Guerre en Ukraine : « Notre ''Forteresse Bakhmout'' est vivante », clame Volodymyr Zelensky

conflit Suivez avec nous les informations sur le conflit en ce mercredi 15 février 2023

X.M, N.T, C.d.S
— 
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky. — Ludovic MARIN/AFP

L’ESSENTIEL

  • Les membres de l’Otan poursuivent ce mercredi à Bruxelles leurs discussions pour accélérer leurs livraisons d’armements et de munitions à l’Ukraine, laquelle insiste pour recevoir aussi des avions de combat. A ce stade, ni les Européens ni les Américains n’ont accepté, de crainte d’une escalade avec Moscou.
  • La pression militaire russe est de plus en plus forte dans l’Est. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a évoqué mardi une situation « extrêmement difficile » dans les régions de Lougansk et de Donetsk, où les soldats luttent « pour chaque mètre de terre ukrainienne ». La ville de Bakhmout est l’épicentre des affrontements depuis plusieurs mois. L’organisation paramilitaire russe Wagner est en première ligne dans cette bataille.
  • A quelques jours du premier anniversaire de l’invasion russe, le 24 février, la Maison-Blanche a fait savoir que Joe Biden comptait se rendre en Pologne voisine du 20 au 22 février. Le Kremlin a pour sa part annoncé que Vladimir Poutine prononcerait le 21 février son discours sur l’état de la Nation, trois jours avant l’anniversaire de l’invasion.

A VOIR

A LIRE AUSSI



Il est 19h30 et ce live est maintenant terminé

Merci de nous avoir suivis. Toute la rédaction de 20 minutes et surtout le « pôle actu chaude » sera là demain pour vous donner en temps réel toutes les informations concernant le 358e jour de guerre en Ukraine. A demain.

19h23 : Si vous n'avez rien suivi des informations de la journée, retrouvez notre récap' !



19h04 : Nouvelles procédures de confiscation d’avoirs ukrainiens gelés depuis 2014 en Suisse

Le gouvernement suisse a décidé mercredi de lancer de nouvelles procédures visant à confisquer des avoirs bloqués en Suisse à l’issue de la révolution ukrainienne de février 2014, pouvant atteindre près de 132 millions d’euros au total. Ces procédures visent les avoirs bloqués par la Suisse appartenant à des personnes liées à l’ancien président ukrainien Viktor Ianoukovitch, renversé en 2014 par un soulèvement populaire contre le virage pro-russe pris par son gouvernement.

« Tous les avoirs susceptibles d’être confisqués - plus de 130 millions de francs au total - feront l’objet de procédures de confiscation en Suisse », a indiqué mercredi le Conseil fédéral (gouvernement) dans un communiqué. « La Suisse soutient ainsi l’Ukraine », a-t-il ajouté, tout en prenant soin de préciser que la décision de mercredi n’était en aucune façon liée aux sanctions contre la Russie adoptées après son invasion de l’Ukraine le 24 février 2022.


18h47 : Bakhmout dévastée en images




18h33 : Pourquoi la Chine n’a-t-elle pas « envie » de jouer « les médiatrices » ?

Contrairement à ce que semble espérer Emmanuel Macron, la Chine n’a aucun intérêt à intervenir dans la guerre en Ukraine en faveur de pourparlers, malgré ses leviers de négociation avec Moscou. Pour tout comprendre, retrouvez notre article :



17h57 : L’Ukraine dit avoir abattu des « ballons russes » au-dessus de Kiev

L’Ukraine a annoncé mercredi avoir abattu plusieurs « ballons » envoyés par la Russie pour tester ses systèmes de défense antiaérienne à Kiev, en pleine prise de conscience internationale sur l’utilisation de ces objets espions.

« Selon les informations préliminaires, une demi-douzaine d’objets aériens ont été détectés dans l’espace aérien de Kiev (…). Il s’agissait de ballons qui se déplacent sous l’influence du vent », a déclaré l’administration militaire régionale de la capitale ukrainienne. « Il est possible que ces objets aient transporté des systèmes réfléchissants et certains équipements d’espionnage », a ajouté la même source, assurant que « la plupart » des ballons avaient été abattus.

