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Guerre en Ukraine : Wagner, « un adversaire redoutable » selon un général français
Conflit Retrouvez les informations sur le conflit du lundi 13 février 2023
L’ESSENTIEL
- Volodymyr Zelensky a effectué la semaine dernière une tournée européenne. A Londres, Paris et Bruxelles, il a exhorté ses alliés à fournir des missiles de longue portée et des avions de chasse, ce que ni les Européens ni les Américains n’ont à ce stade accepté, de crainte d’une escalade avec Moscou. Les Britanniques ont toutefois ouvert la porte à de possibles livraisons « à long terme ».
- A quelques jours du premier anniversaire de l’invasion russe, le 24 février, la Maison-Blanche a fait savoir que Joe Biden comptait se rendre en Pologne voisine du 20 au 22 février. Le Kremlin a pour sa part annoncé que Vladimir Poutine prononcerait le 21 février son discours sur l’état de la Nation, trois jours avant l’anniversaire de l’invasion.
- Dans l’Est, Bakhmout est toujours le théâtre de la plus longue et la plus sanglante bataille depuis le début de l’invasion russe. Son issue est devenue pour les deux camps une question symbolique alors qu’approche le premier anniversaire du début de la guerre.
A VOIR
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« La Russie représente aujourd’hui la plus grande menace pour la sécurité norvégienne et européenne, et la confrontation avec l’Occident sera de longue durée », a déclaré le ministre de la Défense norvégien Bjørn Arild Gram.
Les sportifs russes devraient prendre publiquement position contre la guerre en Ukraine s’ils veulent être autorisés à participer aux Jeux olympiques 2024 de Paris, a estimé lundi le maire de Kiev et ancien champion du monde de boxe, Vitali Klitschko. « Les athlètes russes et biélorusses ne peuvent pas participer aux Jeux olympiques à Paris s’ils ne disent pas "Non" à la guerre. S’ils le disent publiquement, ils pourront, mais ils ont peur », a-t-il déclaré dans un entretien à l’AFP.
« A chaque athlète russe, dites à votre gouvernement, au président russe d’arrêter cette guerre insensée », a ajouté le maire de la capitale ukrainienne, estimant qu’il n’était pas possible d’être « neutre quand des gens, des femmes, des enfants sont tués ». « Vous êtes soit pour, soit contre la guerre », a-t-il affirmé.
Moscou a déclaré qu’il serait « inapproprié » de prolonger l’accord sur les céréales de la mer Noire tant que les sanctions affectant ses exportations agricoles ne sont pas levées.
L’accord négocié par l’ONU, qui permet l’exportation de blé et d’engrais russes et ukrainiens via la mer Noire, a été prolongé de 120 jours supplémentaires en novembre et doit être renouvelé le mois prochain. Mais le Kremlin pourrait s’y opposer.
« Dans le contexte de l’offensive armée engagée par la Russie contre l’Ukraine et de la fermeture de l’espace aérien biélorusse, tout déplacement en Biélorussie est formellement déconseillé », peut-on lire sur le site France Diplomatie ce lundi. « Les Français se trouvant en Biélorussie sont invités à quitter sans délai le pays par la route, via les points de passage frontaliers avec la Lituanie, la Pologne ou la Lettonie », précise le ministère des Affaires étrangères.
Le maire de Kiev, Vitali Klitschko, a affirmé lundi avoir besoin de « milliers » de générateurs supplémentaires, trois jours après une nouvelle attaque russe massive ayant visé des sites énergétiques en Ukraine. « Il nous en faut plus, des milliers en plus. On en a reçu presque un millier mais nous avons 500 garderies, 500 écoles » dans la capitale ukrainienne, a-t-il affirmé.
Selon lui, Kiev est aujourd’hui « mieux préparée contre les attaques russes, contre les missiles russes et les drones qu’il y a quelques mois », mais il se dit « toujours inquiet pour l’électricité et le chauffage ». Depuis octobre dernier et après de multiples revers sur le terrain, Moscou vise fréquemment des sites ukrainiens dits « essentiels », plongeant des millions d’habitants dans le froid et le noir, en pleine période hivernale.
