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Guerre en Ukraine : Poutine ordonne la création de musées dédiés à l'invasion russe
Conflit Retrouvez toutes les informations sur le conflit du jeudi 27 avril 2023
L’ESSENTIEL
- Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a salué le premier appel mercredi entre les présidents Xi Jinping et Volodymyr Zelensky depuis le début de l’invasion russe, se félicitant d’une « première étape importante ».
- Xi Jinping a assuré à son homologue ukrainien que la Chine avait « toujours été du côté de la paix » et appelé à « la négociation ». Dans la foulée de cet entretien, Volodymyr Zelensky a annoncé la nomination d’un ancien ministre au poste d’ambassadeur en Chine.
- Sans pour autant recourir à une nouvelle mobilisation forcée, une mesure impopulaire que le Kremlin avait prise en septembre après plusieurs revers, Moscou cherche actuellement à reconstituer les rangs éclaircis de son armée. Pour cela, le pouvoir a lancé la plus grande campagne de publicité de recrutement militaire volontaire depuis le lancement de son offensive contre l’Ukraine.
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Le président russe Vladimir Poutine a ordonné à son gouvernement de s’atteler à la création de musées dédiés à l’offensive que Moscou mène depuis un an en Ukraine, selon des instructions publiées sur le site du Kremlin. « Assurer la création de musées (régionaux, municipaux, sur la base d’organisations éducatives) consacrés aux événements de l’opération militaire spéciale et aux exploits de ses participants », peut-on lire dans ce document daté de mercredi mais apparu jeudi sur le site du Kremlin.
L'« opération militaire spéciale » est le nom que la Russie donne à son invasion de l’Ukraine, lancée en février 2022. Vladimir Poutine a également ordonné d'« examiner la question du transfert d’objets liés à l’opération militaire spéciale pouvant être exposés dans les musées ». Le gouvernement devra en outre « examiner la question de l’organisation d’une étude de l’histoire de l’opération militaire spéciale » dans le cadre du système éducatif.
Un tribunal du Kirghizstan, pays d’Asie centrale allié de la Russie, a prononcé jeudi la fermeture du principal média kirghiz non étatique, la branche locale de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), financée par les Etats-Unis. « La Cour a accédé à la demande du ministère de la Culture de mettre fin aux activités du média Azattyk », nom de la filiale locale, et « le média a été fermé », a annoncé dans un communiqué transmis à l’AFP un tribunal de la capitale, Bichkek.
Azattyk, qui a trente jours pour faire appel, a indiqué à l’AFP avoir l’intention de contester la décision. Elle intervient deux jours après que la Russie a proposé de « partager avec le Kirghizstan son expérience dans la lutte contre l’ingérence étrangère », à l’heure où un projet de loi sur les médias pourrait, selon une partie de la société civile kirghize, restreindre la liberté d’expression.
L’ONG Amnesty International a dénoncé dans un communiqué un « acte de censure » et un « coup dur porté à la liberté d’expression », accusant les autorités « museler les journalistes ».
Des divergences de vue qui ne sont pas incompatibles avec les efforts pour parvenir à la paix: la cheffe de la diplomatie française, en visite jeudi à Bakou, s'est efforcée de convaincre son homologue d'Azerbaïdjan que l'heure devait être aux compromis pour pacifier les relations avec l'Arménie.
Ces deux pays du Caucase se sont affrontés lors de deux guerres pour le contrôle du Nagorny Karabakh, une région montagneuse majoritairement peuplée d'Arméniens qui a fait sécession de l'Azerbaïdjan il y a trois décennies.
Depuis le début du conflit en Ukraine, l'Union européenne, qui cherche à se passer des hydrocarbures russes, s'efforce de soigner ses relations avec l'Azerbaïdjan, un exportateur de gaz majeur.
Washington a imposé de nouvelles sanctions aux Gardiens de la révolution iraniens et au service de sécurité intérieure russe FSB, les accusant de « prendre en otage » des Américains dont le journaliste du Wall Street Journal arrêté le mois dernier en Russie.
