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Guerre en Ukraine : Pékin et Moscou affirment qu’une guerre nucléaire ne doit « jamais » avoir lieu
Conflit Retrouvez toutes les informations sur le conflit en ce mardi 21 mars 2023
L’ESSENTIEL
- Vladimir Poutine et Xi Jinping ont loué mardi l’entrée dans une « nouvelle ère » de leur relation « spéciale » face aux Occidentaux, le président russe appuyant prudemment le plan chinois pour régler le conflit en Ukraine, tout en accusant Kiev de le rejeter.
- Le président russe a par ailleurs menacé de « répliquer » si Londres fournit à l’Ukraine des munitions contenant de l’uranium appauvri, en réaction à des déclarations en ce sens d’une responsable britannique.
- Le Premier ministre du Japon est arrivé à Kiev et s’est rendu à Boutcha. Le président Volodymyr Zelensky a salué cette visite de Fumio Kishida, « défenseur puissant de l’ordre international » et « ami de longue date de l’Ukraine ».
A VOIR
A LIRE AUSSI
Vladimir Poutine et Xi Jinping sont parvenus mardi à un accord sur le gigantesque projet de gazoduc Force de Sibérie 2, symbole de la volonté de Moscou de réorienter son économie vers l’Asie face aux sanctions internationales.
« Tous les accords ont été conclus » pour la mise en œuvre du projet Force de Sibérie 2, s’est félicité Vladimir Poutine, sous les ors du Kremlin, à l’issue de discussions entre les délégations russe et chinoise. « A la mise en service », a-t-il dit, « 50 milliards de mètres cubes de gaz » transiteront via ce gazoduc de 2.600 kilomètres de long qui reliera la Sibérie au Xinjiang chinois (nord-ouest), via les steppes de Mongolie.
Le dirigeant russe n’a toutefois pas donné de précisions sur le calendrier du projet, qui doit compléter un gazoduc déjà existant, Force de Sibérie, qui part lui de l’Extrême-Orient russe.
Le président ukrainien a annoncé mardi qu’il prendrait part par visioconférence au sommet du G7 prévu en mai à Hiroshima, au Japon. « J’ai accepté l’invitation (…) et je participerai au sommet du G7 à Hiroshima dans un format en ligne », a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse à Kiev aux côtés du Premier ministre japonais Fumio Kishida, en visite en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a dit mardi voir « des possibilités illimitées » dans la coopération russo-chinoise, en préambule d’un dîner d’Etat organisé au Kremlin avec son homologue chinois Xi Jinping. « Je suis certain que la coopération russo-chinoise a des possibilités et des perspectives vraiment illimitées », a-t-il déclaré, selon des images retransmises à la télévision russe.
Les présidents russe et chinois, Vladimir Poutine et Xi Jinping, ont trinqué mardi soir à la « prospérité » de leurs peuples lors d’un dîner d’Etat couronnant une visite à Moscou qui a scellé l’alliance des deux puissances face aux Occidentaux.
Lors de deux toasts retransmis à la télévision russe, les deux dirigeants ont trinqué « à la prospérité et au bien-être des peuples de Russie et de Chine », au « développement des relations russo-chinoises », à la « coopération dans cette nouvelle ère » et à leur santé respectives.
Le président Volodymyr Zelensky a salué mardi la visite à Kiev du Premier ministre japonais Fumio Kishida, « défenseur puissant de l’ordre international » et « ami de longue date de l’Ukraine ».
« Je suis heureux d’accueillir à Kiev le Premier ministre japonais Fumio Kishida, un défenseur véritablement puissant de l’ordre international et un ami de longue date de l’Ukraine », a-t-il déclaré sur Telegram, à l’issue d’une rencontre entre les deux dirigeants.
La Russie et la Chine se sont prononcées mardi contre toute guerre nucléaire, en pleine tension avec l’Occident, en soulignant qu’un tel affrontement ne ferait que des perdants.
« Les parties déclarent à nouveau qu’il ne peut y avoir de vainqueurs dans une guerre nucléaire, et que cette dernière ne doit jamais être déclenchée », ont indiqué Vladimir Poutine et Xi Jinping dans une déclaration commune signée mardi à l’issue de pourparlers au Kremlin.
