Guerre en Ukraine : Kiev ne voit « aucun signe » de retrait des forces russes de Kherson

CONFLIT Retrouvez toutes les informations sur le conflit avec nous en ce mercredi 9 novembre

X.R, D.R, C.d.S
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Des soldats russes à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, le 20 mai 2022. (PHOTO D'ILLUSTRATION)
Des soldats russes à Kherson, dans le sud de l'Ukraine, le 20 mai 2022. (PHOTO D'ILLUSTRATION) — /AP/SIPA

L'ESSENTIEL

  • Alors que l'Amérique retient son souffle à l'occasion du décompte des votes des midterms, les élections de mi-mandat, Volodymyr Zelensky a exhorté hier les Américains à «maintenir une unité inébranlable» jusqu'au «rétablissement de la paix» en Ukraine.
  • La Russie a commencé à installer des « dents de dragon », une structure défensive censée empêcher le passage des tanks, autour de Kherson. Un moyen de transformer en forteresse à l'approche de l'hiver mais aussi un signe de la fébrilité de Moscou sur l'avancée des troupes ukrainiennes selon certains experts.
  • La France s'apprête à doubler son aide à l'Ukraine, en fixant son fonds de soutien à 200 millions d'euros. Le député Renaissance Benjamin Haddad a déposé un amendement en ce sens, approuvé par son groupe et par l'Elysée.

A VOIR


A LIRE AUSSI




C'est la fin de ce live. Merci de nous avoir suivis. Retrouvez les informations liées à la guerre en Ukraine sur notre site.
22h37 : L’armée russe a de « vrais problèmes », affirme Biden après le retrait annoncé de Kherson

Le président américain Joe Biden a affirmé mercredi que le retrait annoncé de Kherson, une capitale régionale du sud de l'Ukraine, par Moscou montre que l'armée russe a de vrais «problèmes».

«C'est la preuve qu'ils ont de vrais problèmes, la Russie, l'armée russe», a déclaré le locataire de la Maison Blanche lors d'une conférence de presse.

22h02 : L’Ukraine « prudente » après le retrait russe annoncé de Kherson, dit Zelensky

Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a déclaré mercredi soir que son pays réagissait avec une « extrême prudence » à l’annonce du retrait russe de la ville de Kherson, dans le sud du pays.

« L’ennemi ne nous fait pas de cadeau, ne manifeste pas de geste de bonne volonté, nous devons tout gagner », a déclaré Zelensky dans son message quotidien aux Ukrainiens. « Nous devons donc faire preuve d’une extrême prudence, sans émotions, sans prise de risque inutile, afin de libérer toute notre terre avec des pertes aussi minimes que possible. »

20h59 : Mort d’un Britannique parti combattre en Ukraine

Un Britannique qui s’était rendu en Ukraine pour combattre les troupes russes a été tué, a indiqué mercredi sa famille dans le cadre d’une campagne de financement participatif pour rapatrier son corps. Simon Lingard « a malheureusement perdu la vie en Ukraine lundi 7 novembre », a indiqué sa famille sur la plateforme d’appel aux dons « GoFundMe ».

Un porte-parole du ministère britannique des Affaires étrangères a confirmé à l’AFP « soutenir la famille d’un citoyen britannique ayant perdu la vie en Ukraine », sans plus de précision sur les causes et le lieu de son décès. « Nous sommes en contact avec les autorités locales au sujet de ce décès » ajoute-t-il. « L’armée ukrainienne a proposé de le ramener en Angleterre mais nous avons besoin d’aide pour lui montrer le respect et l’adoration qu’il mérite en lui organisant les meilleurs des adieux », écrit encore sa famille.


20h41 : L’hiver peut-il encore (une fois) sauver la peau de la Russie ?

Alors que les Russes se sont retirés de Kherson, l’arrivée de l’hiver sur le front ukrainien va nécessiter des ajustements pour les deux camps. Jean de Gliniasty et Jean-Claude Allard, deux chercheurs à l’Institut des relations internationales et stratégiques (Iris), interrogés par 20 Minutes, estiment que l’arrivée de l’hiver ne va pas bousculer les rapports de force. Retrouvez plus de détails dans notre article :



20h10 : Human Rights Watch se demande quelles nouvelles preuves de crimes de guerre vont être découvertes à Kherson

« Human Rights Watch a déjà documenté la façon dont les forces russes ont torturé, détenu illégalement et fait disparaître de force des civils dans les zones occupées de Kherson. Quelles autres preuves macabres de leurs crimes trouvera-t-on une fois la ville libérée ? », s’interroge Andrew Stroehlein, directeur des médias européens de l’ONG.