Le ministre hongrois des Affaires étrangères s’est rendu lundi à Minsk pour discuter d’une solution pacifique entre la Russie et l’Ukraine, une visite surprise en pleine vague de répression dans ce pays allié de Moscou. « La Hongrie attend de tous les membres de la communauté internationale qu’ils agissent en faveur de la paix le plus rapidement possible et qu’ils évitent les actions qui risquent de prolonger ou d’intensifier la guerre », a écrit sur Facebook Peter Szijjarto, un des rares dirigeants occidentaux à faire un tel déplacement.
« De nombreuses personnes vont attaquer cette initiative, c’est certain, mais les canaux de communication doivent rester ouverts », s’est-il justifié dans un texte accompagnant sa poignée de main avec son homologue Sergueï Aleïnik. Membre de l’Otan et de l’Union européenne (UE), la Hongrie agit depuis le début de l’offensive russe en Ukraine à contre-courant de ses partenaires de l’UE.
L’Etat russe est appelé à devenir « plus autoritaire et militarisé » dans les années à venir, ont estimé lundi les services de renseignement norvégiens, pour qui la Russie et la Chine demeurent les principales menaces à l’égard du pays nordique. « Il n’y a pas de retour en arrière » possible, a martelé le numéro deux du renseignement militaire norvégien, Lars Nordrum, lors de la présentation d’une évaluation annuelle des risques pesant sur la Norvège, pays membre de l’Otan frontalier de la Russie.
« L’Etat russe sera plus autoritaire et militarisé », a-t-il dit en évoquant une opinion publique russe manipulée par la propagande et un resserrement des liens de Moscou avec d’autres régimes autoritaires. « Les intérêts russes ne seront pas compatibles avec ceux de l’Occident ». Cette évaluation annuelle des risques, la première depuis le déclenchement de la guerre en Ukraine le 24 février 2022, conclut, comme les précédentes, que la Russie et la Chine sont les principales menaces pour la sécurité et les intérêts de la Norvège.
La présidente de la Moldavie, Maia Sandu, a accusé la Russie d’avoir l’intention d’utiliser des saboteurs pour renverser le gouvernement de son pays, l’empêcher d’adhérer à l’UE et l’utiliser dans la guerre en Ukraine. Volodymyr Zelensky a affirmé la semaine dernière que Kiev avait intercepté des plans des services secrets russes pour « la destruction de la Moldavie ».
L’armée russe a revendiqué la capture du village de Krasna Gora, à proximité immédiate de Paraskoviïvka, à une dizaine de kilomètres de Bakhmout. Selon elle, « des unités d’assaut de volontaires, avec l’appui feu des forces d’artillerie du groupe Sud ont libéré le village ».
La prise de Krasna Gora avait été revendiquée dès dimanche par le patron du groupe paramilitaire russe Wagner, Evguéni Prigojine, dont les hommes sont en première ligne dans cette bataille.
Les exportations de gaz russe se sont écroulées de 25,1 % en 2022, plombées par les sanctions internationales, tandis que celles de pétrole ont, elles, augmenté de 7,6 % sur la même période, a annoncé lundi le vice-Premier ministre russe en charge de l’Energie.
L’effondrement des exportations de gaz est dû « au refus des pays européens d’acheter du gaz russe, ainsi qu’au sabotage des gazoducs Nord Stream 1 et 2 », sur fond de conflit en Ukraine, a indiqué Alexandre Novak dans un article publié sur le site russe spécialisé « Politique Energétique ».
Le groupe de mercenaires russes Wagner, déployé dans plusieurs pays d’Afrique et sur le front en Ukraine, est « un adversaire redoutable » et un modèle qui va « se développer », a estimé le chef d’état-major de l’Armée de terre française.
« Ils nous envoient un message en nous disant (que) lorsque nous aurons à faire face à ces milices ailleurs, ils sont capables de payer le prix du sang très cher pour atteindre leurs objectifs », a estimé le général Pierre Schill, lors d’une rencontre avec l’Association des journalistes de Défense (AJD).
« Le rythme actuel d’utilisation de munitions par l’Ukraine est beaucoup plus élevé que notre rythme actuel de production », a déclaré lundi le chef de l’Otan au cours d’une conférence de presse, à la veille d’une réunion des ministres de la défense de l’Otan. « Cela met nos industries de défense sous pression », a-t-il ajouté, avant d’estimer que les alliés doivent impérativement augmenter leur capacité de production.