La présence de ces objets volants a provoqué le déclenchement de sirènes antiaériennes dans la capitale ukrainienne, ce qui arrive généralement à l’approche de missiles.


17h41 : Qui a livré quoi à l'Ukraine ?

En 2023, les pays occidentaux ont amplifié leur soutien militaire à l'Ukraine, s'engageant à fournir à Kiev des chars de fabrication occidentale dans les mois à venir. Voici ce que les alliés occidentaux ont déjà livré à l'Ukraine depuis le début de l'invasion à grande échelle :



17h04 : L’Armée du Salut lance un appel pour l’envoi de produits de première nécessité

Afin de poursuivre son action en aide à la population en Ukraine, l’organisation humanitaire lance un appel aux dons de produits de première nécessité car les convois envoyés dans le pays « dépendent intégralement de la générosité du grand public. »

« Grâce aux dons et aux produits acheminés, les populations civiles reçoivent une aide alimentaire – notamment en lait infantile et petits pots – et peuvent se chauffer avec des réchauds à gaz, préparer des repas chauds, garder au chaud des boissons, disposer de vêtements adaptés et stocker de l’électricité pour faire fonctionner certains appareils électriques », développe encore l’Armée du Salut dans un communiqué.

Pour faire un don et permettre la poursuite de ces convois, il faut suivre ce lien : https://donner.armeedusalut.fr/131

16h21 : Situation « difficile » à Bakhmout mais les soldats ukrainiens tiennent, dit Zelensky

Les soldats ukrainiens tiennent « fermement » leurs positions à Bakhmout, une ville de l’est de l’Ukraine où la situation est « la plus difficile » face aux troupes russes, a affirmé mercredi le président ukrainien Volodymyr Zelensky.

« C’est le point le plus difficile, le plus chaud actuellement », a-t-il déclaré pendant une conférence de presse à Kiev avec le Premier ministre suédois Ulf Kristersson, en déplacement dans la capitale ukrainienne.

« Ce n’est pas facile pour nos soldats dans l’est mais ce n’est pas pour rien qu’on parle de la "Forteresse Bakhmout". Notre forteresse est vivante », a-t-il poursuivi, rendant hommage aux militaires ukrainiens qui « tiennent fermement » leurs positions.

Volodymyr Zelensky a également cité comme point chaud Vougledar, au sud de Bakhmout, dans la même province de Donetsk au sein de laquelle les Russes sont à l’offensive.


15h59 : La Croix-Rouge a envoyé 2.800 tonnes de matériel humanitaire en Ukraine

Dans un communiqué publié à l’approche du premier anniversaire de l’invasion de l’Ukraine par la Russie, l’ONG française annonce qu’elle a envoyé 2.800 tonnes de matériel humanitaire au pays en guerre, ainsi que 953.392 kits d’urgence. En France, 4.841 bénévoles se sont engagés pour la mise en place et la gestion des « dispositifs nécessaires pour accueillir dignement les personnes fuyant l’Ukraine. »

15h24 : Jane Fonda soutient l’Ukraine

L’actrice américaine Jane Fonda, invitée d’honneur du bal de l’Opéra de Vienne s’est immiscée dans la géopolitique en disant sa « colère » contre le président russe Vladimir Poutine et en saluant « le courage du peuple ukrainien et de son extraordinaire leader » Volodymyr Zelensky, un ancien comédien qui a « su se montrer à la hauteur ».


14h52 : La défense aérienne ukrainienne activée à Kiev, selon les autorités

Les systèmes de défense aérienne ukrainiens sont activés dans une attaque russe dans la capitale, Kiev, ont déclaré les autorités mercredi, rapporte CNN. « Une cible aérienne ennemie a été détectée dans le ciel de la ville de Kiev », a déclaré l’administration militaire de la ville de Kiev sur Telegram. « En raison de cela, la défense aérienne et les avions peuvent être en action. Veuillez rester calme et rester dans les abris. »

14h26 : Le 10e paquet de sanctions contre Moscou pourrait viser des opérateurs iraniens

L’Union européenne propose de viser des opérateurs iraniens dont les drones « tuent des civils ukrainiens » dans son dixième paquet de sanctions contre Moscou en préparation, a souligné mercredi la présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen.

