Guerre en Ukraine : Volodymyr Zelensky exclut de céder tout territoire dans le cadre d’un accord de paix

Conflit Retrouvez avec nous toutes les informations sur le conflit du jeudi 16 février 2023

X.M, C.d.S, X.R.
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Pour le président ukrainien, céder un territoire à la Russie serait une invitation à refaire une guerre plus tard.
Pour le président ukrainien, céder un territoire à la Russie serait une invitation à refaire une guerre plus tard. — EyePress News//SIPA

L’ESSENTIEL

  • L’Allemagne a indiqué mercredi qu’elle enverrait « la dernière semaine de mars » en Ukraine « un demi-bataillon » de chars Leopard 2, soit une quinzaine de blindés, au moment où les alliés de l’Otan peinent à rassembler les chars promis à Kiev. L’Ukraine devrait par ailleurs recevoir « dans les prochains mois » au moins 100 chars Leopard 1 A5, des modèles anciens remis à neuf, ont annoncé début février les ministres de la Défense de l’Allemagne, des Pays-Bas et du Danemark.
  • Emmanuel Macron et le chef de la diplomatie chinoise Wang Yi ont exprimé mercredi, lors d’une rencontre à Paris, « le même objectif de contribuer à la paix » en Ukraine « dans le respect du droit international ». L’Elysée ne cache pas son espoir de voir Pékin, allié important de Moscou qui n’a pas condamné l’invasion russe, faire pression sur la Russie pour qu’elle revienne à la « table des négociations ».
  • La pression militaire russe est de plus en plus forte dans les régions de Lougansk et de Donetsk, où les soldats luttent « pour chaque mètre de terre ukrainienne », selon Volodymyr Zelensky. La ville de Bakhmout est l’épicentre des affrontements depuis plusieurs mois mais les soldats ukrainiens tiennent « fermement » leurs positions. L’organisation paramilitaire russe Wagner est en première ligne dans cette bataille.

A VOIR

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20h30 : C’est la fin de ce live

Merci de nous avoir suivi et à demain.

20h15 : C’est l’heure du récap'

Vous n’avez pas eu le temps de nous suivre aujourd’hui ? Pas d’inquiétudes : comme chaque soir, 20 Minutes vous a concocté un petit récap'.



20h02 : Les Etats-Unis et leurs alliés préparent de nouvelles sanctions contre la Russie

Les Etats-Unis et leurs alliés préparent l’adoption de nouvelles sanctions contre la Russie pour le premier anniversaire de l’invasion russe de l’Ukraine le 24 février 2022, a indiqué jeudi une haute responsable américaine. « Vous allez voir autour du 24 un nouveau gros paquet de sanctions des Etats-Unis et de tous nos alliés partenaires du G7 », a déclaré à des journalistes Victoria Nuland, secrétaire d’Etat adjointe aux affaires politiques.

« Ces sanctions vont approfondir et élargir dans certaines catégories les mesures que nous avons déjà prises, tout particulièrement pour limiter le flux de technologies vers l’industrie de la défense russe », a-t-elle précisé. La responsable a encore souligné que ces sanctions cibleraient des personnes, renforceraient les restrictions bancaires et toucheraient des pays tiers permettant à la Russie de contourner les sanctions.

19h20 : Zelensky exclut de céder tout territoire dans le cadre d’un accord de paix

Dans une interview accordée à la BBC, Volodymyr Zelensky a exclu toute possibilité de renoncer à des territoires ukrainiens pour obtenir un éventuel accord de paix, expliquant que cela serait une invitation pour la Russie à « continuer à revenir ». Alors que des « attaques russes se produisent déjà depuis plusieurs directions », le président ukrainien lance un nouvel appel à ses alliés occidentaux pour augmenter leur aide militaire. « Bien sûr, les armes modernes accélèrent la paix. Les armes sont le seul langage que la Russie comprend », explique-t-il.

18h31 : 101 prisonniers de guerre de retour en Ukraine

100 militaires et un civil ont été libérés de leur captivité en Russie lors d'un échange de prisonniers ce jeudi. La majorité des militaires sont de Marioupol, dont 63 défenseurs d'Azovstal, indique le Kyiv Independent.



 

17h22 : La lauréate ukrainienne du Nobel de la paix plaide pour un tribunal spécial

L’Ukrainienne Oleksandra Matviïtchouk, dont l’ONG est colauréate du prix Nobel de la paix, a appelé jeudi l’ONU et l’Union européenne à soutenir la mise en place d’un tribunal spécial pour juger les plus hauts responsables russes, jusqu’au président Vladimir Poutine.