Anne-Claire Coudray, présentatrice du journal de 20 Heures de TF1, revient sur son voyage en Ukraine, pour une page spéciale consacrée au pays en guerre, diffusée dimanche. Les Ukrainiens « n’ont pas d’autre choix que de résister jusqu’à la victoire. La victoire ou la mort, c’est ce qu’ils nous disent », confie la journaliste. Notre journaliste Maxime Fettweis a recueilli ses confidences, à retrouver juste ici.
Après l’invasion de l’Ukraine par la Russie le 24 février 2022, des sanctions économiques sans précédent contre Moscou ont entraîné le gel par des banques occidentales notamment d’environ 350 milliards de dollars en biens publics russes, en devises et en biens appartenant à des oligarques russes.
Mais l’option d’utiliser les avoirs russes se heurte à d’importants problèmes juridiques. Nombre d’avocats estiment que la meilleure opportunité d’indemnisation pour l’Ukraine est de tenter d’obtenir un accord favorable pour mettre fin à la guerre, qui inclurait des dédommagements.
Sur les routes de l’est ukrainien, à quelques kilomètres du front, un soldat blessé est évacué à bord d’un autobus ambulance où l’attend un « bataillon médical » qui lui prodigue des soins d’urgence. Il est bientôt rejoint par quatre autres combattants qui, aidés de béquilles, prennent difficilement place dans ce dispensaire mobile orné de tournesols, l’un des emblèmes de l’Ukraine. Ces véhicules sont devenus un symbole familier sur les routes de la région, où se concentre l’essentiel des combats.
De l’extérieur, il ressemble à n’importe quel autre autocar longue distance sillonnant la campagne. Mais à l’intérieur, au milieu d’appareils médicaux de pointe, des ambulanciers bénévoles s’activent à longueur de journée auprès de soldats grièvement blessés par des balles, des éclats d’obus ou des mines. Le véhicule dispose de six lits et de dix sièges, ce qui lui permet d’effectuer de longs trajets. Ces militaires seront ensuite transportés vers des hôpitaux locaux et parfois dans des établissements plus pointus pour recevoir un traitement spécialisé ou de plus long terme.
« Nous n’avons jamais perdu un patient sur le chemin de l’hôpital », se félicite Dmytro Satchkov, médecin stagiaire de 24 ans, dont les études ont été interrompues par la guerre. « Tous les jours, nous recevons un appel. En une semaine, nous avons fait sortir 62 personnes », ajoute-t-il auprès de l’AFP.
« Malgré une augmentation significative de la consommation, le système électrique ukrainien continue de répondre aux besoins en électricité des consommateurs », a déclaré le ministre de l’Energie German Galushchenko. Des frappes russes ont touché les installations énergétiques de l’Ukraine vendredi mais d’après le ministre de l’Energie, les réparations d’urgence ont rapidement été faites, permettant au système énergétique de tenir face à une forte demande.
Le président ukrainien Volodymyr Zelensky s’est entretenu avec son homologue philippin, Bongbong Marcos, ce lundi. « Je l’ai remercié d’avoir soutenu la souveraineté et l’intégrité territoriale de l’Ukraine », a précisé Volodymyr Zelensky sur Twitter.
« Les ambassadeurs de l’UE ont été informés en petits groupes au cours du week-end par le chef de cabinet d’Ursula von der Leyen, Björn Seibert, des plans pour le dixième paquet de sanctions contre la Russie », annonce Politico ce lundi.
La Commission européenne a annoncé lundi une révision en hausse de sa prévision de croissance pour la zone euro en 2023 à 0,9 % (+0,6 point) et estimé qu’elle devrait « éviter de peu » une récession cet hiver.
L’économie résiste mieux que prévu aux conséquences de la guerre en Ukraine. « Des développements favorables depuis l’automne ont amélioré les perspectives pour cette année », a estimé l’exécutif européen dans un communiqué, citant notamment la chute des prix de gros du gaz « bien en dessous de leur niveau d’avant-guerre ».
« Au 7 février 2023, des images open source semblaient indiquer que la Russie a encore renforcé ses fortifications défensives dans l’oblast de Zaporojie, dans le sud de l’Ukraine et en particulier près de la ville de Tarasivka », écrit le ministère de la Défense britannique dans son dernier point sur la situation en Ukraine, ce lundi. D’après Londres, Moscou reste « préoccupé par la protection de sa longue ligne de front » qui s’étend sur près de 1.300 kilomètres.
Les bombardements russes ont endommagé les voies ferrées dans la région de Kherson, d’après la chaîne de télévision publique ukrainienne Suspilne. Le média ajoute que les trains reliant Kiev et Lviv à Kherson auront leur terminus à Mykolaïv et que les passagers seront transférés en bus vers leur destination finale.
