Guerre en Ukraine : Des structures défensives autour de Marioupol, la lumière de retour à Kherson

Récap' Ce mardi 8 novembre, « 20 Minutes » fait le point pour vous, comme tous les soirs, sur l’avancée

C.d.S avec AFP
Des soldats de l'armée russe se tiennent à côté de leurs camions lors d'un rassemblement contre l'occupation russe sur la place Svobody (Liberté) à Kherson, en Ukraine, le 7 mars 2022.
Des soldats de l'armée russe se tiennent à côté de leurs camions lors d'un rassemblement contre l'occupation russe sur la place Svobody (Liberté) à Kherson, en Ukraine, le 7 mars 2022. — Olexandr Chornyi/AP/SIPA
  • La Russie a lancé son « opération militaire » en Ukraine le jeudi 24 février. Tous les soirs, à 19h30, « 20 Minutes » vous propose son point récap' sur le conflit diplomatique russo-ukrainien devenu une guerre qui fait chaque jour des morts, des blessés et des milliers de réfugiés.
  • Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Et qui soutient qui et pourquoi ? Vous saurez tout sur l’avancée des négociations et sur les événements de cette crise qui secoue la Russie, l’Ukraine, l’Europe ou encore les Etats-Unis.
  • Sur le terrain, Moscou semble sur la défensive en érigeant des « dents de dragon » autour de la ville occupée de Marioupol.

Vous avez raté les derniers événements sur les tensions en Ukraine ? Pas de panique, 20 Minutes fait le point pour vous tous les soirs, à 19h30. Qui a fait quoi ? Qui a dit quoi ? Où en sommes-nous ? La réponse ci-dessous.

L’info du jour

Des « dents de dragon » autour de Marioupol… Selon le ministère de la Défense britannique, la Russie a commencé à disposer ces structures défensives censées empêcher le passage de tanks ukrainiens autour de la ville occupée par l’armée russe. « Cette activité suggère que la Russie fait un effort significatif pour préparer des défenses en profondeur derrière la ligne de front pour empêcher toute avancée rapide des Ukrainiens », analyse le ministère britannique. Cette ligne pourrait signer la fébrilité de Moscou.

La phrase du jour

Je vous demande de maintenir une unité inébranlable, comme c’est le cas maintenant, [et ce] jusqu’au jour même où nous entendrons tous ces mots importants dont nous avons rêvés, jusqu’à ce que nous entendions que la paix a finalement été rétablie »

Il n’y a pas que les Etats-Unis qui tremblent à l’approche des midterms. En Ukraine, on espère que quel que soit le résultat, le soutien de Washington à Kiev restera à la hauteur des enjeux dans le conflit contre la Russie. Le président ukrainien Volodimir Zelensky a ainsi exhorté les Américains à « maintenir une unité inébranlable » jusqu’au « rétablissement de la paix » en Ukraine.

La veille, la porte-parole de la Maison-Blanche, Karine Jean-Pierre, a assuré un « soutien des Etats-Unis à l’Ukraine infaillible et inébranlable », quel que soit le résultat des élections législatives mardi. Le président américain Joe Biden « est décidé à travailler avec les deux partis », démocrate et républicain, en ce sens, a-t-elle ajouté, alors que les conservateurs espèrent prendre le contrôle d’au moins une des deux chambres du Congrès américain.

Le chiffre du jour

200.000 millions. C’est ce que la France est prête à débourser pour aider l’Ukraine. Selon nos collègues du Parisien, le député Renaissance Benjamin Haddad a déposé un amendement au projet de loi de Finances rectificative « pour doubler le fonds de soutien militaire à l’Ukraine, fixé début octobre à 100 millions d’euros par Emmanuel Macron ».  « Examiné ce soir et soutenu par le groupe Renaissance », l’amendement a reçu hier soir, toujours selon le quotidien, l’accord du gouvernement et de l’Élysée.

La tendance du jour

L’autre champ de bataille, c’est l’électricité. Elle a été rétablie après deux jours de coupure dans la ville de Kherson, dans le sud de l’Ukraine, occupée par l’armée russe, a affirmé mardi un responsable des autorités d’occupation, Kirill Stremooussov. Cette ville ukrainienne, aux mains des forces de Moscou depuis le début de leur offensive fin février, a été privée d’eau et d’électricité dimanche après deux frappes dont Moscou et Kiev s’accusent mutuellement.

Ces frappes ont également endommagé le barrage hydroélectrique de Kakhovka, occupé par les forces russes et qui alimente la Crimée annexée en 2014 par la Russie, dans une région où les troupes ukrainiennes sont à l’offensive depuis des semaines.