Les Etats-Unis « montrent qu’il n’est pas acceptable de recourir à ce comportement abject consistant à utiliser des personnes humaines comme des pions, des monnaies d’échange, sans en payer les conséquences », a déclaré un responsable sous couvert d’anonymat.
Pour faire face à une contre-offensive de Kiev et éviter de procéder à une nouvelle mobilisation forcée, l’armée met les grands moyens pour attirer des militaires et renflouer ses effectifs. Pour tout comprendre à cette vaste campagne de recrutement de soldats, vous pouvez découvrir l’article de notre journaliste Octave Odola :
Le rire comme arme de la Résistance pour décrédibiliser l’occupant allemand. L’historienne Alya Aglan a présenté jeudi au Mémorial de Caen un livre sur un thème peu étudié de la Seconde Guerre mondiale. « Le rire ou la vie - Anthologie de l’humour résistant 1940-1945 », premier ouvrage à se pencher sur l’humour des résistants selon son auteur, rassemble des textes et illustrations des fonds d’archive de la France Libre pour mettre en avant le rôle de l’humour en temps de guerre dans les oppositions aux régimes autoritaires.
Une technique qui continue à être utilisée. « C’est un réflexe universel contre la barbarie », dit-elle. On le retrouve en Ukraine en 2022 avec « les panneaux routiers indiquant le tribunal de La Haye pour les soldats russes », note Alya Aglan.
La basketteuse américaine Brittney Griner, détenue plusieurs mois en Russie et relâchée fin 2022, a exhorté jeudi à Phoenix, les détenus américains en Russie à « rester forts ».
« Je dirais à tous ceux qui sont détenus à tort : restez forts, continuez à vous battre, n’abandonnez pas » a répondu la star de la WNBA, lors de sa première conférence de presse depuis son retour aux États-Unis. Le journaliste du Wall Street Journal Evan Gershkovich et l’ex-Marine américain Paul Whelan, sont actuellement détenus en Russie.
Un tribunal de Moscou a ordonné jeudi la dissolution d’un centre de recherche réputé, spécialisé dans l’étude du racisme et de la xénophobie en Russie, en pleine répression des dernières voix critiques depuis l’offensive en Ukraine. Fondé en 2002, le Centre Sova a indiqué dans un communiqué avoir été dissous sur décision d’un juge du tribunal municipal de Moscou qui a approuvé une demande en ce sens du ministère de la Justice.
Officiellement, le centre a été interdit pour avoir participé à des évènements hors de Moscou, ville où il est enregistré administrativement, ce qui a été considéré comme une violation. Dans son communiqué, le Centre Sova dit avoir soutenu pendant l’audience que cela ne constituait pas une faute et que la dissolution de l’organisation était une mesure excessive, en vain. Il a précisé qu’il fera appel.
Le jeune militaire américain inculpé pour avoir diffusé une série de documents confidentiels américains sur la guerre en Ukraine avait proféré des « menaces » sur Internet et représente un danger s’il est libéré, ont souligné les procureurs avant une audience sur sa détention prévue jeudi. Selon un document judiciaire rendu public avant l’audience pour appuyer son maintien en détention, Jack Teixeira, 21 ans, « exprimait régulièrement des commentaires à propos de violence et de meurtres » sur les réseaux sociaux.
« En novembre 2022, il a déclaré que si ça ne tenait qu’à lui, il "tuerait une tonne de gens" pour "éliminer les faibles d’esprit" », écrivent les procureurs. Ils ajoutent qu’en février 2023, Jack Teixeira avait aussi demandé conseil à un autre internaute sur le type de fusil qu’il serait plus facile d’utiliser à l’arrière d’un véhicule SUV, évoquant une tuerie de masse « dans une foule urbaine ou en banlieue ».
Alors qu’il avait annoncé avoir donné l’ordre à ses troupes d’arrêter de bombarder Bakhmout le temps que des journalistes américains y réalisent un reportage sans danger, le chef du groupe Wagner Evguéni Progojine a ensuite déclaré sur Telegram qu’il plaisantait. « Les gars, c’est de l’humour militaire. De l’humour, et rien de plus… C’était une blague », explique-t-il, rapporte Reuters.