19h41 : La politique de la terre brûlée menée par les Russes




19h11 : Les proruses retirent un drapeau à Kherson




18h50 : « Nous ne reculerons jamais lorsqu'il s'agit de soutenir le peuple ukrainien face à la brutalité de Poutine »

Le Premier ministre britannique Rishi Sunak, récemment nommé, a rencontré le secrétaire général de l'Otan, Jens Stoltenberg, ce mercredi. « Nous ne reculerons jamais lorsqu'il s'agit de soutenir le peuple ukrainien face à la brutalité de Poutine », a assuré le dirigeant du Royaume-Uni à la suite de cet entretien à Downing Street. 



18h39 : Kherson, la première ville d'importance tombée aux mains des Russes

Aux premiers jours de leur invasion, les troupes russes s'emparent de la quasi-totalité de la région de Kherson (Sud de l'Ukraine). Essentielle pour l'agriculture, la région est aussi stratégique car limitrophe de la péninsule de Crimée, annexée par Moscou en 2014. Le 3 mars, Kherson, sur la rive droite du Dniepr, devient la première cité d'importance à tomber aux mains des Russes.

18h30 : La vidéo de Sergueï Choïgou ordonnant le retrait des forces russes de Kherson




18h14 : Repli prudent des céréales, dans l’espoir d’un maintien du corridor ukrainien

Les cours mondiaux des céréales observent un repli mesuré mais constant depuis une semaine, les marchés semblant confiants quant à la poursuite des exportations maritimes ukrainiennes, à dix jours de l’expiration d’un accord céréalier vital dans un contexte de tension alimentaire.

Mercredi, les cours variaient peu en séance, dans l’attente de la publication dans la soirée du rapport mensuel du ministère américain de l’Agriculture (USDA), qui pourrait revoir à la hausse la production de blé russe et à la baisse celle des céréales de l’hémisphère sud, notamment l’Argentine, après des semaines sans pluie.

Sur Euronext, après la poussée à plus de 357 euros la tonne de blé tendre le 1er novembre, les cours sont redescendus autour de 331 euros la tonne mercredi, en recul de près de 8 % sur une semaine. Le maïs s’échangeait à 326 euros la tonne, en repli de 5 % sur une semaine. Les tendances restaient aussi baissières à la Bourse de Chicago, où le blé se vendait à 8,248 dollars le boisseau mercredi en pré-ouverture, et le maïs à 6,660 dollars.

17h59 : L’Ukraine bénéficie d’un « fort soutien » quel que soit le parti aux Etats-Unis, assure le chef de l’Otan

L'Ukraine bénéficie du «fort soutien» des Etats-Unis quel que soit le parti vainqueur des élections de mi-mandat dans le pays, pour lesquelles les Républicains sont donnés gagnants face aux Démocrates, a affirmé mercredi le chef de l'Otan Jens Stoltenberg.

«Il est absolument clair qu'il y a un fort soutien bipartisan aux Etats-Unis pour poursuivre le soutien à l'Ukraine, et cela n'a pas changé», a affirmé Jen Stoltenberg à la presse à l'issue d'un entretien avec le Premier ministre britannique Rishi Sunak à Londres.

17h45 : L'inflation baisse de nouveau en Russie, à 12,6% en octobre, d'après Rosstat

L'inflation a continué de refluer en Russie en octobre, à 12,6% sur un an, après avoir flambé jusqu'à battre un record de vingt ans en avril dans la foulée de l'offensive en Ukraine, selon l'agence de statistiques Rosstat. Malgré un niveau qui reste élevé, la hausse des prix s'est établie en octobre à 12,63% sur un an, en baisse par rapport à septembre (13,68%), selon des chiffres publiés mercredi par Rosstat.

Les prix de l'alimentaire étaient une nouvelle fois les plus touchés par l'accélération en septembre, augmentant de 12,5% sur un an. Ils ont été tirés notamment par les produits de base comme le sucre (+30,6), le beurre (+21,9%), les pâtes (+21,4%), les céréales (+20,8%), le lait (+18,5%) ou encore le pain (+16,4%).