« Nous proposons (…) des restrictions sur des dizaines de composants électroniques utilisés dans les systèmes d’armement russes, tels que les drones, les missiles, les hélicoptères », a-t-elle souligné devant le Parlement européen à Strasbourg, précisant que l’ensemble des nouvelles sanctions porterait au total sur 11 milliards d’euros. « Mais il y a aussi des centaines de drones fabriqués en Iran que la Russie utilise sur les champs de bataille en Ukraine. Ces drones iraniens tuent des civils ukrainiens », a-t-elle ajouté.

Elle a ainsi défendu le fait que le nouveau paquet de sanctions européennes contre Moscou soit aussi dirigé, « pour la première fois », contre des opérateurs iraniens, « y compris ceux liés aux Gardiens de la Révolution ». Elle a précisé que sept entités iraniennes étaient visées dans le projet de la Commission.

Appelant les Etats membres de l’UE à rapidement adopter cette proposition, Ursula von der Leyen a rappelé que l’objectif était, en lien avec le G7, que ces nouvelles sanctions soient en place d’ici au 24 février, la date-anniversaire du début, il y a un an, de l’invasion de l’Ukraine par la Russie. La présidente de la Commission a par ailleurs salué les efforts réalisés par l’Ukraine, candidate à l’adhésion à l’UE.


14h02 : Les confiscations d’avoirs russes contraire au droit fondamental suisse

« Le droit suisse n’autorise pas l’expropriation d’avoirs privés sans indemnisation du moment que leur origine n’est pas illégale », conclut un groupe de travail diligenté par le Conseil fédéral (gouvernement) pour étudier la question dans le contexte des biens russes gelés en Suisse à la suite de l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022.

Des discussions sont en cours au niveau international sur la possibilité d’utiliser les avoirs russes gelés pour la reconstruction de l’Ukraine, qui coûtera des centaines de milliards de dollars, au regard des destructions massives occasionnées en particulier par les bombardements russes sur l’infrastructure du pays, que ce soit dans le domaine du logement ou dans celui de l’approvisionnement énergétique.

13h47 : L’UE annonce un dixième paquet de sanctions contre la Russie

Le secteur bancaire, l’accès aux technologies… L’Union européenne veut continuer à frapper l’économie russe, à l’approche du premier anniversaire de cette guerre.




12h54 : Un immeuble résidentiel frappé par un bombardement à Pokrovsk

Selon le gouverneur de la région de Donetsk, douze personnes ont été blessées, rapportent les médias locaux. Deux personnes sont toujours sous les décombres.




12h27 : L’armée russe affaiblie par la guerre, l’Otan revigorée, selon un rapport

La Russie a essuyé une perte importante de sa puissance militaire, dont une bonne partie de ses équipements les plus modernes, l’Ukraine est en pleine modernisation et la Chine a engagé une hausse des dépenses inédite, selon le bilan annuel de l’institut spécialisé dans la défense IISS.

La publication de l’édition 2023 de l’Equilibre militaire de l’International Institute for Strategic Studies (IISS) intervient près d’un an après le début de l’invasion russe en Ukraine le 24 février 2022.

Pour l’armée russe, les pertes humaines des premières phases de l’invasion ont été compensées par la mobilisation, mais se traduisent par un afflux de soldats moins expérimentés, souligne l’IISS.

L’institut relève un changement dans la composition de la flotte des blindés russes. Environ la moitié de ses chars T-72B3 et T-72B3M et nombre de ses T-80 ont été perdus, si bien que l’armée russe a dû mettre en service du matériel plus ancien pour compenser ces pertes. Selon l’IISS, la Russie a perdu 6 à 8 % de ses avions de combat tactique, mais les pertes atteignent 10 à 15 % sur certains types d’appareils.


11h56 : L’accord sur les céréales en situation « difficile » selon l’ONU

L’accord sur les exportations de céréales ukrainiennes -crucial pour endiguer la crise alimentaire mondiale- est en situation « difficile », a indiqué le chef des affaires humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, espérant toutefois qu’il sera renouvelé le 18 mars. Cet accord scellé en juillet 2022 entre l’ONU, l’Ukraine, la Russie et la Turquie a permis de limiter la grave la crise alimentaire mondiale provoquée par l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février.