Le président russe a par ailleurs « soutenir » Erdogan avant les élections en Turquie.
Le numéro deux mondial des spiritueux Pernod Ricard, critiqué en Suède pour ne pas avoir cessé tout commerce en Russie, a indiqué ce jeudi qu’il allait pour l’heure continuer à exporter des bouteilles dans le pays, hors vodka suédoise Absolut. « On condamne très fermement cette invasion absolument effroyable de l’Ukraine par la Russie », a déclaré Alexandre Ricard ce jeudi, en marge de la présentation de ses résultats trimestriels. Le groupe a toutefois l’intention « de continuer » à expédier de l’alcool vers la Russie « avant d’y voir plus clair », a-t-il ajouté.
Une exception notable : le fleuron suédois Absolut. Les expéditions de cette vodka ont été stoppées à la suite d’une polémique dans le pays. Il était reproché au groupe français de reprendre discrètement ses exportations vers la Russie après les avoir initialement suspendues en raison de l’invasion de l’Ukraine par Moscou.
Un drone a pu survoler Bakhmout aujourd’hui, livrant l’image d’une ville presque rasée, où aucun bâtiment n’a été épargné par la guerre.
Andreï Medvedev, qui se présente comme un déserteur du groupe paramilitaire russe Wagner ayant fui en Norvège, a été condamné jeudi à Oslo à 14 jours de prison avec sursis après avoir été impliqué dans une rixe. Le Russe de 26 ans a en revanche été acquitté du chef d’inculpation le plus grave, à savoir violences contre des policiers.
Medvedev était jugé pour avoir été impliqué dans une bagarre à la sortie d’un bar du centre-ville dans la nuit du 21 au 22 février et pour avoir été contrôlé par la police avec un pistolet à air comprimé à la ceinture, là aussi dans un bar, le 14 mars. Lors de l’audience au tribunal d’Oslo mardi, il avait plaidé coupable pour la rixe, pour la résistance à son arrestation et pour port d’arme illégal, trois chefs d’accusation qui lui ont valu sa condamnation. « J’ai vraiment honte », avait-il dit.
Un tribunal du Kirghizstan, pays d’Asie centrale allié de la Russie, a prononcé jeudi la fermeture du principal média privé kirghiz, la branche locale de Radio Free Europe/Radio Liberty (RFE/RL), financée par les Etats-Unis. « La Cour a accédé à la demande du ministère de la Culture de mettre fin aux activités du média Azattyk », nom de la filiale locale, et « le média a été fermé », a annoncé dans un communiqué un tribunal de la capitale, Bichkek.
Evguéni Prigojine, le fondateur du groupe paramilitaire Wagner, a annoncé avoir ordonné d'arrêter les tirs de barrages sur Bakhmout temporairement. Il souhaite ainsi que les forces ukrainiennes, de l'autre côté de la ligne de front, puissent montrer la ville en toute sécurité à un groupe de journalistes américains en visite.
Moscou a annoncé jeudi avoir refusé une demande de visite consulaire au journaliste américain emprisonné depuis un mois en Russie, en représailles au refus des Etats-Unis de délivrer des visas aux journalistes russes ayant accompagné Sergueï Lavrov à l’ONU à New-York.
En « réponse », « l’ambassade des États-Unis est informée que sa demande de visite consulaire le 11 mai (pour voir) Evan Gershkovich, citoyen américain détenu pour espionnage, est rejeté », a déclaré le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué. « D’autres mesures de rétorsion possibles sont en cours d’élaboration », a-t-il averti.
Le Vatican a pour sa part diffusé un bref communiqué après l’audience accordée par le pape François à Denys Chmygal, affirmant que « les entretiens cordiaux » de ce dernier avec ses plus proches collaborateurs ont porté sur « les diverses questions liées à la guerre en Ukraine avec une attention particulière (portée) à l’aspect humanitaire et aux efforts pour rétablir la paix ».