17h34 : Kiev ne voit « aucun signe » de retrait des forces russes de Kherson

Kiev a dit mercredi ne voir « aucun signe » à ce stade de retrait des forces russes de Kherson, principale ville occupée par les Russes depuis le début de son invasion et cible depuis plusieurs semaines d’une contre-offensive de l’armée ukrainienne.

« Nous ne voyons aucun signe que la Russie quitte Kherson sans combattre. Une partie des [troupes] russes est maintenue dans la ville » du sud de l’Ukraine, a déclaré un conseiller de la présidence, Mykhaïlo Podoliak, fustigeant « des déclarations télévisées mises en scène » de Moscou.

17h23 : La rénovation du pont de Crimée se poursuit

Dans cette photo publiée par l’Agence fédérale russe des transports routiers (Rosavtodor) le mardi 8 novembre 2022, des travailleurs réparent le pont de Crimée reliant le continent et la péninsule de Crimée, occupée par la Russie, sur le détroit de Kertch.

Dans cette photo publiée par l'Agence fédérale russe des transports routiers (Rosavtodor) le mardi 8 novembre 2022, des travailleurs réparent le pont de Crimée reliant le continent et la péninsule de Crimée, occupée par la Russie, sur le détroit de Kertch.
Dans cette photo publiée par l'Agence fédérale russe des transports routiers (Rosavtodor) le mardi 8 novembre 2022, des travailleurs réparent le pont de Crimée reliant le continent et la péninsule de Crimée, occupée par la Russie, sur le détroit de Kertch. - /AP/SIPA


17h09 : TotalEnergies reste en Russie pour le « bien-être » de l’Europe, affirme son PDG

Le patron de TotalEnergies, Patrick Pouyanné, a défendu mercredi devant les députés le maintien du contrat de gaz naturel liquéfié (GNL) conclu par son groupe avec la Russie, affirmant qu’il servait avant tout au « bien-être » des Européens. Pour contrer le tarissement du gaz russe acheminé par gazoduc, l’Europe qui en était très dépendante a dû diversifier ses approvisionnements en recourant au gaz naturel liquéfié (GNL), en provenance des Etats-Unis mais aussi de Russie notamment.

Ce contrat est « uniquement justifié par la responsabilité d’amener du GNL en Europe », a souligné le PDG de TotalEnergies devant les députés de la commission des affaires étrangères.

« Si nous continuons à rester en Russie, c’est parce que nous avons un contrat de gaz naturel liquéfié, et c’est pour le bien-être des populations européennes, pour assurer la sécurité d’approvisionnement de l’Europe », a-t-il dit.

16h52 : Un revers cinglant pour la Russie

Ce retrait constitue un nouveau revers cinglant pour le Kremlin, Kherson ayant constitué la principale prise russe, après la conquête de la ville dans les premiers jours de l’offensive contre l’Ukraine. Il s’agit de la seule capitale régionale dont Moscou a pu revendiquer la conquête.

Selon le général Sourovikine, la Russie va réorganiser sa ligne sur l’autre rive du Dniepr, barrière naturelle qui coule au sud de la ville de Kherson. Ce repli s’ajoute à celui de la région du Kharkiv en septembre. Il intervient un peu plus d’un mois après que Vladimir Poutine a revendiqué l’annexion de la région de Kherson et de trois autres régions ukrainiennes. Moscou considère comme l’ensemble de ces zones comme son territoire souverain.

La région de Kherson est d'autant plus stratégique que son territoire est frontalier de la Crimée, péninsule ukrainienne annexée par Moscou en 2014.

16h34 : Une explosion détruit un pont près de Kherson

Le pont principal reliant la ville de Kherson a explosé, d’après des images relayées sur les réseaux sociaux. L’agence de presse Reuters a confirmé la localisation des images mais on ne sait pas encore comment le point a été détruit et par qui.



16h19 : Le ministre russe de la Défense ordonne un retrait des forces russes de Kherson

Le ministre russe de la Défense a ordonné mercredi le retrait des forces russes de la rive droite du fleuve Dniepr dans la région ukrainienne de Kherson, qui inclut la capitale régionale du même nom, cible d’une vaste contre-offensive ukrainienne.