« Nous devons casser le cercle de l’impunité », a exhorté dans une interview Oleksandra Matviïtchouk, à la tête du Centre pour les libertés civiles (CCL) qui documente les crimes de guerre commis par les troupes russes en Ukraine. « Il n’y aura pas de paix durable sans justice », a-t-elle poursuivi, tout en reconnaissant qu’obtenir le soutien d’une majorité des membres des Nations unies pour la mise en place d’un tribunal spécial serait une « tâche difficile ».

16h38 : « Nous savions », le chef de l’Otan revient sur le début de l’invasion

Un an après le début de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg a raconté comment il avait acquis la certitude que l’offensive serait déclenchée le 24 février 2022. « Je suis allé me coucher. Mais la nuit a été très courte, car je savais qu’à un moment donné, dans les heures qui suivraient, quelqu’un allait me réveiller et c’est exactement ce qui s’est passé », a-t-il confié dans un entretien accordé à l’AFP, une semaine avant le premier anniversaire du début de la guerre déclenchée par Vladimir Poutine.

« Vers 4 heures du matin, j’ai été appelé par mon chef d’état-major. Il m’a juste dit brièvement : ils sont là, ce qui signifiait que l’invasion avait commencé. Ce ne fut pas une surprise pour nous, car nous l’attendions ». De nombreux dirigeants dans le monde ont ignoré les avertissements de l’Otan et gardé l’espoir jusqu’au bout que Moscou ne se risquerait pas à un assaut total. Mais pour le patron de l’Otan, il ne faisait aucun doute que Poutine était prêt à agir.

15h42 : « Nous aiderons à développer un système d’alerte précoce intelligent pour l’Ukraine », promet Israël

« Nous aiderons à développer un système d’alerte précoce intelligent pour l’Ukraine », a simplement dit le chef de la diplomatie israélienne, Eli Cohen, depuis Kiev, sans donner plus de détails sur ce projet.

Il a toutefois déclaré que l’Etat hébreu allait « soutenir et aider à approuver une garantie allant jusqu’à 200 millions de dollars pour des projets israéliens dans les infrastructures de soins de santé et civiles en Ukraine ». Son homologue ukrainien, Dmytro Kouleba, a lui remercié Israël pour « son soutien » et a dit espérer « des décisions » futures sur « la protection du ciel » ukrainien.


14h54 : Israël se dit « attaché à la souveraineté » de l’Ukraine

Israël « reste attaché à la souveraineté et à l’intégrité territoriale » de l’Ukraine, a affirmé son chef de la diplomatie, Eli Cohen, à l’occasion de la première visite d’un ministre de l’Etat hébreu en Ukraine depuis l’invasion russe il y a un an.

« Israël s’oppose fermement au meurtre de civils innocents », a aussi déclaré Eli Cohen lors d’une conférence de presse avec son homologue ukrainien Dmytro Kouleba, après s’être rendu plus tôt dans la ville-martyre de Boutcha, près de Kiev, et au mémorial de Babi Yar.


14h16 : La Russie expulse quatre diplomates autrichiens en réponse aux mesures « inamicales » de Vienne

La Russie a annoncé jeudi l’expulsion de quatre diplomates autrichiens en réponse à celle de quatre Russes plus tôt en février que Moscou qualifie de geste « inamical et injustifié » de la part de Vienne.

« En réponse, quatre employés de l’ambassade d’Autriche en Russie ont été déclarés persona non grata. Ils doivent quitter le pays avant la fin de la journée du 23 février », a indiqué le ministère russe des Affaires étrangères, dans un communiqué. Cette décision a été signifiée à l’ambassadeur autrichien, qui a été convoqué au ministère à Moscou, a-t-il ajouté.


14h08 : L’Otan doit se préparer à une longue confrontation avec la Russie, prévient Jens Stoltenberg

L’Otan doit se préparer à une longue confrontation avec la Russie, car le président Vladimir Poutine ne montre aucune volonté de paix, un an après avoir envahi l’Ukraine, a averti le secrétaire général de l’Alliance, le Norvégien Jens Stoltenberg, dans un entretien avec l’AFP. « Nous devons être préparés pour le long terme, cela peut durer de très nombreuses années », a-t-il averti.

