Guerre en Ukraine : Tensions sous le ciel moldave, combats acharnés à Bakhmout

Recap' « 20 Minutes » fait le point pour vous tous les soirs sur l’avancée du conflit en Ukraine

O.O avec AFP
Un résident local marche le long d'une rue à Bakhmout, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le samedi 17 décembre 2022.
Un résident local marche le long d'une rue à Bakhmout, dans la région de Donetsk, en Ukraine, le samedi 17 décembre 2022. — LIBKOS/AP/SIPA
  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, 20 Minutes vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Ce mardi, au 356e jour du conflit, les combats font toujours rage à Bakhmout, où les pertes humaines sont significatives. La Moldavie a fermé son espace aérien, sous fond de tension avec Moscou.

Vous avez raté les derniers événements sur la guerre en Ukraine ? 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous :

Le fait du jour

Ça se tend en Moldavie. Lundi, Maïa Sandu, la présidente de ce petit pays frontalier de l’Ukraine, a accusé Moscou de préparer de « violentes attaques » contre son pays. Mardi, en début d’après-midi, la compagnie nationale Air Moldova a annoncé la fermeture de l’espace aérien moldave, sans plus de précisions.

Quelques heures après cette annonce, la Roumanie indique avoir fait décoller deux avions MiG-21 Lancer pour rechercher ce qui ressemblait à un ballon météo sur les radars. Mais aucune cible n’a pu être confirmée, a indiqué l’agence de presse Reuters. Pour sa part, le Kremlin a nié entretenir un « projet de déstabilisation de la Moldavie », et accuse l’Ukraine d’être à l’origine des tensions entre Moscou et Chisinau.

La phrase du jour

La question principale n’est pas de savoir si les adhésions de la Finlande et de la Suède sont ratifiées ensemble, mais qu’elles soient toutes deux ratifiées dès que possible ; »

Tels sont les propos tenus par Jens Stoltenberg. L’homme politique norvégien, secrétaire général de l’Otan a assuré « travailler dur » pour obtenir « le plus rapidement possible » les ratifications par la Turquie et la Hongrie de l’adhésion des deux pays nordiques. Mais l’hypothèse d’une adhésion séparée prend de l’ampleur.

Si la Turquie n’est pas opposée à l’adhésion de la Finlande, elle bloque pour l’instant sur la demande suédoise. La raison ? La décision des autorités suédoises d’autoriser une manifestation devant l’ambassade de Turquie à Stockholm, au cours de laquelle un Coran a été brûlé, a provoqué le courroux d’Ankara qui a mis un coup d’arrêt aux négociations après le report d’une réunion tripartite prévue pour février.

La Suède et la Finlande sont déjà très intégrées au sein de l’Otan avec leur statut de pays invités. Les deux pays prennent part à toutes les réunions et ont obtenu des garanties de sécurité des principales puissances de l’alliance, Etats-Unis en tête.

Le chiffre du jour 

8. Comme le nombre de chars Leopard 2 fournis à l’Ukraine par la Norvège. Des munitions, des pièces de rechange et jusqu’à quatre véhicules de soutien vont aussi être cédés à Kiev, près d’un an après l’invasion de la Russie. La date de livraison n’a pas été précisée.

La tendance

Les récentes avancées russes à Bakhmout ne suffisent pas à reprendre la ville. Les combats acharnés se poursuivent entre les forces ukrainiennes et leurs adversaires. Présente sur place, l’organisation paramilitaire Wagner évoque une boucherie. « Bakhmout ne sera pas prise demain, parce qu’il y a une forte résistance, un pilonnage, le hachoir à viande est en action », a estimé Evguéni Prigojine, le chef de Wagner, qui a enrôlé des milliers de prisonniers russes pour partir combattre sur le front.

Le chef de l’occupation russe dans la région ukrainienne de Donetsk, où se trouve Bakhmout, Denis Pouchiline, a lui indiqué que l’Ukraine ne donnait aucun signe de vouloir céder la ville. Le président ukrainien Volodymyr Zelensky n’a pas hésité à qualifier Bakhmout de « forteresse ».