Il a été reconduit mi-novembre pour 120 jours, et doit être renouvelé le 18 mars, a indiqué Martin Griffiths, lors d’une conférence de presse à Genève. « Je tiens à dire qu’avant le dernier renouvellement, j’avais exprimé une certaine confiance dans le fait que cela se ferait », a-t-il indiqué. Mais « je pense que nous sommes dans une situation légèrement plus difficile en ce moment », a-t-il affirmé, soulignant que l’accord céréalier « fonctionne en tandem » avec l’accord entre l’ONU et la Russie sur les exportations d’engrais russes.

Martin Griffiths a expliqué que ce second accord, signé également en juillet 2022 mais qui court pour trois ans, « est beaucoup plus compliqué, à bien des égards (…) à faire fonctionner » que celui sur les céréales, mais « il est important qu’il fonctionne, il est important que nous fassions sortir les engrais russes ».


11h15 : La situation sur le terrain en carte




10h42 : Les courtes avancées de l’armée russe autour de Bakhmout leur ont coûté cher

La défense ukrainienne de Bakhmout a fait d’importants dégâts aux forces russes et créera probablement des conditions favorables à une future contre-offensive ukrainienne, estime l’Institute for the Study of War.




10h15 : Six ans de prison pour une journaliste russe à cause d’un message sur l’Ukraine sur Instagram

Un tribunal russe a condamné mercredi à six ans de prison une journaliste qui avait dénoncé sur Instagram l’offensive en Ukraine, nouvel exemple de la répression des voix critiques du conflit. Maria Ponomarenko, âgée de 44 ans, a été reconnue coupable de « diffusion d’informations fausses » sur l’armée, a indiqué le Comité d’enquête russe, chargé des principales investigations criminelles en Russie.

Cette infraction, introduite après le début de l’assaut sur l’Ukraine, a déjà été utilisée à plusieurs reprises pour condamner à de lourdes peines de prison des personnes ayant critiqué publiquement le conflit. La journaliste a été condamnée par un tribunal de Barnaoul, dans la région sibérienne de l’Altaï, où elle travaillait pour un site d’information, RusNews.

Selon l’ONG spécialisée OVD-Info, elle était poursuivie pour avoir publié en mars 2022, peu après l’offensive du 24 février, un message sur le réseau social Instagram dénonçant le bombardement du théâtre de la ville ukrainienne de Marioupol, alors assiégée par l’armée russe.


09h20 : L’ONU demande 5,6 milliards de dollars pour l’aide humanitaire en 2023

L’ONU a demandé mercredi 5,6 milliards de dollars (5,2 milliards d’euros) pour couvrir les besoins humanitaires cette année de 11,1 millions de personnes en Ukraine et de 4,2 millions de réfugiés et communautés d’accueil en Europe.

« Près d’un an après, la guerre continue de faire des morts, des destructions et des déplacements tous les jours, et à une échelle effarante », a déclaré le chef des opérations humanitaires de l’ONU, Martin Griffiths, dans un communiqué.

08h49 : Moscou souhaite augmenter sa production de chars d’assaut

Jeudi, le vice-président russe Dmitri Medvedev avait appelé à une augmentation de la production de chars russes. D’après le ministère de la Défense britannique, dans un communiqué publié ce mercredi, Moscou est « probablement conscient que la production industrielle militaire de l’État est en train de devenir une faiblesse critique, exacerbée par l’erreur de calcul stratégique et opérationnelle qu’a été l’invasion de l’Ukraine. »

« Il est presque certain que la production n’est pas à la hauteur des exigences du ministère russe de la défense pour financer la campagne d’Ukraine », a ajouté le ministère britannique.




08h07 : Les pertes estimées de l’armée russe depuis 356 jours de guerre

Depuis le début de la guerre en Ukraine, les services de renseignements ukrainiens estiment que 139.770 soldats russes ont été tués ou blessés.



08h00 : On rembobine !

Tous les soirs, à 19h30, les journalistes de 20 Minutes font le point pour vous sur l’avancée du conflit en Ukraine. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? Hier, au 356e jour du conflit, les combats font toujours rage à Bakhmout, où les pertes humaines sont significatives. Quant à la Moldavie, elle a fermé son espace aérien, sous fond de tension avec Moscou. Pour lire l’intégralité de notre « récap » en Ukraine, ça se passe ci-dessous.