12h51 : La Berlinale ouvre avec un soutien appuyé à l’Ukraine

La Berlinale démarre jeudi par un soutien appuyé à l’Ukraine, avec une intervention vidéo du président Volodymyr Zelensky lors de la cérémonie d’ouverture en début de soirée, près d’un an après le début de l’invasion russe.

L’un des temps forts du premier festival de cinéma de l’année en Europe sera aussi la présentation, par l’acteur et réalisateur américain Sean Penn, de son documentaire Superpower, tourné au plus près du dirigeant ukrainien, et ancien comédien, juste au moment de l’offensive de Moscou il y a un an. Sean Penn, dont le film est présenté samedi, sera sur scène dès le gala de jeudi soir pour dialoguer avec Volodymyr Zelensky.

Le festival est aux côtés « de la population qui souffre, des millions de personnes qui ont quitté l’Ukraine et des artistes (qui) sont restés défendre le pays et continuent de filmer la guerre », a assuré le co-directeur de la Berlinale, Carlo Chatrian, soulignant l'« honneur particulier » d’accueillir Zelensky en numérique.


12h13 : Début du procès des fondateurs du média d’opposition Nexta en Biélorussie

Le procès des fondateurs du média d’opposition Nexta, qui a joué un rôle clé dans la mobilisation du mouvement de contestation de 2020 du régime biélorusse, a commencé jeudi à Minsk, ont indiqué les médias d’Etat de cette ex-république soviétique.

Stepan Poutilo, co-fondateur de la chaîne diffusée sur YouTube et la messagerie Telegram ainsi que Ian Roudik, un autre responsable de Nexta, se trouvent en exil et sont jugés par contumace, a précisé le journal Sovietskaïa Biéloroussia.



Pour sa part, l’ancien rédacteur en chef du média Nexta, Roman Protassevitch, arrêté en 2021 et assigné à résidence actuellement, est présent dans la salle d’audience, selon la même source. Selon des images diffusées par l’agence de presse d’Etat Belta, Roman Protassevitch a répété avant le début de l’audience reconnaître « entièrement » les charges qui pèsent contre lui.


11h42 : Plus de 6.000 enfants ukrainiens détenus dans des camps

La Russie a détenu plus de 6.000 enfants ukrainiens dans au moins 43 camps et autres installations, selon un nouveau rapport rédigé par des chercheurs de l’Institut de recherche sur les droits de l’homme de l’Université de Londres. « Le rapport documente la délocalisation systématique, la rééducation et, dans certains cas, le placement en famille d’accueil ou en adoption d’enfants ukrainiens par la Russie », rapporte la Yale School of Public Health.




11h07 : « Israël se tient au côté de l’Ukraine »

Le chef de la diplomatie israélienne Eli Cohen a annoncé jeudi être arrivé à Kiev, première visite d’un ministre de l’Etat hébreu en Ukraine depuis l’invasion russe il y a près d’un an.

« Je suis venu dire : Israël se tient au côté de l’Ukraine et au côté des Ukrainiens dans ces temps difficiles », a déclaré sur Twitter Eli Cohen qui doit rencontrer son homologue Dmytro Kouleba et le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

Peu après son arrivée à Kiev, le ministre s’est rendu à Boutcha, ville-martyre au nord-ouest de la capitale ukrainienne, symbole des atrocités dont est accusée la Russie. « Je me suis rendu à Boutcha, une banlieue de Kiev, très endommagée au début de la guerre. On ne peut rester indifférent face à ces images difficiles et face aux récits des atrocités, que j’ai entendu ici. Israël condamne toute atteinte intentionnelle contre des innocents », a-t-il écrit sur Twitter.


10h28 : « Il est temps maintenant » d’intégrer la Suède et la Finlande à l’Otan

Le chef de l’Otan Jens Stoltenberg a appelé jeudi à Ankara à intégrer « maintenant » la Finlande et la Suède, dont les candidatures à l’Alliance atlantique sont bloquées depuis mai par la Turquie.

« Il est temps maintenant d’accueillir la Finlande et la Suède comme membres de l’Otan », a déclaré Jens Stoltenberg lors d’une conférence de presse avec le ministre turc des Affaires étrangères Mevlut Cavusoglu.


09h57 : Accord autour d’une aide pluriannuelle de 6,8 milliards d’euros à l’Ukraine en Norvège

La quasi-totalité des partis politiques norvégiens ont apporté leur soutien jeudi à une proposition d’accorder une aide de 75 milliards de couronnes (6,8 milliards d’euros) sur cinq ans à l’Ukraine, un geste salué par le président Volodymyr Zelensky.