Jorge Bergoglio a multiplié depuis février 2022 les appels à la paix en Ukraine, condamnant avec force une guerre « absurde et cruelle ». Malgré des propositions de médiation, la diplomatie du Saint-Siège n’est pas parvenue à s’imposer sur ce conflit. Le pape avait lui-même envisagé de se rendre à Kiev et Moscou, un projet qui n’a jusqu’ici pas vu le jour.
Le Premier ministre ukrainien a invité ce jeudi le pape François à visiter son pays et lui a demandé son aide pour rapatrier les enfants ukrainiens emmenés en Russie par les forces de Moscou. «J'ai invité sa sainteté à visiter personnellement l'Ukraine», a déclaré Denys Chmygal devant la presse étrangère à Rome, après avoir été reçu un peu plus tôt par le chef de l'Eglise catholique.
Au cours de cette audience, «nous avons parlé du plan de paix» du président ukrainien Volodymyr Zelensky «et des pas divers que le Vatican pourrait faire, nous aidant à parvenir à réaliser ce plan», a poursuivi Denys Chmygal. «J'ai demandé par exemple la participation, l'assistance du Vatican, de sa sainteté, pour faire rentrer en Ukraine des enfants, dont certains étaient des orphelins, et qui ont été transférés de force, essentiellement en Russie», a détaillé le Premier ministre ukrainien.
Si la Chine réussit à pacifier la situation en Ukraine, « cela démontrerait la capacité de Pékin à jouer un rôle constructif au niveau mondial et renforcerait peut-être le statut de Xi Jinping en tant que dirigeant mondial », estime Ja Ian Chong, professeur à l’université nationale de Singapour.
La Chine se présente depuis plusieurs années comme une force de paix et entend jouer un rôle de médiateur dans les conflits à l’étranger. En mars par exemple, c’est par l’entremise de la Chine que l’Iran et l’Arabie saoudite ont scellé un accord pour rétablir leurs liens diplomatiques, rompus en 2016. Ces derniers jours, Pékin a également souligné sa volonté de faciliter les pourparlers entre Israéliens et Palestiniens, au point mort depuis 2014.
La Chine dit avoir toujours maintenu un dialogue avec l’Ukraine au niveau diplomatique. L’appel Xi-Zelensky fait suite à une série d’initiatives de Pékin pour retisser ses liens avec l’Europe, avec notamment les visites en Chine en avril du président français Emmanuel Macron et de la présidente de la Commission européenne Ursula von der Leyen.
Avec cet entretien au niveau présidentiel, la Chine entend « adoucir certaines des voix les plus dures à l’égard de la Chine au sein de l’Union européenne (UE) », écrit le sinologue Bill Bishop dans sa lettre d’information Sinocism. Et en conséquence, l’objectif de Pékin est également « de créer une certaine distance entre l’UE et les États-Unis », estime-t-il.
Autre hypothèse : l’organisation de l’appel a pu être précipitée par les récents propos de l’ambassadeur de Chine en France, Lu Shaye. Il avait tenu à la télévision des propos ambigus sur la souveraineté actuelle des ex-républiques soviétiques - des commentaires que Pékin a ensuite diplomatiquement désavoués.
Le Kremlin a annoncé que Vladimir Poutine allait s’entretenir avec le président turc Recep Tayyip Erdogan ce jeudi, avant que les deux pays n’inaugurent le premier réacteur turc, construit par la Russie. Une réunion virtuelle, Vladimir Poutine ne quittant pas la Russie et Erdogan souffrant de problèmes de santé.
Selon la radio RMF FM, qui a rapporté la présence d’un « objet militaire » planté dans le sol en Pologne, des inscriptions en cyrillique sont visibles sur l’objet. Mais le missile, si c’en est un, « n’est pas forcément venu de Russie ou du front en Ukraine », explique Roman Poloko, ex-commandant des forces spéciales polonaises. Il rappelle que l’armée polonaise possède encore beaucoup de matériel de l’époque soviétique et estime que le missile pourrait également avoir été utilisé lors « d’exercices d’entraînement pour les aviateurs polonais ou ukrainiens ».