Aucun camp ne communique sur ses pertes mais Ukrainiens comme Russes décrivent la bataille de Bakhmout comme la plus sanglante de la guerre. Près du front nord, l’AFP a vu fin janvier une dizaine de corps présentés comme ceux de membres de Wagner, gisant abandonnés sur le sol gelé. « Apparemment, ils n’avaient pas le droit de battre en retraite », commente Vladislav, un soldat ukrainien : « Ils n’avaient même pas récupéré leurs blessés. Et à la fin ils sont morts ici, dans les champs ».
Parallèlement aux affrontements sur le terrain, une guerre des mots fait rage entre Ukrainiens et Russes. Fin décembre, en visitant cette ville qui comptait autrefois 70.000 habitants et était connue pour ses mines de sel et son vin pétillant, Volodymyr Zelensky avait évoqué la « forteresse Bakhmout ».
Evguéni Prigojine, le patron de Wagner décrivait quant à lui des combats « féroces » dans les quartiers nord de Bakhmout ont lieu dans « chaque rue, chaque maison, chaque cage d’escalier ».
A Bakhmout, les soldats ukrainiens demandent plus de moyens. « L’ennemi a un énorme avantage en matière d’artillerie », expliquait fin janvier à l’AFP Iouri Kryjbersky, un officier de 37 ans : « Vous pouvez vous asseoir dans une cave à Vassioukivka (un village au nord de Bakhmout également sur la ligne de front, N.D.L.R.) pendant une demi-heure et entendre 40 obus passer ».
L’autre avantage russe, c’est le nombre, qui impressionne ce sergent ukrainien répondant au nom de guerre d’Alkor : « On tire, on tire et on tire mais après cinq minutes, 20 hommes supplémentaires arrivent face à nous ».
Moscou et Wagner sont notamment accusés d’utiliser des recrues mal préparées comme « chair à canon », une affirmation rejetée par l’analyste militaire russe Alexandre Khramtchikhine, qui y voit de la « propagande occidentale ».
Reste que Kiev subit aussi de lourdes pertes. Le major Volodymyr Leonov, des forces de défense territoriales ukrainiennes, affirme avoir eu une dizaine de blessés dans ses rangs en trois jours, en janvier. Et cinq de ses soldats, tués, n’ont pas pu être récupérés.
« Nos gars sont motivés, tout le monde est venu pour se battre », assure le major à l’AFP : « Mais quand il n’y a pas d’appui d’artillerie, qu’il n’y a pas de blindés, on se fait simplement tirer dessus, comme dans un stand de tir ».
Selon les services de renseignement britanniques, l’avancée russe a été stoppée mais la pression demeure. Dimanche, le groupe paramilitaire russe Wagner a revendiqué la prise de Krasna Hora, à quelques kilomètres au nord de Bakhmout. De quoi justifier les appels répétés du président ukrainien Volodymyr Zelensky à recevoir plus d’armes des pays occidentaux.
« Si les livraisons d’armes s’accélèrent, notamment d’armes de longue portée, non seulement nous n’allons pas nous replier de Bakhmout, (mais) nous allons commencer à mettre fin à l’occupation du Donbass », assurait le président ukrainien début février devant plusieurs hauts responsables européens réunis à Kiev. L’armée défendra Bakhmout « aussi longtemps qu’elle le pourra », a martelé Volodymyr Zelensky.
Mais cette bataille n’est pas qu’une affaire d’armes de haute précision. Pour Oleksandre Kovalenko, un analyste militaire ukrainien, Kiev a surtout besoin de recevoir de l’artillerie et des munitions standards. « Si ça n’arrive pas, alors nous aurons de sérieux problèmes à Bakhmout », assure-t-il à l’AFP.
Cette année, le festival international du film de Berlin manifeste son engagement pour les libertés en organisant une édition marquée par la guerre en Ukraine.
Troisième manifestation européenne par son ampleur et première du calendrier avant Cannes en mai et Venise en septembre, la 73e édition de la Berlinale (du 16 au 26 février) se déroule un an après le début de l’offensive russe en Ukraine.