Et si jamais vous vient l’envie de relire l’intégralité de notre Live de mardi, le voici :



07h53 : Les citoyens russes de Baïkonour, au Kazakhstan, incités à se battre en Ukraine

Les autorités de la ville de Baïkonour, située au Kazakhstan mais sous juridiction russe, ont proposé une compensation financière aux citoyens russes mobilisés et volontaires pour aller se battre en Ukraine, un an après le début de la guerre. Cette cité et ses quelque 75.000 habitants sont loués par la Russie jusqu’en 2050. C’est d’ici que sont envoyées les célèbres fusées Soyouz vers l’espace.

Selon un communiqué publié mardi sur le site de la mairie, les « mesures sociales de soutien » décidées par les autorités « comprennent des paiements pour les citoyens russes mobilisés et ceux ayant volontairement exprimé le désir de participer à l’opération militaire spéciale ».

Plus tôt, le parquet de Baïkonour avait indiqué que les volontaires souhaitant rejoindre l’armée russe pour se battre en Ukraine recevront un montant de 260.000 roubles, soit environ 3.300 euros. En Russie, l’indemnité minimale versée par Moscou aux volontaires est de 195.000 roubles (environ 2.500 euros).

07h37 : La Russie utilise des prisonniers dans leurs forces armées pour servir de « chair à canon »

D’après des informations de nos confrères et consœurs de CNN, le ministère de la Défense russe pioche directement dans ses prisons de nouvelles recrues. A l’image du groupe Wagner, qui recrute également ses mercenaires dans les centres pénitentiaires russes, Moscou envoie ces hommes au front pour servir de « chair à canon », comme le déclarait Andriy Usov, le représentant pour le renseignement de défense, au ministère ukrainien de la défense.

Pour ce dernier, cette évolution fait « écho à des querelles internes au sein de la direction militaire russe » et que nouvelle hiérarchie de la défense russe, le ministre de la défense Sergei Shoigu et le nouveau chef de l’opération en Ukraine, Valery Gerasimov, créent une armée de prisonniers qu’ils peuvent contrôler directement par le biais des sociétés privées du ministère ou maintenant via l’armée russe pour contrer l’influence croissante du patron de Wagner, Evgueni Prigojine, de plus en plus considéré comme un concurrent pour certains hauts responsables, comme l’explique Vladimir Osechkin, du groupe de défense des droits des prisonniers Gulagu.net.


07h25 : La cheffe de la diplomatie canadienne a rencontré Volodymyr Zelensky à Kiev

Mardi, la ministre des Affaires étrangères du Canada Mélanie Joly était en visite à Kiev pour rencontrer le président ukrainien Volodymyr Zelensky. « J’apprécie beaucoup l’attitude chaleureuse de votre société envers les Ukrainiens, envers notre peuple qui est venu au Canada. Vous nous aidez non seulement sur le champ de bataille mais aussi financièrement, dans le secteur de l’énergie », a déclaré le président Volodymyr Zelensky, comme on peut le lire sur le site de la présidence ukrainien. Précédemment, le Canada avait annoncé l’envoi de quatre chars Leopard 2.

Au cours des discussions, le président ukrainien a échangé avec Mélanie Joly des besoins prioritaires des forces de défense de l’Ukraine. « Les parties ont procédé à un échange de vues approfondi sur la poursuite de la coopération dans le domaine de la sécurité et de la défense », peut-on lire dans le communiqué de la présidence à Kiev.

07h16 : Vladimir Poutine et le spectre de la guerre nucléaire

Des décennies durant, les enfants aux Etats-Unis et en URSS ont été entraînés à comment réagir à une attaque nucléaire. Un an après l’invasion russe en Ukraine, ce danger est-il de retour pour les nouvelles générations ?

Dans le sillage de son offensive, Vladimir Poutine annonçait la mise en alerte de la « force de dissuasion » nucléaire de son armée. Une annonce « dangereuse », « irresponsable » et une escalade « inacceptable », martelait en réponse Washington.