« Procédez au retrait des soldats », a dit à la télévision Sergueï Choïgou, après une proposition en ce sens du commandant des opérations russes en Ukraine, le général Sergueï Sourovikine, qui a reconnu qu’il s’agissait d’une décision « pas du tout facile » à prendre.

16h18 : Sean Penn offre son Oscar à Volodymyr Zelensky

« Quand vous aurez gagné, rapportez-le à Malibu », a lancé la star de cinéma au chef d’Etat.



15h55 : En Russie, une armée financée par les retraités

C’est un reportage surprenant dans lequel la télévision d’Etat russe salue ces seniors qui se lancent dans des démarches caritatives. Leur cause ? L’armée russe, en pleine offensive en Ukraine. On y voit notamment Zinaida Semyonovna qui a offert trois drones aux forces russes.



15h41 : « Et Notre-Dame de Paris, c’est terminé quand les travaux ? »

Bonjour,

La fin du chantier de la cathédrale de Notre-Dame de Paris est prévue pour 2024. Il n’est pas certain que ces délais soient respectés mais ce chantier sera toujours plus rapide que ceux qui attendent l’Ukraine - le véritable sujet de ce live. Lors d’une conférence dédiée à la reconstruction du pays, en guerre depuis l’invasion russe en février, le chancelier allemand Olaf Scholz a appelé à « commencer maintenant » cette reconstruction. La Banque mondiale estime le coût des dégâts en Ukraine à 350 milliards d’euros (345 milliards de dollars). A titre de comparaison, la restauration de la cathédrale Notre-Dame a réuni 833 millions de dons. En Ukraine, il faudra reconstruire des lieux de culte, des écoles, des mairies, des immeubles résidentiels, des infrastructures routières et énergétiques… Rien que la cité portuaire de Marioupol, sous occupation russe, a été détruite à 90 % d’après Kiev.

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Et Notre-Dame de Paris c'est terminé quand les travaux ?
15h26 : La Suède et la Finlande « peuvent compter » sur la Hongrie pour intégrer l’Otan

La Hongrie, seul pays de l’Otan avec la Turquie à ne pas avoir ratifié l’adhésion de la Suède et la Finlande, a réitéré mercredi son soutien aux deux pays nordiques, tablant sur une ratification dans les prochaines semaines.

« Les Finlandais et les Suédois sont nos alliés, et tout comme nous pouvons compter sur nos alliés, ils peuvent compter sur nous aussi », a déclaré lors d’une conférence de presse Gergely Gulyas, chef de cabinet du Premier ministre Viktor Orban. « Notre but est (…) que le Parlement ratifie leur demande d’adhésion à l’Otan cette année », « au cours de la session d’automne » qui s’achève le 7 décembre, a-t-il ajouté.

15h13 : Zelensky salue « la solidarité » de l’UE avec l’Ukraine

Le président Volodymyr Zelensky a salué mercredi « la solidarité » de l’UE avec Kiev après que la Commission européenne a proposé aux Vingt-Sept d’accorder à l’Ukraine une aide de 18 milliards d’euros en 2023.

« Reconnaissant envers la Commission européenne et sa présidente Ursula von der Leyen pour avoir annoncé une aide financière de 18 milliards d’euros pour 2023. Cela montre la véritable solidarité de l’UE », s’est félicité le président ukrainien sur Twitter.



14h54 : La Russie menace l’accord sur l’exportation de céréales

La Russie a déclaré ne voir aucun progrès dans l’assouplissement de ses exportations d’engrais et de céréales. Moscou considère ces points fondamentaux dans l’accord sur les céréales et pourrait le suspendre après la semaine prochaine. Le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères a déclaré aux journalistes que les Etats-Unis et l’Union européenne faisaient obstacle aux exportations russes et affirmé qu’un retrait de la Russie était possible.

14h37 : Décès d’un haut responsable de l’occupation russe en Ukraine

Kirill Stremousov, un chef de l’occupation russe dans la région de Kherson, au sud de l’Ukraine, est décédé dans un accident de voiture, ont rapporté les agences de presse d’État russes. Stremousov était l’un des visages publics les plus en vue de l’occupation russe de l’Ukraine, utilisant les médias sociaux pour diffuser des déclarations agressives. Les circonstances exactes ne sont pas encore connues.