La Chine est favorable à un « règlement pacifique » du conflit en Ukraine, a déclaré mardi le dirigeant chinois Xi Jinping devant le président russe Vladimir Poutine, Pékin cherchant à s’imposer comme médiateur entre Moscou et Kiev.
La Chine, qui a proposé le mois dernier un plan de paix pour le conflit ukrainien, est « guidée constamment par les principes de l’ONU (…) et cherche un règlement pacifique », a déclaré Xi Jinping, selon ses propos traduits en russe, à l’issue des pourparlers au Kremlin. « Nous sommes toujours pour la paix et le dialogue », a-t-il souligné.
Le président ukrainien a affirmé mardi avoir « invité » la Chine à dialoguer et « attendre une réponse », au moment où son homologue chinois Xi Jinping est à Moscou pour sceller son alliance avec Vladimir Poutine.
« Nous avons proposé à la Chine de devenir un partenaire » pour la recherche d’un règlement du conflit en Ukraine, a déclaré Volodymyr Zelensky lors d’une conférence de presse. « Nous vous invitons au dialogue, nous attendons votre réponse », a-t-il ajouté, disant « recevoir des signaux, mais rien de concret » à ce stade.
La Russie et la Chine sont « préoccupées » par la présence grandissante de l’Otan en Asie, ont déclaré les présidents des deux pays dans une déclaration commune signée mardi à l’issue des pourparlers au Kremlin entre Vladimir Poutine et Xi Jinping.
« Les [deux] parties sont très préoccupées par le renforcement grandissant des liens entre l’Otan et les pays de la région Asie-Pacifique concernant les questions militaires et celles de la sécurité », ont indiqué Vladimir Poutine et Xi Jinping, en accusant l’Alliance atlantique de « saper la paix et la stabilité régionale ».
La Russie et la Chine sont « préoccupées » par la présence grandissante de l’Otan en Asie, ont déclaré les présidents des deux pays dans une déclaration commune signée mardi à l’issue des pourparlers au Kremlin entre Vladimir Poutine et Xi Jinping.
« Les (deux) parties sont très préoccupées par le renforcement grandissant des liens entre l’Otan et les pays de la région Asie-Pacifique concernant les questions militaires et celles de la sécurité », ont indiqué Vladimir Poutine et Xi Jinping, en accusant l’Alliance atlantique de « saper la paix et la stabilité régionale ».
La Russie a annoncé mardi prolonger la réduction de sa production de brut de 500.000 barils par jour jusqu’à fin juin, plus d’un mois après avoir ordonné cette baisse en représailles aux différentes sanctions internationales visant son pétrole.
« Conformément à la situation actuelle du marché, la décision de réduire volontairement la production d’un montant de 500.000 barils par jour sera valable jusqu’en juin 2023 inclus », a déclaré à des journalistes le vice-Premier ministre en charge de l’Energie, Alexandre Novak, cité par les agences de presse russes.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida a fait part mardi de sa « profonde indignation » après une visite à Boutcha en Ukraine, ville qui a été le théâtre d’atrocités imputées à l’armée russe, selon des journalistes de l’AFP.
« Alors que je pose le pied à Boutcha aujourd’hui et que je suis témoin de toutes les brutalités qui y ont été commises, j’éprouve un fort sentiment d’indignation », a dit l'homme politique, ajoutant que « le monde entier est choqué » par ces atrocités.
Le président russe Vladimir Poutine a menacé mardi de « répliquer » si Londres fournit à l’Ukraine des munitions contenant de l’uranium appauvri, en réaction à des déclarations en ce sens d’une responsable britannique.
« Aujourd’hui, on a appris que le Royaume-Uni (…) avait annoncé non seulement la livraison de chars à l’Ukraine, mais également d’obus contenant de l’uranium appauvri (…) Si cela se produit, la Russie sera contrainte de répliquer », a déclaré le président russe.
Notre journaliste Diane Regny, présente en Ukraine, a passé la journée à Boutcha. Elle nous prépare un reportage, à lire bientôt en ligne sur notre site.
La Chine et la Russie ont conclu un accord sur le gigantesque projet de gazoduc Force de Sibérie 2, qui reliera la Sibérie au nord-ouest de la Chine, a annoncé mardi Vladimir Poutine à l’issue de discussions avec Xi Jinping.
