Guerre en Ukraine : Le budget militaire de l'Ukraine pourrait augmenter de plus de 12 milliards d'euros…
Conflit Retrouvez les informations sur le conflit du dimanche 12 mars 2023
L’ESSENTIEL
- Les forces ukrainiennes se préparent ce dimanche à une contre-offensive, un de leurs commandants qualifiant de « nécessaire » de continuer à défendre Bakhmout face aux attaques soutenues de Moscou, afin de « gagner du temps » en prévision de cette action.
- A Bakhmout, l’épicentre actuel du conflit, Evguéni Prigojine, le patron du groupe paramilitaire Wagner, a revendiqué une nouvelle progression de ses hommes qui s’y battent en première ligne. Samedi, le ministère britannique de la Défense a annoncé qu' « au cours des quatre derniers jours », Wagner avait « pris le contrôle de la plus grande partie de l’est » de la ville.
- Selon le député Yaroslav Zheleznyak, l'Ukraine pourrait augmenter ses dépenses militaires de plus de 500 milliards de hryvinias (12 milliards d'euros) en 2023. Le Parlement devrait trancher sur la question d'ici la fin du mois.
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Une enquête a permis de confirmer qu'il s'agissait d'Oleksandr Igorovych Matsievsky, un tireur d'élite du 163e bataillon de la 119e brigade distincte de la TRO de la région de Tchernihiv. Il aurait été abattu le 30 décembre.
Cette décision est notamment critiquée par le conseiller national des Vert'libéraux, François Pointet.
Les deux hommes ont parlé de « la situation sur le front » des besoins ukrainiens « en matière de sécurité » et ont convenu « de coopérer davantage ».
« Nous espérons des décisions similaires de la part d'autres pays. Nous devons stopper la machine de guerre russe », insiste le Premier ministre ukrainien.
Le ministère de la Défense britannique publie son rapport quotidien. « Le 21 février 2023, de hauts responsables russes ont été photographiés aux deux premiers rangs du public lors du discours sur l'état de la nation du président Poutine. Aucun d'entre eux n'est connu pour avoir des enfants servant dans l'armée. »
« Alors que le ministère de la Défense russe cherche à combler son déficit persistant de personnel de combat, isoler les éléments les plus aisés et les plus influents de la société russe restera très probablement une considération majeure. »
«Les vrais héros sont les défenseurs qui tiennent le front de l'Est sur leurs épaules», a salué le commandant des forces terrestres ukrainiennes Oleksandre Syrsky.
«Il faut gagner du temps pour accumuler des réserves et lancer une contre-offensive, qui n'est pas loin», a-t-il encore dit, cité samedi par le service de presse de l'armée.
La vice-Première ministre ukrainienne concède dans une interview au JDD qu’il « devient compliqué pour nous de résister et de dissuader » les forces à Bakhmout. « Nous estimons que l’armée russe a déjà perdu 150.000 hommes depuis l’an dernier dans ses offensives militaires sur notre sol. La masse humaine de son infanterie est une arme redoutable, elle semble inépuisable en volume et dans le temps », selon Olga Stefanichyna.
La filière nucléaire française est dans le collimateur de Greenpeace. Selon l’ONG, celle-ci est « sous emprise » de la Russie.
En 2022, « près de la moitié de l’uranium naturel importé en France provenait du Kazakhstan et d’Ouzbékistan », 43 % exactement, a souligné Greenpeace dans un rapport publié samedi deux jours avant le début de l’examen par l’Assemblée nationale d’un projet de loi visant à accélérer la construction de nouveaux réacteurs nucléaires. Or, selon l’ONG, « la quasi-totalité de l’uranium naturel en provenance du Kazakhstan, et une partie considérable de celui venant d’Ouzbékistan, passent entre les mains (du monopole russe du nucléaire civil) Rosatom qui contrôle le transport de toutes les matières nucléaires transitant sur le sol russe », via des convois ferroviaires jusqu’au port de Saint-Pétersbourg, puis des cargos jusqu’en France.
Le gouvernement français a réfuté cette argumentation, assurant que « notre pays ne dépend en aucune manière de la Russie pour le fonctionnement de son parc électronucléaire » et « a su diversifier ses sources d’approvisionnement ».
Bonjour à toutes et à tous. Comme chaque jour, même le week-end, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Sur le terrain, l’épicentre de la guerre se situe depuis plusieurs semaines à Bakhmout. Les Russes essaient d’encercler cette ville de quelque 70.000 habitants avant le conflit et ont réussi à couper plusieurs routes importantes pour le ravitaillement des soldats ukrainiens. Si les observateurs doutent de l’importance stratégique de Bakhmout en elle-même, cette bataille - la plus longue depuis le début de l’offensive russe il y a plus d’un an - a acquis une valeur symbolique, tant pour Kiev que pour Moscou, qui voudrait obtenir là une victoire après plusieurs revers humiliants.