Les restes d’un « objet militaire aérien », un missile air-sol selon les médias locaux, ont été trouvés dans le nord de la Pologne et des enquêteurs de la police et de l’armée sont actuellement en train de l’examiner, a annoncé jeudi le ministre polonais de la Justice. Ce dernier, Zbigniew Ziobro, a indiqué sur Twitter que les autorités avaient envoyé sur place « non seulement les enquêteurs du parquet, de la police et de la gendarmerie, mais également des experts militaires et des représentants du SKW (le service du contre-renseignement). »
L’objet a été « découvert dans la forêt, à une dizaine de kilomètres de la ville de Bydgoszcz », a-t-il précisé, assez loin de la frontière russe ou polonaise. De son côté, le ministère de la Défense a déclaré que « la situation ne présent(ait) pas de danger pour les habitants » du village le plus proche. La radio RMF FM a précisé que cet objet, apparemment un missile air-sol, mesurait « plusieurs mètres de long et qu’il était « enfoncé droit dans la terre ». « Le tube est vide, il n’y a pas de tête armée, et on ne peut pas savoir clairement s’il a explosé ou non », a ajouté la radio sur son compte Twitter.
Le Kremlin a dit jeudi saluer toute initiative permettant de « se rapprocher de la fin du conflit » en Ukraine, au lendemain de la conversation téléphonique entre le président ukrainien Volodymyr Zelensky et son homologue chinois Xi Jinping qui cherche à s’imposer comme médiateur. « Nous sommes prêts à saluer tout ce qui peut permettre de se rapprocher de la fin du conflit en Ukraine », a déclaré à la presse le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, interrogé sur cet entretien téléphonique. « Et d’aboutir à la réalisation par la Russie des objectifs qu’elle s’est fixés », a-t-il conclu
Un policier qui a collaboré avec les autorités russes a été tué jeudi par un engin explosif à Melitopol, une des principales villes des zones occupées du sud de l’Ukraine, a annoncé l’administration russe. Melitopol est le chef-lieu de la partie envahie par la Russie de la région ukrainienne de Zaporojie.
L’explosion s’est produite tôt dans la matinée devant un immeuble d’habitation, a déclaré l’antenne du ministère russe de l’Intérieur dans cette région dont la Russie a revendiqué l’annexion en septembre dernier. Deux policiers ont été blessés et hospitalisés, l’un d’eux est ensuite mort à l’hôpital, selon le site internet de cette administration qui a diffusé une vidéo montrant une fourgonnette et une voiture endommagées par l’explosion et des tâches de sang sur le sol à proximité.
« Les alliés et les partenaires du groupe de contact dirigé par les Etats-Unis ont envoyé en Ukraine 230 chars, 1.550 véhicules blindés et des quantités importantes de munitions, soit 98 % des matériels promis, afin d’équiper neuf nouvelles brigades blindées », a annoncé Jens Stoltenberg, le secrétaire général de l’Otan, au cours d’une conférence de presse avec le Premier ministre du Luxembourg Xavier Bettel.
Selon le dernier bilan quotidien des forces ukrainiennes, plus de 500 soldats russes sont tombés au combat en 24 heures hier, pour un total de plus de 190.000 morts depuis le début de la guerre.
Viktor Babariko, l’une des figures de l’opposition biélorusse, qui purge une lourde peine de prison, a été hospitalisé dans une unité des soins chirurgicaux, a-t-on appris jeudi de sources médicales, ses soutiens affirmant qu’il a été passé à tabac en détention. « Babariko se trouve dans une unité des soins chirurgicaux », a confirmé un porte-parole de l’hôpital central de Novopolotsk, une ville du nord-est de la Biélorussie où l’opposant est détenu dans une colonie pénitentiaire.
Selon ses soutiens, cet homme de 59 ans a été battu en prison. Ainsi, la cheffe de l’opposition biélorusse Svetlana Tikhanovskaïa a écrit sur Telegram avoir reçu dans la nuit des informations selon lesquelles « Viktor Babariko a été hospitalisé avec des traces de passage à tabac ».
