Guerre en Ukraine : Un mort dans l’explosion soupçonnée d’une bombe dans un café de Saint-Pétersbourg...
conflit Revivez avec nous les informations sur le conflit en ce dimanche 2 avril 2023
L’ESSENTIEL
- Volodymyr Zelensky a dénoncé la « faillite » des Nations unies, où la Russie a pris samedi la présidence du Conseil de sécurité pour le mois d’avril. Le chef de l’Etat ukrainien a notamment appelé à une « réforme des institutions mondiales, y compris du Conseil de sécurité de l’ONU ».
- Ces critiques de la part de Kiev n’ont pas empêché Moscou d’assurer que sa délégation à l’ONU ce mois-ci, pour succéder au Mozambique, serait bien dirigée par le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov.
- Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont discuté par téléphone samedi des « efforts diplomatiques à mener pour organiser un sommet sur la paix », selon la présidence française. Le président ukrainien a précisé que lui et son homologue s’étaient penchés « sur les prochaines étapes pour mettre en œuvre » son plan de paix en 10 points.
A VOIR
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L’explosion soupçonnée d’une bombe dans un café de Saint-Pétersbourg dans le nord-ouest de la Russie a fait au moins un mort et 15 blessés, ont affirmé les services de secours aux agences de presse russes. « Il a été établi que 15 personnes ont été blessées. Une personne est décédée », a déclaré à l’agence Tass un porte-parole des secours. « La puissance de l’engin explosif était de plus de 200 grammes de TNT », a indiqué de son côté une source au sein des forces de l’ordre à Tass. La victime est un blogueur militaire russe connu, selon des agences russes.
La Russie va prolonger la réduction de sa production de pétrole brut de 500.000 barils par jour jusqu’à la fin de l’année, a annoncé dimanche le vice-Premier ministre chargé de l’Energie, Alexandre Novak, face à une période d'« incertitude » sur le marché de l’or noir. « À titre d’action responsable et préventive, la Russie met en œuvre une réduction volontaire de 500.000 barils par jour jusqu’à fin 2023 par rapport au niveau de production moyen de février », a indiqué Alexandre Novak, cité dans un communiqué.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a dénoncé dimanche dans un appel téléphonique avec son homologue américain Antony Blinken « le tapage médiatique » en Occident au sujet de l’arrestation d’un journaliste américain en Russie jeudi dont le sort sera « déterminé par un tribunal ». « Il est inacceptable que des responsables de Washington et des médias occidentaux créent un tapage avec la claire intention de donner à cette affaire une dimension politique », a dénoncé le ministère russe des Affaires étrangères dans un communiqué.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov et son homologue américain Antony Blinken ont échangé dimanche, lors d’un rare appel téléphonique, au sujet du journaliste américain arrêté cette semaine en Russie pour soupçons d’espionnage, a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères.
Antony Blinken « a fait part de la grande préoccupation des Etats-Unis au sujet de la détention inacceptable par la Russie d’un journaliste américain », a dit un porte-parole du département d’Etat, Vedant Patel. « Le secrétaire d’Etat a appelé à sa libération immédiate » et a également réclamé qu’un autre Américain, Paul Whelan, soit relâché.
Selon le briefing quotidien du ministre britannique de la Défense, un nombre « extrêmement élevé » d’incidents au sein de l’armée russe sont liés à une consommation excessive d’alcool parmi les soldats.
La Russie a annoncé dimanche qu’elle n’enverrait pas ses escrimeurs à Poznan en Pologne ce mois-ci (21-24 avril) à la première épreuve qualificative pour les JO-2024 de Paris, en raison des conditions « inacceptables » émises par Varsovie pour permettre le retour des sportifs russes et biélorusses en compétition. « Les fleurettistes russes concourront-ils en Pologne ? Bien sûr que non, c’est inacceptable », a déclaré le président de la Fédération russe d’escrime, Ilgar Mamedov, cité par l’agence de presse Ria Novosti. La Pologne a demandé aux athlètes russes de signer un document écrit attestant qu’ils ne soutenaient pas l’offensive en Ukraine.