Ce plan prévoit d’accorder une aide civile et militaire de 15 milliards de couronnes par an sur la période 2023-2027, le quasi-consensus politique permettant de pérenniser cet effort quelle que soit la couleur politique du gouvernement qui ressortira des élections législatives prévues en 2025.


09h46 : La puissance aérienne russe peu performante, selon le ministère britannique de la Défense

Dans son point quotidien, le ministère britannique de la Défense note que les sorties des forces aérospatiales russes (VKS) « ont augmenté au cours de la semaine dernière, après plusieurs semaines d’activité plus calme. » Mais, « dans l’ensemble, la puissance aérienne russe continue d’être nettement moins performante dans la guerre, limitée par une menace toujours élevée des défenses aériennes ukrainiennes et une dispersion des bases en raison de la menace de frappes contre les aérodromes russes. »

Par ailleurs, « il est peu probable que le VKS se prépare actuellement à une campagne aérienne de grande envergure, car dans les circonstances actuelles du champ de bataille, il subirait probablement des pertes d’avions insoutenables. »

09h37 : La Biélorussie rejoindra l’offensive russe « uniquement » si elle est attaquée

La Biélorussie ne combattra avec les forces russes en Ukraine que si le pays est attaqué, a dit jeudi le dirigeant biélorusse Alexandre Loukachenko, lors d’une rare rencontre avec des médias étrangers à Minsk.

« Je suis prêt à combattre avec les Russes depuis le territoire du Bélarus uniquement dans un cas : si ne serait-ce qu’un soldat arrive de là-bas avec une arme sur notre territoire pour tuer nos gens », a-t-il dit.


09h30 : Estimation des pertes militaires de l'armée russe




09h14 : L’Ukraine visée par de nouvelles frappes nocturnes de missiles

L’Ukraine a indiqué jeudi avoir subi de nouvelles frappes de missiles et de drones durant la nuit, des bombardements qui ont fait au moins un mort civil, et détruit de nombreuses habitations. Selon l’armée de l’air, 16 des 32 missiles lancés pendant la nuit par la Russie depuis des avions et un navire en mer de Noire ont pu être abattus.



« Malheureusement, il y a eu des impacts dans le nord et l’ouest, ainsi que dans les régions de Dnipropetrovsk et Kirovograd », a indiqué sur Telegram le chef de l’administration présidentielle ukrainienne Andriï Iermak.


08h50 : Evguéni Prigojine dénonce « la monstrueuse bureaucratie militaire » russe

« Je pense qu’on aurait pris Bakhmout s’il n’y avait pas cette monstrueuse bureaucratie militaire, et si on ne nous mettait pas des bâtons dans les roues tous les jours », a fustigé Evguéni Prigojine dans une autre vidéo sur la chaîne Telegram de son service de presse.

Selon lui, le fait que Wagner ne puisse plus recruter de prisonniers pour aller au front en échange d’une amnistie constitue une « saignée » pour son organisation. « A un moment donné, le nombre des unités va baisser et en conséquence le volume des tâches qu’on veut exécuter » aussi, a-t-il ajouté.


08h49 : Le patron de Wagner pense prendre Bakhmout « en mars ou en avril »

Le patron du groupe paramilitaire russe Wagner a estimé que Bakhmout, épicentre des combats dans l’Est ukrainien, ne sera pas conquise par Moscou avant « mars ou avril », estimant que la lenteur des avancées russes était due à la « monstrueuse bureaucratie militaire ».

« Je pense que c’est mars ou avril. Pour prendre Bakhmout, il faut couper toutes les routes d’approvisionnement », a dit Evguéni Prigojine, dans des vidéos publiées dans la nuit de mercredi à jeudi sur Telegram.


08h17 : Première visite en Ukraine d’un ministre israélien depuis l’invasion russe

Le chef de la diplomatie israélienne Eli Cohen est arrivé jeudi matin à Kiev, première visite d’un ministre de l’Etat hébreu en Ukraine depuis l’invasion russe il y a près d’un an, a annoncé le ministère des Affaires étrangères israélien.

« Nous avons été aux côtés du peuple ukrainien et de l’Ukraine cette dernière année », a déclaré à son arrivée Eli Cohen, qui doit rencontrer son homologue Dmytro Kouleba et le président ukrainien Volodymyr Zelensky, selon un communiqué du ministère israélien.