« Cette année, plus que jamais, faire partie de la Berlinale signifie soutenir ceux qui se battent pour exprimer leurs idées, et ceux qui refusent de se soumettre à une version conformiste de la réalité qui dicte ce qui peut et doit être dit », affirme l’Italien Carlo Chatrian, codirecteur du festival. Au programme notamment, neuf films, principalement des documentaires, sur la vie des Ukrainiens en temps de guerre, dont « Superpower » de l’acteur et réalisateur Sean Penn.
Bakhmout est le théâtre de la plus longue et la plus sanglante bataille depuis le début de l’invasion russe. Strié de tranchées, pilonné par l’artillerie, le champ de bataille rappelle la Première Guerre mondiale. « Là-bas, c’est comme Verdun », soupire Ivan, un ambulancier en poste à Bakhmout.
Comme en 1916 dans l’est de la France, la bataille de Bakhmout est extrêmement violente et meurtrière. Son issue est devenue une question symbolique alors qu’approche le premier anniversaire du début de la guerre, le 24 février.
Moscou veut obtenir sa première victoire significative après des mois de revers, mais Kiev est déterminé à tenir bon. Et à mesure que les deux camps se retranchent, le coût humain, pour les troupes comme pour les civils, a éclipsé l’importance stratégique de contrôler cette ancienne ville industrielle réduite en ruine dans ses quartiers est, nord et sud. « Il y a beaucoup de symbolisme donc s’ils capturent Bakhmout, ils feront comme si c’était important, mais ça ne l’est pas », explique Mark Cancian, un analyste du groupe de réflexion américain CSIS (Center for Strategic and International Studies), qui concède que les options ukrainiennes sont limitées.
L’ex-Premier ministre italien Silvio Berlusconi, dont le parti fait partie de la coalition gouvernementale de Giorgia Meloni, s’est livré dimanche à une attaque en règle contre le président ukrainien Volodymyr Zelensky, s’attirant immédiatement les foudres de la Première ministre. Interrogé sur la rencontre jeudi à Bruxelles entre Giorgia Meloni et Volodymyr Zelensky, il a répondu : « Moi parler avec Zelensky ? Si j’avais été président du Conseil, je n’y serais jamais allé ».
L’ex-Premier ministre de l’Italie a ensuite exposé ses motifs : « Il suffisait qu’il [Volodymyr Zelensky] cesse d’attaquer les deux républiques autonomes du Donbass et tout cela ne serait pas arrivé, par conséquent je juge très très négativement le comportement de ce monsieur ». En septembre, Silvio Berlusconi avait provoqué un tollé en estimant que Vladimir Poutine avait été « poussé » par sa population et les forces prorusses du Donbass à envahir l’Ukraine.
Les athlètes ukrainiens « savent à quel point nous partageons leur souffrance », a assuré Thomas Bach, le président du Comité international olympique (CIO), dimanche à Courchevel, en réponse aux propos de Kiev accusant l’instance d’être un « promoteur de la guerre » en Ukraine.
« Ce n’est pas aux gouvernements de décider » de la participation de certains pays aux compétitions internationales et notamment aux Jeux olympiques de Paris en 2024, a-t-il ajouté, alors que quelques États envisagent un boycott des JO en cas de présence de sportifs russes et biélorusses.
Le secrétaire général de l’Otan Jens Stoltenberg, en fonction depuis 2014, ne souhaite pas prolonger une nouvelle fois son mandat, au-delà du terme prévu d’octobre, a annoncé dimanche une porte-parole de l’Alliance atlantique. En mars 2022, après l’invasion de l’Ukraine par la Russie, les dirigeants de l’Alliance avaient décidé de prolonger son mandat jusqu’au 30 septembre 2023. Désormais « il n’a pas l’intention de demander une nouvelle prolongation de son mandat », a déclaré Oana Lungescu.
Bonjour à toutes et à tous. Ce lundi, la rédaction de 20 Minutes est une nouvelle fois mobilisée pour vous donner les dernières informations sur le conflit. Alors qu’approche le 24 février, date du premier anniversaire du début de la guerre, des combats acharnés se déroulent dans l’Est autour de Bakhmout. Cette bataille est devenue particulièrement symbolique pour les deux camps. Moscou veut en effet y obtenir sa première victoire significative après des mois de revers, mais Kiev est déterminé à tenir bon. Et à mesure que les deux camps se retranchent, le coût humain, pour les troupes comme pour les civils, a éclipsé l’importance stratégique de contrôler cette ancienne ville industrielle réduite en ruine dans ses quartiers est, nord et sud.