Pour la cinquième fois en deux ans, un record dans l’Union européenne, des Bulgares à bout de patience face aux partis qui refusent de s’entendre ont commencé à voter dimanche afin d’élire leur Parlement. Un marasme accentué par le conflit en Ukraine dans une société historiquement et culturellement proche de Moscou, qui se déchire sur l’aide à apporter à Kiev.
D’un côté, Le parti Continuons le changement de Kiril Petkov, pro-occidental et crédité de 25 % des intentions de vote, s’est cette fois associé à la formation de droite Bulgarie démocratique (DB). Faute de partenaires, ils ne peuvent cependant qu’espérer former un gouvernement minoritaire, par nature fragile. De l’autre, les socialistes du PSB, héritier de l’ancien parti communiste, refusent toute livraison d’armes à Kiev et défendent ouvertement l’idéologie du Kremlin. Tout comme la jeune formation ultra-nationaliste Vazrajdane (Renaissance), bien partie pour poursuivre son ascension : elle est créditée de 13,6 % des intentions de vote, contre 10 % en octobre.
L’Ukraine a repoussé il y a un an près de Kiev « la plus grande force contre l’humanité » qu’il soit, a affirmé dimanche le président ukrainien Volodymyr Zelensky, un an jour pour jour après la découverte de corps de civils à Boutcha, ville devenue symbole des atrocités commises par les Russes. « Peuple Ukrainien ! Vous avez arrêté la plus grande force contre l’humanité de notre temps. Vous avez arrêté une force qui méprise et qui veut détruire tout ce qui a de l’importance pour les gens », a-t-il salué sur Telegram, accompagnant son message de photos de la libération de la région il y a un an.
Un an jour pour jour après la découverte des cadavres dans les rues de Boutcha, l'Ukraine commémore les victimes. « La région de Kiev a survécu grâce à notre peuple », salue la Première dame ukrainienne, Olena Zelenska. « Le plus grand respect et la plus grande gratitude à ceux qui ont aidé à vaincre l'ennemi. (...) Mémoire éternelle aux morts », dit-elle également.
« Nous continuons la lutte pour l’indépendance de notre patrie », affirme le commandant en chef de l’armée ukrainienne Valéry Zaloujny sur Telegram, un an jour pour jour après la découverte de corps de civils dans la ville de Boutcha, en banlieue de Kiev, après le retrait russe de la région.
Un volontaire français a été tué il y a une semaine en Ukraine, a indiqué samedi le ministère français des Affaires étrangères, confirmant une information du quotidien le Monde.
La semaine dernière, le ministère avait déjà confirmé la mort dans la région de Bakhmout, le point chaud de la ligne de front dans l’est de l’Ukraine, de Kevin D., un ancien humanitaire parti il y a plus d’un an combattre aux côtés des Ukrainiens.
« Nous rappelons que l’Ukraine, dans la totalité de son territoire, est une zone de guerre. Dans ce contexte, il est formellement déconseillé de se rendre en Ukraine, quel qu’en soit le motif », a précisé à l’AFP le ministère, répétant mot pour mot ses déclarations de la semaine dernière.
Emmanuel Macron et Volodymyr Zelensky ont discuté par téléphone samedi des « efforts diplomatiques à mener pour organiser un sommet sur la paix », selon la présidence française.
Le président ukrainien a précisé sur Telegram que lui et son homologue s’étaient penchés « sur les prochaines étapes pour mettre en œuvre » son plan de paix en 10 points. « Nous avons coordonné les actions pour les prochains événements internationaux », a-t-il ajouté.
Les pays baltes, fortement opposés à Moscou, ont largement critiqué samedi la présidence russe du Conseil de sécurité. « Le (jour du) poisson d’avril est un jour parfait » pour la Russie, a raillé le ministère lituanien des Affaires étrangères. « La Russie, qui livre une guerre brutale à l’Ukraine, ne peut diriger que le "Conseil de l’insécurité" ».
Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Ce week-end, Volodymyr Zelensky est particulièrement remonté contre le fonctionnement du Conseil de sécurité de l’ONU. Il faut dire que la Russie en a pris la présidence samedi pour le mois d’avril. Le président ukrainien, qui dénonce une « faillite » des Nations unies, appelle à une « réforme des institutions mondiales ».