« Tous les accords ont été conclus », s’est félicité le président russe depuis le Kremlin, précisant « qu’à la mise en service, 50 milliards de mètres cubes de gaz » transiteront via ce gazoduc destiné à augmenter sensiblement les livraisons russes vers la Chine.
La coopération économique entre Pékin et Moscou est «une priorité» pour la Russie, a déclaré le président russe Vladimir Poutine à l'issue de discussions au Kremlin avec son homologue chinois Xi Jinping.
«La coopération commerciale et économique est une priorité dans les relations entre la Russie et la Chine», a affirmé le président russe, alors que Moscou est visé par une pluie de sanctions internationales pour son offensive militaire en Ukraine.
Le président russe Vladimir Poutine a affirmé mardi ne pas voir de « disposition » des autorités ukrainiennes à trouver une issue au conflit en Ukraine sur la base du plan de paix proposé par la Chine.
« Nous estimons que de nombreux points du plan de paix proposé par la Chine (…) peuvent servir de base pour un règlement pacifique (du conflit), quand ils y seront prêts à l’Occident et à Kiev. Toutefois, nous n’observons pas pour l’heure une telle disposition de leur côté », a déclaré le chef d’Etat russe, à l’issue de discussions avec son homologue chinois Xi Jinping.
L’ex-président géorgien emprisonné Mikheïl Saakachvili a estimé mardi que la victoire de l’Ukraine contre la Russie était « inévitable » et qu’elle transformerait la région, dans un entretien avec l’AFP réalisé par écrit depuis son lieu de détention.
« La victoire inévitable de l’Ukraine changera complètement la situation en Géorgie et dans la région », a déclaré M. Saakachvili à l’AFP dans des notes écrites transmises par l’intermédiaire de son avocat.
Selon l’ancien président désormais emprisonné, connu pour ses positions résolument pro-occidentales et qui a aussi occupé des fonctions officielles en Ukraine, les Occidentaux doivent « se préparer » à la désintégration de la Russie.
Le président russe Vladimir Poutine a accueilli mardi son homologue chinois Xi Jinping au Kremlin pour un sommet consacré notamment au conflit en Ukraine et aux relations bilatérales de plus en plus étroites entre Pékin et Moscou.
D'après des images retransmises par les chaînes de télévision russes, Vladimir Poutine a accueilli Xi Jinping avec une franche poignée de main, puis une fanfare militaire a joué les hymnes des deux pays. Après la cérémonie d'accueil, les deux dirigeants doivent avoir des discussions officielles, au lendemain d'un premier entretien «informel» qui a duré plus de quatre heures.
Le Premier ministre japonais Fumio Kishida s’est rendu mardi à Boutcha, ville-martyre près de Kiev devenue symbole des atrocités de l’occupation russe, dans le cadre de sa première visite en Ukraine, ont constaté des journalistes de l’AFP.
Fumio Kishida s’est rendu à Boutcha par le train, en début d’après-midi, peu après son arrivée à Kiev par le train et avant sa rencontre avec le président Volodymyr Zelensky. Son déplacement dans ce pays en guerre a été qualifié d'« historique » par Kiev.
La Fédération ukrainienne d’escrime a annoncé lundi qu’elle allait boycotter toute compétition dans laquelle des sportifs russes et biélorusses seront engagés, en raison de l’invasion du pays par les troupes de Moscou, a-t-on appris mardi.
« Il a été décidé non seulement de ne participer à aucun duel en compétition avec des athlètes russes et biélorusses, mais aussi, pour nos athlètes, entraîneurs et arbitres, de ne participer à aucune compétition à laquelle participeront des athlètes russes ou biélorusses », a indiqué dans un communiqué la Fédération au lendemain d’une « réunion d’urgence » pour prendre cette décision.
L’Ukraine a mené mardi une attaque au drone sur une station de pompage de pétrole dans une région russe frontalière, sans faire de victime, a annoncé le gouverneur régional.
« Les forces armées ukrainiennes ont utilisé un drone pour attaquer le territoire de la station de pompage de pétrole Novozybkov appartenant à Transneft. Aucune victime n’est à déplorer », a indiqué sur Telegram Alexandre Bogomaz, à la tête de la région russe Briansk.
