Guerre en Ukraine : L’AIEA visite la centrale occupée de Zaporojie, Berlin muscle son aide militaire à Kiev
recap' « 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine
- La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février 2022. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son récap' du conflit russo-ukrainien qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
- Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
- Ce mercredi, au 400e jour du conflit, l’AIEA tente de trouver une solution pour la centrale nucléaire de Zaporojie, tandis que Berlin hausse son budget militaire pour aider Kiev.
Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :
L’info du jour
Une visite cruciale, sur un dossier sensible. Le directeur de l’Agence internationale de l’énergie atomique (AIEA), Rafael Grossi, est arrivé mercredi à la centrale nucléaire ukrainienne de Zaporojie, occupée par les forces russes et pour la sécurité de laquelle la communauté internationale nourrit de grandes craintes.
« J’essaie de préparer et de proposer des mesures réalistes qui seront approuvées par toutes les parties », a-t-il déclaré durant une visite organisée par les autorités russes. « L’idée est de s’entendre sur certains principes, certains engagements, dont ne pas attaquer la centrale », a poursuivi le directeur, priant une fois encore Moscou de ne pas y entreposer des équipements militaires.
La phrase du jour
Seule la Suède décide de sa politique de sécurité nationale, personne d’autre »
Tels sont les mots du chef de la diplomatie suédoise, Tobias Billström. Cette déclaration fait suite aux menaces visant le pays nordique après sa volonté d’adhérer avec la Finlande à l’Otan, motivée par l’invasion russe de l’Ukraine. La Finlande et la Suède vont devenir des « cibles légitimes » de « représailles » de la Russie une fois qu’elles seront membres de l’Otan, avait mis en garde l’ambassadeur russe.
Helsinki n’attend plus qu’une ratification turque pour entrer dans l’alliance politico-militaire. De son côté, Stockholm fait face à un veto d’Erdogan, mais vise une adhésion avant le prochain sommet de l’Otan, en juillet.
Le chiffre du jour
6. Comme le nombre de chars lourds que l’Espagne promet de livrer à Kiev, après Pâques. L’Espagne avait annoncé fin février l’envoi de ces chars. Stockés dans une base militaire à Saragosse, ces Leopard 2A4 n’étaient plus utilisés depuis de nombreuses années et ont dû être réparés.
L’armée espagnole, qui a formé des militaires ukrainiens à leur utilisation, fait actuellement d’ultimes tests sur ces appareils avant qu’ils ne soient livrés, a précisé la ministre. Ces tanks, réclamés depuis longtemps par l’Ukraine, arrivent à temps pour l’offensive de printemps qu’elle prévoit de mener contre l’armée russe.
La tendance du jour
L’Allemagne annonce une hausse significative de son aide à l’Ukraine. La commission budgétaire du Parlement a validé jeudi de nouvelles aides militaires à Kiev, à hauteur de 8 milliards d’euros. Les fonds débloqués d’ici 2032 atteignent désormais 12 milliards d’euros au total, à la fois en aides directes à Kiev et en faveur de l’armée allemande, victime de sous-investissements avant l’offensive russe.
Cette enveloppe supplémentaire marque une « étape très importante qui montre clairement que nous soutenons l’Ukraine à long terme dans sa lutte contre Poutine », a estimé le ministre de la Défense Boris Pistorius.