Même s’il n’y a pas eu de signes d’une mobilisation nucléaire russe, un groupe de scientifiques a annoncé en janvier dans le « Bulletin of the Atomic Scientists » que l’horloge de l’apocalypse affichait désormais 90 secondes avant minuit, se rapprochant de l’heure fatidique que les scientifiques espèrent ne jamais voir atteinte.

Selon le chercheur spécialisé dans les armes de destruction massive Pavel Podvig, les menaces de la Russie pourraient paradoxalement avoir rendu le monde un peu plus sûr, en rappelant aux nouvelles générations l’existence du danger que représente l’arme atomique.

Le chercheur insiste aussi sur la forte réaction de rejet des dirigeants mondiaux aux déclarations sur le nucléaire de Moscou, notamment celle des alliés de la Russie, l’Inde et la Chine. Ces réponses ont conforté l’idée que les menaces nucléaires sont taboues.

07h12 : « Plus de systèmes de défense aérienne, plus de chars, plus d’artillerie et d’obus », demande Kiev

Les membres de l’Otan se sont lancés mardi dans une course logistique pour accélérer leurs livraisons d’armements et de munitions à l’Ukraine, tout en abordant la question sensible de la fourniture d’avions de combat pour lui permettre de résister à la Russie.

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a insisté dans la soirée sur la nécessité de livraisons rapides d’armes à son pays, la pression militaire russe étant de plus en plus forte dans l’Est.

« L’Ukraine et ses partenaires font tout ensemble pour que l’Etat terroriste perde. Et pour que cela se produise le plus vite possible », a déclaré le président ukrainien, évoquant des accords pour « plus de systèmes de défense aérienne, plus de chars, plus d’artillerie et d’obus ».

07h08 : La situation « extrêmement difficile » dans l’Est, lance Volodymyr Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a fait état mardi d’une situation « extrêmement difficile » dans l’Est face aux troupes russes, qui ont grignoté du terrain ces dernières semaines notamment près de Bakhmout.

« La situation sur la ligne de front, notamment dans les régions de Donetsk et de Lougansk, reste extrêmement difficile. C’est littéralement une bataille pour chaque mètre de terre ukrainienne », a déclaré Volodymyr Zelensky lors de son discours vidéo du soir.

06h50 : Macron reçoit mercredi le chef de la diplomatie chinoise

Emmanuel Macron va recevoir aujourd’hui le chef de la diplomatie chinoise. Wang Yi est à Paris pour évoquer la guerre en Ukraine et la coopération face à la crise climatique.

Cet entretien s’inscrit dans le sillage de la rencontre entre le président français et son homologue chinois lors du sommet du G20 à Bali le 15 novembre. Emmanuel Macron avait alors demandé à Xi Jinping, qui n’a pas condamné l’invasion russe en Ukraine, de tenter de convaincre Vladimir Poutine à revenir à la « table des négociations ».

06h45 : Les Etats-Unis commandent des obus pour l’Ukraine

Les Etats-Unis ont annoncé mardi avoir octroyé un contrat d’armement pour plus d’un demi-milliard de dollars afin de produire des obus de 155 mm destinés à être livrés à l’Ukraine.

Les commandes, passées fin janvier par le Pentagone au profit de Northrop Grumman et Global military products, totalisent 552 millions de dollars. Les premières livraisons sont attendues dès mars.

06h40 : Bienvenue sur ce nouveau Live

Bonjour à toutes et à tous. En ce 15 février, la rédaction de 20 Minutes est, comme chaque jour mobilisée, pour vous donner l’ensemble des informations sur le conflit. Ce mercredi, les discussions vont se poursuivre entre les membres de l’Otan au sujet des livraisons d’armes à Kiev. Avant cette réunion de deux jours, commencée mardi à Bruxelles, le secrétaire général de l’Alliance Jens Stoltenberg a insisté sur le fait que « la priorité, l’urgence, est de fournir aux Ukrainiens les armements qui leur ont été promis pour maintenir leur capacité de se défendre ». Invité à Bruxelles, le ministre ukrainien de la Défense, Oleksiï Reznikov, en a pour sa part profité pour une nouvelle fois demander des avions de combat, sans succès pour le moment.