L’Ukraine a salué mardi « la visite historique » du Premier ministre japonais Fumio Kishida à Kiev, « un signe de solidarité » de Tokyo, après plus d’un an d’invasion russe dans le pays.
« Cette visite historique est un signe de solidarité et de coopération forte entre l’Ukraine et le Japon. Nous sommes reconnaissants envers le Japon pour son solide soutien et sa contribution à notre future victoire », s’est félicitée sur Twitter Emine Djeppar, première adjointe au ministre ukrainien des Affaires étrangères.
Le géant russe Gazprom a annoncé mardi des livraisons journalières record à Pékin la veille via le gazoduc « Force de Sibérie » qui parcourt l’Extrême-Orient russe en direction du nord-est de la Chine, en pleine visite de Xi Jinping en Russie.
Lundi, « Gazprom a livré les volumes demandés et établi un nouveau record historique d’approvisionnement quotidien en gaz vers la Chine », a indiqué Gazprom dans un communiqué. Interrogée par l’AFP notamment sur le chiffre précis de livraison, l’entreprise a indiqué « ne pas fournir d’informations complémentaires".
Les dirigeants des ex-républiques soviétiques d’Asie centrale ont été invités par le président chinois Xi Jinping en mai au premier sommet « Chine-Asie centrale », Pékin renforçant son empreinte dans cette région où l’ex-puissance tutélaire russe, embourbée en Ukraine, est contestée.
Dans des télégrammes de félicitations envoyés séparément lundi et mardi à l’occasion de Norouz – fête traditionnelle marquant l’arrivée du printemps et le Nouvel an persan – Xi Jinping convie les dirigeants du Kazakhstan, du Kirghizstan, de l’Ouzbékistan et du Tadjikistan en mai pour le « premier sommet Chine-Asie centrale ».
Ces quatre pays ont publié le télégramme. Le Turkménistan, Etat reclus et principal fournisseur de gaz à Pékin, n’a pas encore communiqué.
Ces pays autoritaires font partie des « Nouvelles routes de la soie », un gigantesque projet d’infrastructures routières, ferroviaires et portuaires initié par la Chine.
Le président chinois Xi Jinping, qui effectue une visite d'Etat en Russie, a indiqué mardi avoir invité Vladimir Poutine à se rendre en Chine cette année, signe des liens qui unissent ces deux pays en pleines tensions avec l'Occident.
«Hier, j'ai invité le président Poutine a venir en Chine cette année, quand il pourra», a déclaré Xi Jinping lors d'un entretien avec le Premier ministre russe Mikhaïl Michoustine, selon des propos rapportés par les agences de presse russes.
Ce mardi matin, les autorités russes déclarent avoir repoussé la veille une attaque de drones ukrainiens au-dessus de la Crimée. « Les cibles de tous les drones abattus étaient des infrastructures civiles », a-t-il ajouté. Le gouverneur installé par Moscou en Crimée, Sergueï Aksionov, a fait état d’une personne blessée par la chute de débris d’un drone abattu sur une habitation et un magasin.
Un conseiller de Sergueï Aksionov, Oleg Krioutchkov, a accusé les autorités ukrainiennes d’avoir mené cette attaque pour « se venger » de l’annexion de la Crimée par Moscou, quelques jours après son neuvième anniversaire. Depuis le lancement de l’offensive de Moscou contre l’Ukraine, la Crimée a plusieurs fois été la cible d’attaques de drones.
D’après le ministère de la Défense britannique, dans les prochaines semaines, les membres du groupe paramilitaire Wagner recrutés dans les prisons russes seront bientôt graciés. « Bien qu’environ la moitié des prisonniers recrutés aient probablement été tués ou blessés, des preuves provenant de Russie suggèrent que le groupe tient sa promesse de libérer les survivants », note le Renseignement anglais, dans son bulletin d’informations quotidien.
« Wagner n’ayant probablement plus le droit de recruter d’autres prisonniers, cet exode ne fera qu’aggraver ses problèmes de personnel. En outre, l’afflux soudain de délinquants souvent violents ayant une expérience récente et souvent traumatisante du combat constituera probablement un défi important pour la société russe en temps de guerre », apprend-on.