14h13 : Le Royaume-Uni fournira aux forces armées 25.000 ensembles de vêtements grand froid d'ici la mi-décembre

« Nous devons continuer à soutenir le peuple ukrainien dans sa résistance à la brutalité du [président russe Vladimir] Poutine », a déclaré le 9 novembre le Premier ministre britannique Rishi Sunak, cité par The Kyiv Independent.

14h01 : Le point sur la situation sur le terrain dans ce fil Twitter




13h45 : Les forces nucléaires françaises « contribuent » à la sécurité de l'Europe, affirme Macron

Le président Emmanuel Macron a assuré mercredi que la dissuasion nucléaire française « contribuait » aussi à la « sécurité » de l'Europe, clarifiant ainsi des déclarations récentes qui avaient semblé remettre en question cet enjeu.

« Aujourd'hui plus encore qu'hier, les intérêts vitaux de la France ont une dimension européenne. Nos forces nucléaires contribuent donc par leur existence propre à la sécurité de la France et de l'Europe », a-t-il déclaré lors d'un discours sur les grands enjeux stratégiques de la France à venir à Toulon (Var).


13h40 : La Commission européenne propose une aide de 18 milliards d'euros pour l'Ukraine en 2023

La Commission européenne a proposé mercredi aux Vingt-Sept d'accorder à l'Ukraine une aide de 18 milliards d'euros en 2023, sous forme de prêts dont les intérêts seraient pris en charge par les Etats membres.

« Cette aide financière stable, régulière et prévisible, de 1,5 milliard d'euros en moyenne par mois, permettra de couvrir une part importante des besoins de financement à court terme de l'Ukraine pour 2023, que les autorités ukrainiennes et le Fonds monétaire international estiment être de 3 à 4 milliards d'euros par mois », indique l'exécutif européen dans un communiqué.


13h21 : Discours d'Emmanuel Macron sur les défis stratégiques majeurs auxquels la France doit faire face





12h54 : La fresque murale « Milan » de Marioupol recouverte

Une fresque murale qui montrait une petite fille enlaçant son ours en peluche a été recouverte à Marioupol. Cette œuvre, qui était exposée dans la cité portuaire aujourd’hui occupée par la Russie, racontait l’histoire d’une enfant blessée par un bombardement russe en 2015. Sa mère était morte, la protégeant de son corps.



12h35 : Un monument soviétique détruit à Oujhorod, près de la frontière avec la Slovaquie




12h19 : Trois morts dans l’oblast de Donetsk

Les forces russes ont tué trois personnes et en ont blessé sept autres dans la région de Donetsk mardi, a annoncé le gouverneur de l’oblast. Des bombardements à Avdiivka ont tué une personne et en ont blessé une autre, tandis que trois personnes ont été blessées à Krasnohorivka, a déclaré le gouverneur de l’oblast de Donetsk, Pavlo Kyrylenko. Dans la région de Horliv, une personne est morte et deux ont été blessées après une frappe.

12h02 : Le Kremlin « tellement habitué » aux accusations d’ingérence qu’il n’y « fait même plus attention »

Ces dernières années, le Kremlin est accusé d’encourager des opérations d’ingérence lors des élections aux Etats-Unis, notamment via des campagnes d’influence sur les réseaux sociaux. « On est tellement habitués [à ces accusations] qu’on n’y fait même plus attention », a commenté ce mercredi Dmitri Peskov.

11h49 : Arme d’épaule à coussinets




11h31 : Il n’y a plus de « logique du Kremlin »

Le journaliste Andreï Pertsev écrit dans l’un de ses articles, ici traduit et partagé par la spécialiste des régimes post-soviétiques Anna Colin-Lebedev, dans lequel il regrette que toute prévision soit désormais impossible. Les actions du Kremlin sont impossibles à anticiper d’après lui car « elles n’ont plus de logique ».



11h15 : Les colonies pénitentiaires en Russie

En Russie, les transferts comme celui que vit la star du basket Brittney Griner, souvent vers des sites isolés, peuvent prendre plusieurs jours, parfois même des semaines. Généralement, les prisonniers voyagent dans des trains spéciaux à travers l’immense territoire russe, avec des arrêts dans différentes prisons, sans possibilité de communiquer.

