’émeut dans un communiqué Marie Struthers, directrice régionale pour l’Europe de l’Est et l’Asie centrale à Amnesty International. L’ONG demande une réponse internationale dans l’urgence face à cette « catastrophe humaine et environnementale dévastatrice ». Après l’évacuation des civils, la priorité, la « communauté internationale doit s’unir pour traduire les responsables en justice. »
Un Russe embarqué sur un navire scientifique pris dans les glaces de l’Arctique, à proximité du pôle Nord, a été évacué pour des raisons médicales par un hélicoptère norvégien lors d’une opération spectaculaire, ont annoncé mercredi les secours norvégiens. L’évacuation a eu lieu mardi soir à bord du navire russe Severny Polyus par 86° nord au-dessus de l’archipel norvégien du Svalbard, à environ 240 milles marins (444 km) du pôle.
A la demande de leurs homologues russes, les autorités norvégiennes ont fait décoller un hélicoptère Super Puma depuis Longyearbyen, la principale localité du Svalbard, à 500 milles marins (925 km) de là, pour évacuer le Russe, dont l’état de santé a été jugé trop critique pour être soigné à bord du navire. L’opération a été menée conformément aux accords bilatéraux en vigueur en matière de recherche et de sauvetage entre la Norvège et la Russie dans l’Arctique, en dépit de la détérioration des relations entre les deux pays depuis l’offensive russe en Ukraine.
La Chine a exprimé mercredi sa « vive préoccupation » après la destruction partielle en Ukraine d’un barrage, qui a provoqué des inondations le long Dniepr, laissant craindre un désastre humanitaire.
« Nous sommes profondément préoccupés par l’impact humain, économique et écologique qui en résulte et nous appelons toutes les parties au conflit à respecter le droit international humanitaire et à faire tout leur possible pour protéger les civils et les installations civiles », a indiqué devant la presse Wang Wenbin, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Le montant des échanges commerciaux entre la Chine et la Russie a atteint en mai son niveau le plus haut depuis le début de l’invasion de l’Ukraine en février 2022, selon des chiffres publiés mercredi par les Douanes chinoises. Les deux pays voisins ont réalisé le mois dernier pour 20,5 milliards de dollars (19,2 milliards d’euros) d’échanges commerciaux. Les importations chinoises en provenance de Russie représentaient 11,3 milliards de dollars.
Pour le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, la destruction partielle du barrage de Kakhovka est « une nouvelle conséquence dévastatrice de l’invasion russe de l’Ukraine », lancée fin février 2022. « Les attaques contre les civils et les infrastructures civiles essentielles doivent cesser », a-t-il dit.
Lors d’une réunion d’urgence du Conseil de sécurité mardi après-midi, le responsable de l’ONU pour les affaires humanitaires Martin Griffiths a décrit une catastrophe dont « l’ampleur ne pourra être pleinement évaluée que dans les prochains jours » mais dont les conséquences seront « graves et de portée importante » des deux côtés de la ligne de front.
Il a évoqué le « fait de ne pas pouvoir fournir d’aide à des millions de personnes touchées » ainsi que le « coup porté à la production agricole » et les « risques de contamination par les mines et engins explosifs » qui pourraient être emportés dans les eaux « dans des zones évaluées sûres récemment ».
Les investissements mondiaux dans l’efficacité énergétique vont atteindre un niveau record en 2023, mais ils devront encore tripler annuellement si le monde veut tenir sa trajectoire de neutralité carbone face aux dérèglements climatiques, prévient l’Agence internationale de l’énergie (AIE) dans un rapport publié mercredi.
L’efficacité dans l’usage de l’énergie (moins d’énergie consommée pour un même service rendu) est revenue à l’avant-scène l’an dernier avec la flambée des prix du gaz, du pétrole, de l’électricité, encore accentuée par la guerre en Ukraine.
Les évacuations massives continuent ce mercredi dans le sud de l’Ukraine après la destruction partielle du barrage de Kakhovka, qui a provoqué des inondations dans de nombreuses localités le long du Dniepr.
« La situation la plus difficile a lieu dans le district de Korabelny de la ville de Kherson. Jusqu’à présent, le niveau de l’eau s’est élevé de 3,5 mètres, plus de 1.000 maisons sont inondées » dans cette cité reprise aux Russes par les Ukrainiens en novembre 2022, a déclaré dans un communiqué le chef de cabinet adjoint de la présidence ukrainienne, Oleksiï Kouléba. Selon lui, les évacuations vont se poursuivre mercredi et dans les prochains jours par bus et par train.
« Plus de 40.000 personnes risquent d’être en zones inondées. Les autorités ukrainiennes évacuent plus de 17.000 personnes. Malheureusement, plus de 25.000 civils se trouvent sur le territoire sous contrôle russe », a annoncé mardi le procureur général ukrainien Andriï Kostine. « A ce stade, 24 localités en Ukraine ont été inondées », a précisé le ministre ukrainien de l’Intérieur, Igor Klymenko.
Les autorités installées par les Russes dans les régions qu’ils occupent ont quant à elles dit avoir commencé l’évacuation de la population de trois localités, mobilisant une cinquantaine de cars. Vladimir Leontiev, le maire mis en place par Moscou à Nova Kakhovka, où se trouve le barrage, a indiqué que sa ville était sous les eaux et que 900 de ses habitants avaient été évacués.
La destruction partielle du barrage de Kakhovka a suscité de nouvelles inquiétudes pour la centrale nucléaire de Zaporojie. Située à 150 km en amont, elle est en effet refroidie par l’eau retenue par le barrage. Mais il n’y a « pas de danger nucléaire immédiat », a estimé l’Agence internationale pour l’énergie atomique (AIEA).
Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. La journée d’hier a principalement été marquée par la destruction partielle du barrage de Kakhovka, qui a provoqué des inondations dans de nombreuses localités le long du Dniepr. Pour Kiev, les Russes sont responsables car ils ont voulu ainsi « freiner » la contre-offensive à venir. Le Kremlin a pour sa part dénoncé un acte de « sabotage délibéré » et a « fermement » rejeté les accusations ukrainiennes, appelant la communauté internationale à « condamner » Kiev pour cette destruction.