Vladimir Poutine et Xi Jinping poursuivent mardi leurs discussions au deuxième jour de la visite du président chinois en Russie.
Xi Jinping et Vladimir Poutine devraient logiquement aborder à nouveau le conflit en Ukraine, Pékin ayant proposé le mois dernier un plan de paix, mais aussi leur coopération au sens large et l'approfondissement de leurs liens économiques, avec la signature attendue d'accords.
La visite d'Etat de trois jours de Xi Jinping en Russie est une occasion pour Vladimir Poutine de s'afficher avec un allié de poids, alors qu'il est de plus en plus isolé en Occident et visé depuis la semaine dernière par un mandat d'arrêt de la Cour pénale internationale (CPI).
La Cour pénale internationale (CPI) a obtenu lundi davantage de moyens financiers et techniques de la part d’une quarantaine de pays réunis à Londres pour poursuivre ses investigations en Ukraine, trois jours après avoir émis un mandat d’arrêt contre le président russe Vladimir Poutine.
« Etant donné la mise en accusation du président Poutine vendredi, il était très important (…) de montrer notre soutien concret à la CPI », s’est félicité Dominic Raab, le ministre britannique de la Justice, à l’issue d’une conférence internationale réunissant ministres de la Justice et représentant d’une quarantaine d’Etats à Londres.
A l’issue de cette journée « nous avons levé plus de 4 millions de livres et de nombreux soutiens non-financiers et techniques » pour l’action de la CPI en Ukraine, a-t-il ajouté.
La Commission européenne a annoncé lundi vouloir puiser dans une réserve de crise pour soutenir les cultivateurs en Pologne, Roumanie et Bulgarie, déstabilisés par l’afflux d’importations agricoles ukrainiennes après la levée des droits de douane décidée par l’UE après l’invasion du pays par la Russie. Ce soutien de 56,3 millions d’euros, financé par la réserve de la Politique agricole commune (PAC), vise à compenser « les pertes économiques dues à l’augmentation des importations de céréales et d’oléagineux » venues d’Ukraine « et limiter l’impact des déséquilibres du marché », a indiqué l’exécutif européen.
Bruxelles propose d’allouer 29,5 millions d’euros à la Pologne, 16,75 millions à la Bulgarie et 10,05 millions à la Roumanie, et autorise en outre ces trois pays à doubler ces montants par des aides d’Etat, a précisé à la presse le commissaire à l’Agriculture, Janusz Wojciechowski.
La proposition est soumise aux 27 Etats membres, qui devraient se prononcer lors d’une réunion technique le 30 mars, selon Bruxelles, qui espère de premiers versements d’ici fin septembre.
Le Premier ministre du Japon est en route vers Kiev pour une visite surprise et une rencontre, ce mardi, avec le président Volodymyr Zelensky. Fumio Kishida va « transmettre au président Zelensky son respect pour le courage et la persévérance du peuple ukrainien qui défend sa patrie sous son commandement, ainsi que la solidarité et le soutien infaillible à l’Ukraine du Japon et du G7 », a déclaré la diplomatie japonaise.
Fumio Kishida était le seul dirigeant membre du G7 à ne pas encore être allé à Kiev depuis le début du conflit en février 2022.
Tokyo s’est joint aux sanctions occidentales contre la Russie et a annoncé en février une nouvelle aide de 5,5 milliards de dollars (5,1 milliards d’euros) à l’Ukraine. Le Japon n’a cependant pas fourni d’aide militaire, sa Constitution pacifiste le lui interdisant.
Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Ce mardi, l’actualité va une nouvelle fois être marquée par la visite d’Etat du président chinois en Russie. Hier, Xi Jinping et Vladimir Poutine se sont entretenus en tête-à-tête pendant quatre heures et demie, lors d’une première rencontre informelle au Kremlin. Le président russe a notamment dit considérer « avec respect » le plan de paix chinois en Ukraine. Toutefois, l’Occident juge que Pékin soutient trop Moscou pour servir de médiateur crédible. Lundi, le chef de la diplomatie américaine, Antony Blinken, a d’ailleurs affirmé que « le monde ne doit pas être dupe face à toute décision tactique de la Russie, soutenue par la Chine ou tout autre pays, de geler le conflit selon ses propres conditions ».