Les proches des détenus ne sont le plus souvent pas informés du lieu de détention qu’une fois arrivés à leur destination finale. C’est aussi le cas des avocats de Brittney Griner qui n’ont « pas d’information sur l’endroit où elle se trouve exactement ». Le président américain Joe Biden réclame que Moscou « améliore le traitement et les conditions qu’elle sera peut-être forcée de subir » dans cette colonie, a réagi la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre.

« Chaque minute que Brittney Griner doit subir une détention injustifiée en Russie est une minute de trop », a-t-elle ajouté.

10h53 : Les relations russo-américaines resteront « mauvaises » après les élections aux Etats-Unis, selon le Kremlin

Les relations entre Moscou et Washington resteront mauvaises quels que soient les résultats des élections de mi-mandat aux Etats-Unis, a souligné mercredi la présidence russe, en pleine crise liée à l’offensive russe en Ukraine.

« Ces élections, dans le fond, ne peuvent rien changer. Nos relations sont mauvaises pour le moment et le resteront », a déclaré le porte-parole du Kremlin, Dmitri Peskov, cité par les agences de presse russes.

10h29 : Le point sur l’évolution sur le terrain

On vous partage ce thread du magazine Défense et Sécurité internationale sur la situation en Ukraine, entre les mystères de Kherson et la boue qui ralentit les combats.



10h15 : Brittney Griner impossible à localiser

La star américaine du basket-ball Brittney Griner est en train d’être transférée dans une colonie pénitentiaire russe, mais ni sa famille ni son équipe juridique ne savent exactement où elle se trouve et où elle va, rapporte l’Associated Press. « Nous n’avons aucune information sur son emplacement actuel exact ou sa destination finale », a regretté son équipe juridique dans un communiqué.


09h41 : C’est quoi cette histoire de « dents de dragon » ?

« Ligne Wagner », « dents de dragon »… Plusieurs noms circulent pour décrire ce qui ressemble surtout à de gros blocs de béton que la Russie dispose le long de la ligne de front pour espérer contenir l’avancée des tanks ukrainiens. Notre journaliste Diane Regny fait le point sur cette histoire.



09h03 : La Moldavie craint un hiver sombre

Inflation galopante, chute des livraisons de gaz russe et tensions sur le marché de l’électricité : la Moldavie, ex-république soviétique de 2,6 millions d’habitants, nichée entre la Roumanie et l’Ukraine, est plongée dans une grave crise énergétique. La présidente de la Commission européenne, Ursula von der Leyen, y est attendue jeudi pour discuter d’un renfort de l’aide à ce pays qui rêve d’une adhésion à l’UE. « C’est un défi quotidien pour trouver de l’énergie », soulignait la semaine dernière sa dirigeante Maia Sandu.

La Moldavie, dépendante avant le conflit à quasiment 100 % du gaz livré par le géant Gazprom, connaît depuis plusieurs semaines des difficultés d’approvisionnement. Désormais, seule la moitié de ses besoins sont couverts. Quant à l’électricité, 30 % de la demande était auparavant assurée par l’Ukraine, mais les frappes russes sur les infrastructures énergétiques ont obligé Kiev à stopper tout export vers son voisin moldave. Les 70 % restants sont normalement fournis par la centrale thermique de Cuciurgan, située dans la région séparatiste prorusse de Transnistrie. Or, depuis le 1er novembre, la part a été fortement réduite, tombant à un peu plus d’un quart.

08h32 : Nuit tranquille

Même les gouverneurs ukrainiens le disent : la nuit a été très tranquille par rapport à d'habitude. Vitaliy Kim, gouverneur de Mykolaïv, rapporte que dans sa région, une maison a été détruite et une voiture endommagée pendant la nuit, mais aucune victime n'est à déplorer. La région de Soumy a connu de son côté huit explosions, mais son gouverneur Dmytro Zhyvytskyi n'a pas donné d'informations sur d'éventuelles victimes.