Selon une image partagée par le ministère britannique de la Défense, les forces russes ont établi des positions de combat avec des sacs de sable sur les toits de plusieurs des six bâtiments des réacteurs de la centrale nucléaire de Zaporojie en mars 2023. « Il s’agit de la première indication de l’intégration des bâtiments des réacteurs dans la planification tactique de la défense », selon les services britanniques.
« Cette décision augmente très probablement les risques d’endommagement des systèmes de sécurité de la centrale si des combats ont lieu autour de la centrale. Toutefois, il est peu probable que les réacteurs subissent des dommages catastrophiques directs dans les scénarios les plus plausibles impliquant des armes d’infanterie, car les structures sont très fortement renforcées », comment encore le ministère.
La Russie a bombardé la ville de Mykolaiv, dans le sud du pays, avec quatre missiles Kalibr lancés depuis la mer Noire, a annoncé Volodymyr Zelensky, cité par les médias ukrainiens. Les armes de haute précision ont visé des maisons privées, un bâtiment historique et un immeuble. Au moins une personne a été tuée et 23 blessées, dont un enfant.
Le gouvernement hongrois aime vanter l’hospitalité offerte aux réfugiés ukrainiens mais la plupart ne font que passer et pour ceux qui restent, l’intégration dans un pays courtisant Moscou est une gageure. Le pape François ira à leur rencontre samedi à Budapest. En amont de son voyage, il a appelé à « ne pas oublier nos frères et sœurs ukrainiens ».
Depuis le début du conflit, plus d’un million ont foulé le sol hongrois mais seulement 35.000 ont réclamé le statut de « protection temporaire » mis en place par l’Union européenne (UE), d’après des données du Haut-commissariat de l’Onu aux réfugiés (UNHCR).
C’est bien moins par habitant que d’autres pays voisins de l’Ukraine, comme la Pologne ou la Roumanie. Il faut dire que la position ambiguë du Premier ministre Viktor Orban à l’égard du conflit n’incite guère les réfugiés ukrainiens à s’attarder en Hongrie.
Un missile russe a fait un mort et plus d’une dizaine de blessés aux premières heures ce jeudi à Mykolaïv, une ville du sud de l’Ukraine, ont affirmé les autorités. « Vers 01h00, les habitants de Mykolaïv ont entendu quatre fortes explosions », a indiqué le maire de la ville, Oleksandr Senkevitch, sur Telegram. « On sait déjà que l’un des missiles a touché un haut immeuble. Un autre a touché une maison individuelle ». Le maire a ajouté que certains foyers de la ville ont été privés d’électricité.
Mykolaïv est située sur la mer Noire, à environ 170 kilomètres de la Crimée, annexée par Moscou en 2014. Les forces russes l’ont fréquemment prise pour cible depuis le début de l’invasion en février 2022.
Le chef de la diplomatie européenne Josep Borrell a salué mercredi le premier appel entre les présidents chinois Xi Jinping et ukrainien Volodymyr Zelensky depuis le début de l’invasion russe, se félicitant d’une « première étape importante ».
« Il est très important que la Chine parle à l’Ukraine. Je veux rappeler que nous voulons tous la paix (…) Mais tout le monde doit bien comprendre qu’il ne doit pas s’agir de n’importe quelle » paix. Selon Josep Borrell, « ce n’est pas la paix de celui qui est contraint de se rendre face à une invasion brutale, ce doit être une paix juste, qui reconnaisse les droits du peuple ukrainien », la « souveraineté » et « l’intégrité des frontières » de l’Ukraine.
Bonjour à toutes et à tous. En ce jeudi 27 avril, la rédaction de 20 Minutes est une nouvelle fois mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Hier, la diplomatie a joué à plein régime. Point culminant de la journée : la conversation téléphonique entre les présidents chinois et ukrainien. Ce premier contact direct connu depuis le début de l’invasion russe a été salué de Washington à Bruxelles. Durant cet appel, Xi Jinping a notamment assuré à Volodymyr Zelensky que la Chine avait « toujours été du côté de la paix ». Il a également appelé à « la négociation ».