Guerre en Ukraine : Comment Andréa a dû fuir Kiev pour poursuivre ses études à Paris
PERIPLE Brut, partenaire de « 20 Minutes », rencontre une étudiante « rescapée »
Comme des milliers d’étudiants étrangers, Andréa Nahi a dû précipitamment quitter l’Ukraine le 24 février, premier jour de l’invasion russe. La jeune femme née en Côte d’Ivoire y étudiait en effet l’économie internationale, à l’Université de Kiev…
« J’habitais en colocation, se souvient-elle. Au petit matin, nous avons été réveillés par des tirs. On entendait les voisins en train de rassembler leurs affaires, des voitures qui démarraient… On nous a fait savoir que l’armée russe approchait ».
« Il faut toujours se dire que demain sera meilleur »
Après de multiples péripéties, Andréa et une amie parviennent à rejoindre Lviv, proche de la frontière polonaise. De là, elles sont prises en charge et décident de rejoindre la France : « C’est mon père, que j’avais appelé pour le rassurer, qui me l’a conseillé pour que je puisse y poursuivre mes études », précise-t-elle.
« Peu après mon arrivée, l’organisme Campus France a mis en place une liste d’universités où pouvaient postuler les étudiants venus d’Ukraine, explique Andréa. Et le Celsa a accepté ma candidature ! Comme quoi, il faut toujours se dire que demain sera meilleur ! ».
Découvrez le récit de sa fuite dans cette vidéo de notre partenaire Brut.