08h10 : Dmytro Kuleba en visite au Cambodge, pour faire pencher l'Asie du Sud-Est

Comme nous vous le disions plus tôt, les pays d'Asie du Sud-Est tiennent à leur neutralité, la Russie étant l'un de leurs principaux partenaires commerciaux. Pas de quoi décourager Kiev : Dmytro Kuleba, le ministre ukrainien des Affaires étrangères, est en visite au Cambodge. L'occasion de parler de « la coopération bilatérale et la sécurité alimentaire mondiale », mais aussi de poliment souligner la fête de l'indépendance du Cambodge, quand l'Ukraine se bat pour éviter de voir ses territoires être inféodés à Moscou.




08h03 : L'Ukraine veut parler des enfants déportés au G20

Selon le Bureau national d'information ukrainien, cité par la présidence ukrainienne, 10.500 enfants ukrainiens ont été déplacés ou explusés de force par les forces russes. « La Fédération de Russie continue de commettre ses crimes en relation avec les enfants ukrainiens », dénonce le cabinet de Volodymyr Zelensky. Kiev veut mettre la question à l'agenda du G20.

07h46 : Les réparations sur le pont de Crimée vont prendre plus de temps que prévu

Selon un brieffing du ministère britannique de la Défense, les réparations sur le pont de Crimée, endommagé par l'explosion d'un véhicule le 8 octobre, vont prendre plus de temps que prévu. Alors que Vladimir Poutine avait exigé qu'il soit remis en état avant le 1er juillet 2023, le remplacement du pont ferroviaire devrait être achevé au mieux en septembre 2023. L'installation de travées sur la chaussée devrait aussi perturber le trafic routier au moins jusqu'au mois de mars, alors que leur installation était prévue pour le 20 décembre.




07h31 : Le Royaume-Uni restera l’un des « fondements de l’Otan » pour des générations, assure Rishi Sunak

Le nouveau Premier ministre britannique Rishi Sunak a promis mardi que le Royaume-Uni resterait « un fondement de l’Otan pour des générations » et a annoncé de nouvelles aides pour l’armée ukrainienne, avant de recevoir le patron de l’Alliance atlantique. Jens Stoltenberg sera mercredi le premier dirigeant international reçu à Downing Street par le chef de gouvernement conservateur depuis sa prise de fonction fin octobre.

07h22 : L’Asie du Sud-Est veut rester neutre

Les pays d’Asie du Sud-Est sont contraints à un difficile numéro d’équilibriste avec la Russie, un partenaire économique qu’ils doivent préserver, face aux pressions des Etats-Unis pour isoler Moscou, avant une série de sommets internationaux. Trois sommets sont au programme ce mois-ci : l’Asean à Phnom Penh (du 11 au 13), le G20 à Bali (les 15 et 16) puis le Forum de coopération Asie-Pacifique (Apec) à Bangkok (les 18 et 19).

L’Indonésie, dans un rôle de médiateur, a invité le président russe Vladimir Poutine ainsi que son homologue ukrainien Volodymyr Zelensky au G20, mais aucun des deux dirigeants n’a confirmé sa présence physique. Il ne faut toutefois pas s’attendre à ce que le bloc régional de dix pays, qui a fait de la non-ingérence un de ses principes fondamentaux, fasse un choix clair entre Kiev et Moscou.

« L’Asean continuera de coopérer avec la Russie, en maintenant le statu quo », analyse Joanne Lin, chercheuse à l’Institut d’études sur l’Asie du Sud-Est à Singapour. « Beaucoup d’Etats membres de l’Asean sont doués pour cloisonner les sujets problématiques », estime-t-elle. La Thaïlande incarne cette politique de la troisième voie, ni pour ni contre : le royaume, tout comme le Laos, le Vietnam la Chine et l’Inde, s’est abstenu de voter en octobre la résolution des Nations unies condamnant les « annexions illégales » russes de territoires en Ukraine.

07h10 : Rappel

Si vous avez manqué les derniers épisodes, on vous prépare aussi un récap' chaque soir pour que vous ayez l'essentiel en deux minutes de lecture. Celui d'hier est juste ici.



07h00 : Bonjour à toutes et à tous !

Bienvenue sur ce nouveau live dédié à la guerre en Ukraine. Comme chaque jour, 20 Minutes vous propose de suivre en direct toutes les informations qui remontent du front, de l’arrière, des murmures diplomatiques et des grandes tendances sur Twitter. On vous partage aussi les papiers de la rédaction et des photos de chatons sauvés d’un bombardement, histoire de mettre un peu d’amour dans ce monde de guerre.