« Aujourd’hui nous hisserons le drapeau israélien à l’ambassade israélienne de Kiev, qui reprendra ses activités de façon continue avec pour objectif de renforcer les relations entre les pays », poursuit le texte.


08h11 : Pourquoi la Chine n’a pas « envie » de jouer « les médiatrices » entre Moscou et Kiev

Contrairement à ce que semble espérer Emmanuel Macron, la Chine n’a aucun intérêt à intervenir dans la guerre en Ukraine en faveur de pourparlers, malgré ses leviers de négociation avec Moscou. Plus d’explications dans notre article :



07h44 : On rembobine

Si vous n’avez pas tout suivi à la guerre hier, il est encore possible de rattraper notre live :


Et si vous préférez aller à l’essentiel, voici notre récap' :


07h30 : La Berd réduit ses prévisions de croissance pour l’Ukraine

La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (Berd) vient de revoir ses prévisions 2023 du PIB de l’Ukraine. La prévision de croissance a même été fortement revue à la baisse à 1 % pour cette année, contre 8 % lors des prévisions publiées en septembre, avec 3 % de croissance anticipés en 2024.

Outre la durée du conflit qui s’éternise, le fait que l’armée russe « bombarde les infrastructures civiles » ukrainiennes a largement pesé dans la révision des prévisions. « En septembre, il y avait cet optimisme que les efforts militaires du pays progressaient et que la population s’ajustait à la situation », mais depuis « les bombardements, les pannes d’électricité ont rendu la vie difficile pour les gens mais aussi les entreprises », argumente Beata Javorcik, cheffe économiste de la Berd.

07h05 : L’Ukraine dit avoir abattu des « ballons russes » au-dessus de Kiev

L’Ukraine a annoncé mercredi avoir abattu plusieurs « ballons » envoyés par la Russie, en pleine prise de conscience internationale sur l’utilisation de ces objets espions.

« Une demi-douzaine d’objets aériens ont été détectés dans l’espace aérien de Kiev (…). Il s’agissait de ballons qui se déplacent sous l’influence du vent », a déclaré l’administration militaire régionale de la capitale ukrainienne. « Il est possible que ces objets aient transporté des systèmes réfléchissants et certains équipements d’espionnage », a ajouté la même source, assurant que « la plupart » des ballons avaient été abattus.

Les autorités, qui soupçonnent la Russie d’envoyer ces ballons pour activer les systèmes de défense antiaérienne et les repérer, vont collecter les débris des objets détruits pour les analyser.

06h45 : L’Allemagne va envoyer « un demi-bataillon » de chars

L’Allemagne a indiqué mercredi qu’elle enverrait « la dernière semaine de mars » en Ukraine « un demi-bataillon » de chars de combat Leopard 2, soit une quinzaine de blindés. « Soyons clairs : nous n’avons pas atteint un bataillon, ce sera un demi-bataillon », a reconnu le ministre allemand de la défense Boris Pistorius à l’issue d’une réunion de l’Otan à Bruxelles.

Fin janvier, Berlin s’était engagé à mettre à la disposition de l’Ukraine, avec d’autres pays, une trentaine de chars Leopard 2 pour aider Kiev face à l’offensive russe. Le ministre allemand a précisé que son pays serait en mesure de fournir « 14 Leopard 2 A6 en provenance d’Allemagne, plus 3 annoncés par le Portugal ».

06h30 : Bienvenue sur ce nouveau Live

Bonjour déjà toutes et déjà tous. Comme chaque, la rédaction de 20 Minutes est mobilisée pour vous donner les dernières sur le conflit. Sur le terrain, les combats continuent de se concentrer dans l’Est. Volodymyr Zelensky a ainsi évoqué mardi une situation « extrêmement difficile » dans les régions de Lougansk et de Donetsk, où les soldats luttent « pour chaque mètre de terre ukrainienne ». La ville de Bakhmout est l’épicentre des affrontements depuis plusieurs mois. En la prenant, les Russes pourraient faire de cette victoire un symbole alors qu’approche le premier anniversaire du début du conflit. Mais le gain de ce territoire est encore hypothétique pour Moscou. Le président ukrainien a en effet affirmé hier que ses soldats tiennent « fermement » leurs positions. Selon la « Forteresse Bakhmout » est « vivante ».